jeudi 23 novembre 2017

Mon 200 du mois de novembre

Mercredi 22 novembre 2017
La météo annoncée pour ce mercredi étant fort clémente, j'ai décidé de faire mon 200 du mois ce jour.
Et j'ai choisi de le parcourir sur mon vélo Bianchi. J'ai hésité 5 minutes et puis j'ai tourné ma roue arrière pour remplacer le pignon fixe par la roue-libre : 200 bornes en pignon fixe, je n'en ai pas (pas encore ?) le courage. C'est déjà pas mal de rouler 200 kilomètres avec une seule vitesse, un 43 x 18 - soit 5,45 m par tour de pédale.
Je suis parti à 7h20, il faisait encore nuit. J'avais installé la veille un phare sur le guidon et un feu rouge sous la selle. J'ai également ressorti mon casque équipé de la lampe frontale et d'un feu rouge aussi : Près pour affronter l'obscurité.
Je n'ai pas eu à utiliser mon éclairage très longtemps mais le brouillard allait bientôt apparaître sur la plaine de Champagne.
J'ai bien cru que c'était reparti comme en octobre, mais non, la brume disparut rapidement.
C'est ainsi que j'ai traversé les Marais de Saint Gond sous le soleil.
Apercevant au loin la Carotte de Mondement, monument qui célèbre la Bataille de la Marne de septembre 1914.
Ensuite j'ai suivi la route touristique du Champagne.
A partir de Villevenard, j'ai roulé le long de la vallée du Petit Morin par Talus Saint Prix, Corfélix et Le Thoult. Normalement je devais ensuite rentrer vers La Ferté Gaucher pour déjeuner à la maison pour repartir faire une deuxième boucle l'après-midi.
Mais au lieu de continuer dans la vallée vers Montmirail, profitant de cette journée magnifique, je suis parti vers Condé en Brie et la vallée de la Marne. Je vais faire une seule boucle !
Chemin faisant, j'ai croisé l'itinéraire de mon "200 du mois de septembre" à Romandie. A Condé, je me suis arrêté à la supérette du village pour mon casse-croûte du midi et j'ai mangé au bord de l'eau. A ce moment, mon compteur affichait 105 km.
J'ai franchi la Marne à proximité de Mont Saint Père.
Jusqu'en 2014, les BRM 200 et 600 organisés par l'Audax Club Parisien s'arrêtaient dans ce village. Hélas le bistrot est aujourd'hui en vente.
La statue érigée en hommage au peintre Léon Lhermitte est toujours là.
Le moissonneur de la stautue fut peint par Lhermitte à la fin du XIXème siècle sur ce tableau intitulé "La paye des moissonneurs".
On retrouve ce même travailleur sur cet autre tableau.
Après une petite visite au bord de la Marne, j'ai repris la route pour affronter une belle bosse qui m'a permis de sortir de la vallée pour remonter sur le plateau picard. 
"La rivière se fraie à présent un chemin à travers une jungle d'arbres : saules, chênes, érables sycomores, aulnes, acacias. Les branches plongent dans l'eau, les ramures s'avancent loin de la berge."
Ainsi parle de la Marne Jean-Paul Kauffmann  entre Château Thierry et Dormans lors de son voyage "Remonter la Marne".
La bosse est longue et j'avoue que de temps à autre je cherche de la main le levier de changement de vitesse : mauvaise pioche. 
Je me repose un peu dans la petite descente qui me mène à Epieds. 
Je ne prends pas le temps de photographier le célèbre monument préhistorique de ce village : Le TUPU. Notons qu'il y a un monument identique dans un village voisin qui s'appelle Ucu.
Sur la route de Coincy, je remarque et m'arrête près de ce vieux pont de chemin de fer. Il se trouvait sans doute sur la ligne qui reliait Oulchy-Brény à Château Thierry de 1885 à 1938.
Cette petite statue située dans une niche au-dessus d'une porte de l'église romane Saint Martin de Bonnesvalyn  représente sans doute l'épisode célèbre de Saint Martin partageant son manteau avec un mendiant (qui, hélas, a perdu la tête sur cette oeuvre).
Il est 13h45 et je suis sur le retour, je ne devrais pas avoir de mal à rentrer avant la nuit.
Le vent est maintenant contraire mais il roule bien mon vélo, même si certains petits tape-cul avant d'arriver à Château Thierry m'obligent à lever le cul de la selle !
J'ai le temps d'admirer le coucher de soleil avant de rentrer à la maison. 
204 bornes au compteur, à une moyenne supérieure à 23 km/h, pas mal avec une vélo Mono-Vitesse...
Un bien joli parcours.

jeudi 16 novembre 2017

Ciel de Brie (6)

Jeudi 16 novembre 2017 - Saint Martin du Boschet (77)

mercredi 15 novembre 2017

Ciel de Brie (5)

Mercredi 15 novembre - Route de Saint Barthélémy (77)

mardi 14 novembre 2017

Ciel de Brie (4)

Mardi 14 novembre 2017 - Pigy (77)

jeudi 9 novembre 2017

Ciel de Brie (3)

Jeudi 9 novembre 2017 - Villiers les Maillets

mercredi 8 novembre 2017

VOYAGE 2017 : Huitième étape, l'arrivée à Limoges

Après une bonne nuit au calme, malgré une bonne averse au milieu de la nuit (ça ne va pas recommencer ?...), nous prenons le petit déjeuner au snack du camping et puis direction Limoges par de petites routes.
A Fursac, nous faisons une petite pause.
 En effet, le village a été joliment décoré à l'occasion de la fête locale.
Et moi qui allait passer à côté de ça... Heureusement Laurence a l'oeil averti.
Elle ne pouvait pas passer à côté de ce crocodile qui nage dans la Gartempe.
De vieux vélos sont aussi à l'honneur.
Nous continuons par une petite cueillette de mûres, la première de l'année !
Nous franchissons également le premier col de cette randonnée : il y en aura peu !
Et puis nous suivons le cours de la Vienne pour traverser tranquillement la ville de Limoges bien calme en ce dimanche après-midi.
Enfin allons planter la tente dans le jardin de Marcia et Michaël qui nous accueillent à Condat sur Vienne pour quelques jours.

 Quelques jours pendant lesquels le petit Pablo va nous faire découvrir, à vélo bien sûr, sa belle région.
A peine sommes-nous arrivés qu'il est déjà en tenue et je rajoute un petit prologue de 16 km aux randonnées prévues les jours à venir car Pablo est impatient de rouler. Voilà quelques semaines que son club a suspendu les entraînements : pas de sorties de club pendant les grandes vacances, maudites vacances ! ?
La Souterraine - Condat / Vienne (70 km)
 

mardi 7 novembre 2017

Ciel de Brie (2)

Mardi 7 novembre 2017 - Grand Marché (77)

lundi 6 novembre 2017

Ciel de Brie (1)

Lundi 6 novembre 2017 - La Grande Renoue (77)

dimanche 5 novembre 2017

VOYAGE 2017 : Septième étape - En route vers le Limousin...

Chemises et élégance masculine...
Après une bonne nuit passée au calme , le matin est un peu frais. Nous quittons ce camping de Migné vers 9h15 sans avaler notre traditionnel petit déjeuner, nous nous sommes contentés d'une banane et de quelques biscuits. J'avoue que je vais traîner ce manque jusqu'au repas de midi. Les années prochaines, peut-être prendrons-nous un petit réchaud et de quoi petit-déjeuner ?
Pourtant, par cette belle matinée, nous prenons tranquillement la direction de la vallée de la Creuse que nous rejoignons à Saint Gaultier où j'ai repéré une voie verte tracée sur l'emplacement d'une ancienne ligne de chemin de fer. Je vais quand même me renseigner à l'Office de tourisme où  mon interlocutrice me recommande de rester sur la route départementale, le revêtement de la voie verte laissant parfois à désirer.
 Nous suivons ses conseils et nous roulons jusqu'à Argenton/Creuse sur une jolie petite route.
Il est environ 11 heures lorsque nous arrivons à Argenton et nous avons largement le temps de faire une petite visite au musée de la chemise et de l'élégance masculine. Petit musée que Laurence avait depuis longtemps noté sur ses tablettes !
Ce musée situé au bord de la Creuse, est installé dans une ancienne manufacture de chemises.
Cela fera un musée "textile" de plus à la longue collection de Laurence.
Après avoir cadenassé nos vélos à l'entrée, nous partons à la découverte de l'élégance masculine, une seconde nature pour moi...
Ce musée est divisé en deux parties : une première qui montre l'évolution de la chemise et de l'habillement masculin à travers le temps et une deuxième qui reconstitue les étapes de la fabrication des chemises telles qu'elles étaient confectionnées voici peu ici même.
La visite se fait dans une ambiance feutrée et élégante, bien sûr..
Pourtant c'est la deuxième partie qui m'intéresse le plus.
 
On s'attendrait presque à voir entrer dans l'atelier les ouvrières après leur pause de midi. En effet c'étaient surtout des femmes qui travaillaient dans ces ateliers de confection ainsi que nous le montre une belle vidéo projetée dans le cadre de la visite.
En 1958, dans le département de l'Indre, soixante-six entreprises fabriquaient de la chemise. On en comptait seize à Argenton-sur-Creuse et à Saint-Marcel. En 2006, il n'en reste qu'une seule.
Le secteur de la confection était encore florissant dans le département de l'Indre en 1985. On y comptait 6000 ouvrières. En 2005, douze entreprises étaient encore présentes, totalisant 500 salariés. En 2017, il en reste une seule...
Bien sûr, il y a les traditionnelles machines à coudre Singer.
Mais il est également question de Barthélémy Thimonnier un des inventeurs de la machine à coudre. En 2012, lors de notre chasse aux cols, nous avions visité le musée dédié à cet inventeur de la machine à coudre dans le Beaujolais (à Amplepuis, je crois me souvenir...)
Après cette sympathique et nostalgique visite, nous allons pique-niquer au bord de la Creuse.
Aujourd'hui, nous avons acheté notre première "Formule" dans une boulangerie : Sandwich + boisson + pâtisserie. Cela nous rappelle le Tour de foot en 2014 !
Puis sous la chaleur de ce début d'après-midi nous quittons le département de l'Indre pour rouler vers la Creuse.
C'est une belle route qui continue à suivre la rivière mais qui ondule, qui ondule, qui ondule et nous mène laborieusement vers Eguzon où nous faisons notre pause bistrot de l'après-midi. 
Ensuite nous trouvons des routes plus petites, comme nous les aimons pour continuer vers La Souterraine où nous devons passer la nuit.
Hélas certains tronçons viennent d'être   gravillonnés -copieusement !- aussi choisissons-nous une route un peu plus grande pour mettre un terme à cette étape.
La Souterraine nous fait l'effet d'une ville quelque peu endormie par ce samedi après-midi estival.
Pourtant cette ville a fait la une de l'actualité avec la fermeture programmée de l'usine GM&S.
L'émission "Envoyé spécial", sur France 2, du 21 septembre montre bien ce DERNIER COMBAT
Dans quelques années, y aura-t-il un musée de la métallurgie à La Souterraine ?
Ouvriers : une espèce en voie de disparition ?
Le président Micron viendra-t-il l'inaugurer ?

Avec bien entendu tous ces petits marquis cravatés qui eux ne "foutront jamais le bordel"...
Et puis bientôt un musée du mépris de classe, du mépris ouvrier et il y aura une belle place pour le Jupiter de l'Elysée.
Dessin d'Aurel paru dans le Canard enchaîné du mercredi 1er novembre 2017
 Mais nous, ce samedi de la fin de juillet, nous allons dormir au camping "L'aquarelle" de la Souterraine.
 MIGNE - LA SOUTERAINE (74 KM)