vendredi 31 décembre 2010

Dernière sortie 2010 !

Je viens de terminer l'année 2010 par une cent cinquantième sortie de 33 km.
 Une petite balade avec Lolo et Pascal.
Et une dernière image pour 2010...
Mais c'est aussi l'heure du bilan :

  • 150 sorties
  • 12509 kilomètres de vélo
  • 3 Brevets de Randonneurs Mondiaux (200 300 & 600 km)
  • 1 Bordeaux-Paris randonneurs
  • 1 Levallois-Honfleur
  •  1 voyage à travers la France...

Ce qui donne dans un petit tableau :

MOIS
Nombre de sorties
KM
Janvier
10
658
Février
8
447
Mars
16
1343
Avril
17
1268
Mai
9
1478
Juin
8
1723
Juillet
21
1553
Août
17
1312
Septembre
9
872
Octobre
19
1082
Novembre
9
447
Décembre
7
326
Nombre de sorties
150

KILOMETRES parcourus en  2010
12509

A l'année prochaine !

jeudi 30 décembre 2010

Des images de 2010 sur le vélo... ou pas !

 Des sorties avec les amis Patrick et Pascal
 Le vélo de René Chardon
 Des vacances à Aix en Provence
 La montée du Ventoux enneigé. Bravo Lolo !
 Un BRM 600km avec le club de Château Thierry
 Une randonnée de 400 km avec Pascal un mercredi de juin
 Un BRM 300km de nuit organisé par l'ACP, avec Pascal, Nanard et quelques autres...
 Un Bordeaux-Paris, encore avec Pascal ! Bravo à toi, camarade... Beau boulot pour un "revenant" !
 Le Tour de France qui passe à La Ferté Gaucher. 



 Un voyage à travers "Ma France" (Hommage à Jean Ferrat) avec Lolo. 
Un article relatant Mon Tour de France 1959 dans la revue de la FFCT Cyclotourisme.
Une petite randonnée avec d'anciennes gloires du vélo.

Retour de vacances : Autoroutes !

Après quelques jours dans l'Aveyron me voici revenu dans ma froide Seine et Marne (en Aveyron aussi il faisait froid...) !
Pour y aller et en revenir, nous avons emprunté des autoroutes, il y en a de plus en plus ! L'A1, l'A2, l'A3 bien sûr... mais il y a aussi l'A19, l'A77 !
Et justement l'A19, je l'ai prise entre Sens et Montargis, et réciproquement : c'est une "Autoroute ECOLOGIQUE" ! Comment cela s'appelle déjà quand on réunit ensemble deux mots ou deux idées contraires ? Oxymore, oxymore, je crois... Donc l'A19 n'est-elle pas une autoroute "oxymorique" ? Ou bien alors, c'est vraiment une autoroute écologique parce qu'il y a peu de véhicules qui l'empruntent...
L'A77, quant à elle, se nomme l'Autoroute de l'arbre. Que l'on se rassure, il n'y a pas pas d'arbres au milieu de l'autoroute. Juste quelques plantations espacés le long de la voie. Pauvres arbres : 8 pommiers par-ci... 10 pins pleureurs par-là... Il y a même des séquoias géants, pas géants pour deux sous, mais peut-être qu'un jour ils seront vraiment géants... Un peu comme Robert Bidochon qui plantait des chênes centenaires... Et une autoroute "bidochonesque", une !
Il y a même une aire qui s'appelle l'aire du liquidambar... Alors je me suis renseigné (merci Wikipédia !), le liquidambar est un... arbre. Moi qui pensais que la prochaine aire serait l'Aire des Carambars (pour la rime), et la suivante, pourquoi pas, l'Aire des Chamallows... mais non, l'Autoroute des bonbecs n'existe pas encore ! Et elle n'existera jamais sans doute, à moins que "La pie qui chante" ne se marie en quatrième noces avec notre bien-aimé Président.  Mais l'air du temps serait plutôt à l'autoroute "Manger moins gras, moins salé, moins sucré mais surtout pas en conduisant"... Mais c'est trop long, et à la vitesse à laquelle on roule, on n'aurait pas le temps de lire. Remarquez, on serait obligé de repasser, ça leur ferait gagner encore plus de sous aux sociétés d'autoroute...
A propos d'aire d'autoroute, il y a sur l'A19 une "aire Philippe Rossi". Perplexité du voyageur. Généralement elles portent des noms se rapportant à un lieu géographique. L'aire de Chantecoq se trouve près du village de Chantecoq, l'aire de la rivière se trouve près d'une... rivière. Parfois un liquidambar vient nous intriguer ("l'aire con" c'est plutôt quand on est dans les bouchons ou quand on devient un naufragé de la route -je sais, je sais, je ne devrais pas me moquer...). Alors là-aussi, j'ai cherché sur Wikipédia et de Philippe Rossi, point. Serait-ce un fils caché de Tino ? Le type qui a éradiqué, en quelques années, les guichetiers des péages d'autoroute ? Celui qui a convaincu nos élus... (Le gouvernement Villepin, à l'époque, crois-je me souvenir. Il peut faire le malin à la télé, l'homme au croc de boucher... Il s'est roulé dans la farine, le garçon ! A moins qu'il ne soit toujours convaincu qu'il a fait réaliser une bonne affaire à la France... Vive la France !) Est-ce lui, donc, qui a convaincu nos élus de vendre les parts que possédaient l'état dans le sociétés d'autoroutes ? Je ne le sais pas.
Mais à la réflexion, je me demande ce qu'il a bien pu faire ce pauvre Philippe pour mériter cela : voir son nom donné à cette pauvre aire, au milieu de nulle part ? Car une aire d'autoroute, c'est un parking et des cabinets, surtout des cabinets... Alors passer à la postérité en donnant son nom à cela... Nous sommes bien peu de choses, ma brave dame...
En tout cas, elles nous font gagner du temps ces autoroutes et le temps c'est de l'argent, c'est bien connu : l'argent que l'on laisse à chaque barrière de péage... où l'on ne peut même plus dire "Bonjour" à une jolie guichetière saisonnière qui vous arnaque de 1F en vous rendant la monnaie, ni à un vieux guichetier alcoolisé qui vous rend la monnaie sur 50F au lieu de 20.
Depuis nous sommes passés à l'€, nous payons par carte bancaire, la vitesse est contrôlée AUTOMATIQUEMENT et "pour votre sécurité, cette autoroute est sous vidéo-surveillance"...
Nous vivons décidément, une époque moderne !

jeudi 23 décembre 2010

1959 : une année dans le Miroir...

Ouf ! Je viens de terminer de numériser toutes les Unes (et les quatrièmes de couverture) des "Miroir Sprint" et "Miroir des sports" parus en 1959.
A cette époque, le cyclisme était le sport le plus représenté en Une de ces revues... 
Soit 22 photos cyclistes en Une de miroir Sprint et 28 pour Le Miroir des sports (et je ne tiens pas compte des numéros consacrés au Tour de France !) pour une cinquantaine de numéros.
Ensuite, on trouve le foot, le rugby et la boxe.
Mais pas de photos cyclistes ce soir, non, des photos de...saison !
La meilleure photo de football de 1959 a été prise par le photographe tchécoslovaque Stanislav Tereba. Elle est parue dans Miroir Sprint du 14 septembre 1959.
Cette photo de Jean Jaffré, qui fut aussi un grand photographe du Tour, est quant à elle parue en quatrième de couverture du dernier numéro de Miroir Sprint de l'année 1959.

mercredi 22 décembre 2010

Cent quarante-huitième sortie : Tandem

D'ores et déjà j'ai parcouru en 2010 plus de kilomètres qu'en 2007. Et comme 2007 était le deuxième meilleur score de toute ma "carrière"...
Pour fêter ça, une photo d'art moderne prise à la Galleria Continua du Moulin près de Boissy le Chatel. C'est une galerie d'art contemporain qui expose des oeuvres et des installations d'artistes actuels. On aime ou on n'aime pas...
Laurence me faisait remarquer que les fauteuils ressemblent à ceux qui étaient exposés dans une autre installation au château de Blandy les Tours voici quelques mois... Je mène l'enquête !
Pour revenir à mon kilométrage 2010, il est de 12421 actuellement. Pas mal, mais loin derrière un cyclo (Je n'ose pas écrire "cyclotouriste"...) qui a parcouru cette année plus de 40 000 km en plus de 330 sorties ! . Il a en plus une vie de famille et une vie professionnelle. Il publie également un joli petit blog (pour le voir, il suffit de taper son nom : Olivier Buisson, sur n'importe quel moteur de recherche.).
J'avoue ne pas trop savoir que penser d'un tel stakhanovisme vélocipédique: envie (?), admiration (!), perplexité (...)...
Dans la description de son blog, il écrit : Vélo plaisir uniquement. Il vaut mieux, non ?
Dans le même genre "Fondu du vélo", j'ai appris par la lettre de l'Audax Club Parisien qu'un Seine et Marnais a réalisé en 2010 36 Brevets de Randonneurs Mondiaux ! Soient, 12 BRM 200km, 9 BRM 300km, 3 BRM 400km, 2 BRM 600km et 10 BRM 1000km ! En plus il a fait un Brevet de 1500 km. Soit un total de 19 000 km parcourus dans des organisations de l'
Audax Club Parisien. Bravo l'artiste ! je publierai sa photo sur ce blog après la remise de récompenses de l'ACP en janvier.
C'était la rubrique "Y'en a des plus fêlés que moi..."

Miroir des sports : Retour au TOUR 59

Ce soir, ce sont les unes de la revue concurrente à Miroir Sprint que je vais présenter sur ce blog.


Comme Miroir Sprint, Le Miroir des sports publiait à la mi-juin un numéro spécial de présentation du Tour, avec bien entendu la carte murale.








Le premier numéro que MdS consacre au Tour 1959, affichee en Une le héros de la première étape, non pas avec son directeur sportif mais avec la Miss locale qui lui remet le bouquet du vainqueur.







Le numéro 749 du lundi 29 juin 1959 montre le visage meurtri de Jean Anastasi qui fut contraint à l'abandon lors de l'étape Roubaix-Rouen.
















Les deux leaders de l'équipe de France tentèrent leur chance dans les étapes de plaine pour lâcher les grimpeurs, Gaul et Bahamontes, sans succès...
















Et au sortir des Pyrénées, ce sont ces deux grimpeurs qui font la une du Miroir des sports comme de Miroir Sprint. Pourtant ils n'ont pas encore course gagnée.
















Pour son attaque dans l'étape Albi-Aurillac, Anquetil fait encore la une du MdS n°752. Tiens, tiens, serait-il le favori de la revue ?
















Pourtant, après son numéro dans le Puy de Dôme, le doute ne semble plus permis : Bahamontes est celui qui a le plus de chance de vaincre.
















Dans l'avant-dernier numéro du Tour 1959, les principaux protagonistes de ce Tour sont sur la photo. La grande bataille des Alpes n'a pas eu lieu. L'Aigle de Tolède a construit sa victoire dans le Massif central avant de parfaire le travail dans la traversée du Vercors.






C'est le premier Français du Tour 1959, et madame, qui font la une du dernier numéro. Bahamontes, premier vainqueur Espagnol du Tour de France est en quatrième de couverture.












lundi 20 décembre 2010

Miroir Sprint : Retour au TOUR 59

Si je suis allé "picoré"  de-ci de-là dans les numéros de Miroir Sprint 1959 pour mon blog de l'an passé, jamais je n'avais pris le temps d'être plus complet. Et bien, j'ai commencé à scanner la revue ces jours-ci ! La météo m'a un peu aidé...
Je  présente aujourd'hui les unes des Miroir Sprint relatant le Tour 1959.


Comme chaque année au mois de juin, la revue édite un supplément qui présente le Tour à venir. Et naturellement la carte géante du Tour y est jointe, avec la liste des étapes sur laquelle on peut écrire les lauréats des étapes et les porteurs du maillot jaune.








Dès le jeudi 26 juin, le numéro 681bis raconte la première étape et publie la photo de chaque équipe au départ.
André Darrigade fait la une de la revue : vainqueur de la première étape du Tour en 1956, 1957, 1958 et 1959, il la mérite cette une !




Le lundi 29 juin, c'est un autre Français, Robert Cazala qui est à le une. Il a remporté l'étape de Roubaix et a ravi le maillot jaune à Darrigade.








Décidément l'équipe de France était en verve en ce début de Tour. Roger Rivière, vainqueur du Contre la Montre de Nantes affiche ses ambitions : il est candidat pour la victoire finale.







Pourtant, deux grimpeurs extraordinaires ne l'entendent pas de cette oreille et donnent un avertissement sans frais aux Tricolores dans les Pyrénées...









Dans l'étape d'Aurillac, le vainqueur du Tour 1958 est victime d'une grosse défaillance : Ah, la bosse qui grimpe de Vieillevie à Montsalvy !









Plus que jamais Federico Bahamontes, l'Aigle de Tolède est le grand favori de ce Tour après sa victoire dans le Contre-la-Montre du Puy de Dôme, d'autant plus que l'entente ne règne pas entre les leaders de l'Equipe de France.




Avant le retour sur Paris, Miroir Sprint rend hommage à un guerrier qui court pour une équipe régionale. La messe est dite : Bahamontes a course gagnée !







La traditionnelle photo du dernier jour de course nous montre le vainqueur et son dauphin, le régional Anglade. Qu'en aurait-il été si celui-ci avait couru en équipe de France ?







Quelques jours seulement après l'arrivée à Paris, le Miroir du Tour 1959 paraît... Un numéro traditionnel qui exista jusqu'à la disparition du Miroir du Cyclisme en 1994.

samedi 18 décembre 2010

Dans la roue de Freddy Maertens (7) : La suite de la saison 1977

Si Hinault fait la une du numéro 231 de Miroir du Cyclisme d'avril 1977, c'est parce qu'il vient de gagner coup sur coup deux grandes Classiques belges : Gand-Wevelgem le 19 avril et Liège-Bastogne-Liège le 24 avril !
Jan Raas avait réussi à damer le pion aux Belges en remportant Milan-San Remo et l'Amstel Gold Race (qui sera surnommée plus tard l'Amsteml Gold RAAS...).
Mais l'évènement, pour nous Français, en ce mois de mai 1977, c'est l'avènement du nouveau champion : Bernard Hinault ! Depuis 1966, et la victoire de Jacques Anquetil à Liège-Bastogne-Liège, pas un Français n'avait gagné une Classique belge... Alors là, deux en moins d'une semaine !
Sur cette photo de Jean Jaffré, notre nouveau champion suit trois Belges !
En effet, le cyclisme de 1977 (et en particulier les Classiques) est toujours dominé par les Belges.
Le poster géant de ce mois d'avril nous montre d'ailleurs les trois Géants des Flandres : De Vlaeminck, Maertens et Merckx.
Le 3 avril, Roger De Vlaeminck inscrit à son palmarès le Tour des Flandres.
L'exploit, c'est celui de Maertens que l'on voit au second plan : il a mené l'échappée pendant plus de 60kilomètres !


La faute, c'est celle de De Vlaeminck qui est resté dans la roue de son compatriote sans prendre un relais avant de le battre au sprint, comme sur cette photo dans le Mur de Grammont...












Le 7 avril, sous la neige, Freddy prend sa revanche en gagnant avec près de 3 minutes d'avance sur Moser la Flèche wallonne !
Le 17 avril, De Vlaeminck montre un autre visage en remportant son quatrième Paris-Roubaix. Il devient le recordman des victoires dans l'Enfer du Nord : il l'est toujours !
Le Gitan mène la danse devant  Maertens et Thurau.
De Vlaeminck a perdu sa casquette et la foule est au rendez-vous. 
La chute de Freddy Maertens : Aurait-il gagné sans cela ?
















Pollentier, le fidèle lieutenant, conduit la chasse. Maertens termine troisième à Roubaix. Jamais il n'a remporté cette Classique.












Malgré tout, même ces superbes photos n'arrivent pas à me donner envie de participer à la nouvelle épreuve cyclosportive Paris-Roubaix au printemps prochain !