mercredi 26 octobre 2011

Cent-dix-neuvième et cent-vingtième sortie

Une fois n'est pas coutume : deux sorties dans ce message...
Hier, donc, 102 kilomètres vers la Brie nangissienne et la pluie, comme la semaine dernière, croisa ma route.
Pourtant, nous étions partis sous le soleil et Laurence qui fit une plus courte sortie que moi ne fut pas arrosée !
A Bannost, le ciel était encore bleu et l'église rénovée est toute belle...










... tout comme ces plaques murales qui semblent neuves !




Mais à quelques centaines de mètres de là, une vieille plaque crie misère : Un petit coup de peinture, SVP !
Au Plessis aux Tournelles, je découvre la mare du village. La baignade est interdite pourtant cela doit être bien tentant les jours chauds de juillet quand les enfants s'ennuient...
A Chateaubleau, où j'ai photographié la semaine passée un théâtre gallo-romain du deuxième siècle (voir le diaporama de mercredi dernier), j'avais repéré, en passant en voiture, ce vieux panneau comme il en reste encore dans ce coin de Brie. Gageons qu'ils seront bientôt remplacés et que nous les retrouverons peut-être sur quelque brocante de village...
Le Bois des Pies, quel joli nom !
Le saule du Bois des Pies est également bien beau.
Mais sur ces petites routes campagnardes balayées par le vent, la pluie arrive ! Au nord, il semble qu'elle tombe drue... alors je prends la direction du sud...
Ce qui me permet d'admirer quelques jolies fermes briardes et leurs basses-cours...
Pourtant, je dois me rendre à l'évidence en arrivant à Lizines : aujourd'hui encore, c'est la Douche en Brie !
Et j'arrive dans ce village bien mouillé...
Je prends pourtant le temps d'un arrêt pour admirer l'église saint Georges de ce tout petit village...
...et en particulier le tympan décoré d'une présentation de l'Enfant Jésus par la Vierge Marie : on nomme cela, je crois, une Vierge en Majesté.
Deux anges encadrent la Mère de Jésus, tenant des encensoirs (?) tandis que deux autres lui mettent une couronne sur la tête.
Et quand je reprends ma route la pluie a cessé...
Elle me précède ce qui me permet de voir ce joli arc-en-ciel : le trésor serait-il caché dans ce bois ? Quand j'étais petit, on me racontait en effet qu'un trésor était caché au pied de l'arc-en-ciel.
La route est mouillée, heureusement que mon vélo est équipé de garde-boue, la plus belle invention de l'homme qui se promène à vélo sous la pluie...
J'admire les lignes de cette vieille bâtisse avant de prendre le chemin de la maison, vent dans le dos !
Pourtant, j'ai eu bien du mal à rentrer à cause d'une crevaison de la roue arrière. Crevaison lente, dirait Jean-René Godard... Alors, j'ai regonflé à plusieurs reprises et je suis arrivé à La Ferté la nuit tombant.
Et hier soir, quand j'ai voulu réparer la crevaison en même temps que je nettoyais la machine dans un drôle d'état, impossible de trouver la fuite.
Chouette me suis-je dit : une réparation spontanée de crevaison, peut-être grâce à la Vierge de Lizines ? Avant d'aller me coucher, j'ai encore vérifié : ma roue arrière semblait toujours bien gonflée : Amen !
Aujourd'hui, après avoir "travaillé" toute la matinée, et même plus, avec Pascal à notre livre consacré à Paris-Brest-Paris (j'en parlerai bientôt...), je me décide à prendre la route vers 15H00. Le soleil printanier laisse présager une belle balade.
Mais quand je vais prendre mon vélo, la roue arrière est dégonflée : c'était bien une crevaison lente. Pas de miracle donc.
Jean-René a vaincu la Vierge Marie : il va me falloir changer la chambre à air !... et partir plus tard que prévu pour cette cent-vingtième sortie.
Petite promenade de 58 kilomètres qui me ménera vers Rebais pour un retour par la vallée du Petit Morin et Montdauphin.
Passant près de ce hameau, j'ai une pensée émue pour le chanteur disparu voici quelques semaines.
On peut trouver un bel hommage à l'artiste sur le blog "Encre violette" (en lien sur ce blog) au mois d'août 2011. 
Et en écrivant ce message, j'écoute Leprest :
"Il est deux heur' deux, deux, deux, deux...
C'est calamiteux, teux, teux, teux...
Si je mens je meurs
J'ai brûlé mes tunes, tunes, tunes, tunes...
Et là-haut la Lune, Lune, Lune, Lune...
Joue les croissants beurre
Devant l'épic'rie
Un Breton ramasse
Des feuilles de cél'ri
Et un vélo passe
Tous feux éteints
Rue Blondin Antoine écrivain..."
Et la Rue Allain Leprest, chanteur, où est-elle ?
Donc, cet après-midi, sur mon beau vélo-lo-lo-lo, j'ai chanté Leprest !
...admiré des potagers...
...tracé des lignes... pour rester branché, bien sûr !
...cherché la gare de Bellot qui n'existe plus depuis... bien longtemps. Mais de quand datent ces plaques que je m'acharne à prendre en photo ?
...regardé avec étonnement cette vieille fenêtre. Elle n'a pas encore téléphoné la petite dame qui propose de "remplacer vos fenêtres pour faire des économies d'énergie et pour protéger la planète..." Moi, elle me téléphone chaque semaine. A tel point que si je l'avais écouté à chaque fois, la petite dame, voilà longtemps qu'elle serait sauvée, la planète !
...et rephotographié le noyer d'Ormoy : il est pas beau ce ciel de Brie ?

3 commentaires:

  1. Très beau reportage !
    de mon côté, je pars avec mon épouse aujourd'hui dans les Flandres-Orientales (Oost-Vlanderen).
    nota, j'aime aussi ces vieilles plaques, ...que ne voient que les cyclotouristes ! (ceux qui regardent)
    A bientôt,
    Hubert

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  2. Je suis bien d'accord avec Hubert. On en redemande, des reportages comme ça !

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  3. Bonjour Heffe
    "Ami du Randonneur" J'apprécie toujours autant tes dessins...et je suis bien loin d'être le seul, je vais d'ailleurs vite mettre ton blog dans ma liste des blogs suivis sur http://jerandonne.blogspot.com/

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