vendredi 16 mars 2018

VOYAGE 2017 : Fin du voyage - Le long du canal...

Mardi 15 août 2017 

Decize - Clamecy - 116km

Après avoir hésité un peu, nous choisissons l'itinéraire le plus long pour parcourir cette étape, à savoir suivre la Véloroute qui longe le canal du Nivernais plutôt que la route. Et ce fut une bonne idée.
Pourtant nous en gardions un souvenir mitigé depuis notre précédent passage en 2010 où nous n'avions pas apprécié le revêtement du chemin de halage dans le département de la Nièvre.

Mais aujourd'hui ce fut un pur bonheur de découvrir l'écluse fleurie d'Evelyne, les voûtes de Colancelle ou l'échelle des 16 écluses de Sardy qui permet de passer du bassin de la Loire à celui de la Seine.
La maison fleurie d'Evelyne
Evelyne devant ses fleurs
Humour bourguignon...
Mais surtout, nous n'avons croisé aucune voiture. Le revêtement du sol est parfois limite, cela n'a pas changé, mais nous nous en sortons sans crevaison.

Encore une superbe étape !
Petit pont sur le canal !


Roulez, motards...


Ce soir, le camping de Clamecy, entre le canal du Nivernais et l'Yonne, nous semble bien calme. 


En plus, nous avons pu déguster un somptueux couscous (ou un tajine pour Lolo) et visiter la ville en nocturne.
Tourisme nocturne


De retour au camping à la nuit tombée, nous constatons que la quiétude est troublée par notre voisin ronfleur. C'est le seul défaut de ce camping.

Encore un endroit à noter sur nos tablettes.
Mercredi 16 août 2017 
Clamecy - Briennon/Armançon - 96KM

Ce matin, nous continuons à suivre le canal du Nivernais. Dès que nous entrons dans le département de l'Yonne, le revêtement du chemin de halage devient un enrobé impeccable. Un régal !
La traversée d'Auxerre en suivant la Véloroute est très facile malgré un fléchage qui laisse à désirer, ce qui n'était pas le cas jusque là.
 Ensuite il nous faut revenir dans la dure civilisation automobile. Après quelques kiklomètres à ce régime infernal, j'inspecte la carte pour trouver un chemin, plus long, mais moins encombré.
Ainsi arrivons-nous tranquillement au dernier camping de notre voyage, à quelques hectomètres de Briennon sur Armançon. Encore un camping bien calme...
Si la plus belle invention de l'homme est le vélo, la pire est sans doute la voiture (et le camion...). 
Voici quelques jours, je lisais dans l'excellente revue (suisse)"Cycle! magazine" cette phrase de Didier Tronchet (Auteur du "Petit traité de vélosophie") à propos de nos automobiles : "Jamais aucune espèce,dans l'histoire de la création, n'avait engendré son propre prédateur, avec autant d'enthousiasme."
A méditer... 
 Jeudi 17 août 2017
Briennon/Armançon - La Ferté Gaucher -118km
Nuit tranquille dans ce petit camping tout simple et nous prenons la route pour une dernière étape inédite par la forêt d'Othe, la plaine de Champagne et enfin la Brie.
Ce fut un joli parcours fait de bosses et de descentes avec un vent du sud-ouest qui nous a poussés durant la quasi-totalité de notre dernière randonnée. 
Une dernière étape qui ne compte pas pour des prunes.
Une journée de vélo presque parfaite, avec en prime une cueillette de prunes après le village de Planty. Prunes transformées en confiture dès le lendemain.
 Même le gravillonnage de certaines routes avant Pont sur Seine a eu une conséquence positive car cela m'a permis de constater l'usure (jusqu'à la corde!) de mon pneu arrière.

Pneu que j'ai tranquillement remplacé près du lavoir de Courtavant.
Ensuite nous avons terminé nos vacances par une petite pause «Goûter» à la chèvrerie de Villenauxe la Grande: Les vacances ont duré jusqu'au bout!
Nous avons même évité la pluie.
 VIVEMENT LE PROCHAIN VOYAGE !

jeudi 8 mars 2018

VOYAGE 2017 : Dix-septième étape - L'étape estivale

Lundi 14 août 2017
Au réveil nous n'en croyons pas nos yeux: le ciel est bleu, sans un nuage !

Vite, nous démontons la tente et partons prendre le petit déjeuner à Vichy. 
Attention aux pièges des pistes cyclables...

Vers 9H00; nous sommes sur la route, ou plutôt sur la Véloroute qui va nous faire traverser le département de l'Allier du sud au nord. Nous allons rouler toute la journée sur de petites routes de campagne.
En quittant l'agglomération de Vichy, je remarque le nom de cette rue :

Après Vichy et Montoire/Loire, je rétablis l'équilibre avec cet ancien secrétaire général du parti Communiste Français, dans les années 20, fusillé par les Allemands en 1942.
Ce dirigeant politique fut également coureur cycliste au début du XXème siècle ainsi que me l'apprend un article de la revue de la Fédération Sportive et gymnique du Travail (Sport et plein air) datant de 2010 :

"Les roues rouges
Lorsque les sportifs ouvriers fondent leur premiers clubs en 1908 , ils intègrent évidemment le cyclisme, mais interdisent les récompenses en prix ou en argent. Toutefois ils concèdent, ayant conscience de ce que peut représenter alors ce petit pécule, le droit à leurs adhérents de concourir chez les adversaires « bourgeois ». Pour illustrer ce fait, rappelons que le jeune brigadier Pierre Sémard, futur dirigeant communiste et héros fusillé de la résistance, arrondissait sa solde en participant à Valence à des courses..."
 C'était peu avant 1910 et Sémard (né en 1887) s'était engagé pour trois ans dans l'armée.

Francesca Solleville chante "Saint Pierre Sémard" dans un texte d'Allain Leprest :

"...Puis la guerre lâcha sa tenaille,
Entre les peupliers et l´eau,
Comme son pied longeait le rail
Il est devenu cheminot,
De camarade en compagnon
Ses mains à d´autres s´accrochèrent
Comme on accroche des wagons
Ah, le joli chemin de frères !...

...Pierre Semard, le jour se lève
Saint Pierre Semard,
Pierre Semard le jour se lève
Saint Pierre Semard,
La nuit fait grève."
 Toute la poésie de Leprest...

Dans la même ville de Saint Germain des Fossés, il y a également cette salle des fêtes. Elle n'est pas très nette cette photo ? "Espace culturel Fernand Raynaud". Fernand Raynaud passait ses vacances ici durant son enfance et il est enterré dans la petite cité auvergate, je viens de le découvrir.
Aucun rapport avec le vélo cette fois ? Pourtant sa biographie nous apprend qu'il quitta à vélo Clermond Ferrand durant la guerre de 39-45  pour rejoindre Paris afin d'y faire l'artiste.  C'est juste l'occasion de présenter une nouvelle fois ce sketch que j'adore...

Hélas, toujours (et de plus en plus...) d'actualité.
Le fantaisiste est mort dans un accident de la route en 1973.
Et bien sûr, comme nous sommes sur ses terres, nous ne pouvions pas louper cette salle :
Nous sommes à quelques encablure de Jaligny/Besbre où nous étions passés lors de notre voyage 2010.
Chez FALLET, entre Dornes et Lapalisse
Un récent billet sur le blog "A l'encre violette" commence par la différence que Fallet établit entre la bicyclette et le vélo (déjà citée ici). Je recommande la lecture de ce joli papier :
 A bicyclette avec (Encre) Violette
Aujourd'hui, pas de paysages grandioses, pas de monuments exceptionnels. Non, c'est juste une belle balade dans la France rurale, sous un soleil qui devient de plomb... enfin !
 Douce France !
Ce soir nous dormons dans un camping au bord de la Loire. Beaucoup de cyclistes campent ici. Nous croisons «la Loire à vélo» évidemment.
 Comme cette famille italienne, très bien organisée...

Demain, nous serons au nord de la Loire mais nous espérons que le beau temps va demeurer, au moins jusqu'à jeudi !
Vichy - Decize  (109 km )

vendredi 2 mars 2018

Les Forçats de la route

Le Tour de France à la Comédie française, du 21 février au 11 mars 2018 ? J'y suis allé le samedi 24 et je ne le regrette vraiment pas : quel beau spectacle !
Dans le cadre des "Singulis", Nicolas LORMEAU , sociétaire de la Comédie française a choisi de mettre en scène et de jouer "Les forçats de la route" d'Albert LONDRES.
Ces spectacles sont présentés ainsi sur le site de la vieille institution :
 "Les comédiens ont souvent en poche un livre, un texte avec lequel ils pérégrinent depuis longtemps. Les Singulis sont l’occasion de les découvrir dans une pratique rare pour les acteurs de la Troupe : le seul-en-scène."
Photo du programme du spectacle
En ce qui concerne Nicolas LORMEAU, il s'agit donc de ce petit recueil des chroniques qu'Albert LONDRES écrivit pour le quotidien Le Petit Parisien en suivant le Tour de France 1924.
Edition Le serpent à plumes
Douze papiers pour quinze étapes, réunis dans un petit ouvrage intitulé "Tour de France, Tour de souffrance" -la formule est d'Albert LONDRES dans son avant-dernière chronique  parue dans le Petit Parisien le 19 juillet 1924. Mais ce livre est plus connue sous le titre "Les Forçats de la route", terme qu'Albert LONDRES n'utilisa pas dans ses chroniques.
LONDRES ayant effectué une enquête sur les bagnes de Guyanne, l'analogie entre les coureurs du Tour et les bagnards de Cayenne allait de soit et depuis, la formule a connu un grand succès.
Photo du programme du spectacle
Seul en scène, Nicolas LORMEAU fait revivre de superbe manière l'épopée des Géants du Tour. Le décor est une chambre d'hôtel comme pouvait en occuper les suiveurs (et les coureurs) du Tour de France en 1924. Un lit, une chaise et une table de toilette, un chevalet où est posé une carte de France sur laquelle il trace tout au long du spectacle le tracé de ce Tour 1924. Sur le côté de la scène sont projetées des images de ce Tour donnant encore plus de réalisme au spectacle.
Photo du programme du spectacle
Il présente de belle manière son travail dans le petit livret d'accompagnement au spectacle :
AU-DELA DU RAISONNABLE

Oubliez le vélo ! Le vélo n'a aucune espèce d'importance ! Pour suivre l'épopée incroyable de ces 157 hommes partis en juin 1924 à l'assaut des 5 425 km et des presque 47 km d'ascension positive - dix fois celle du mont Blanc depuis le niveau de la mer - dans une course inhumaine que l'on nommait depuis 1903 « Tour de France cycliste », nul besoin d'avoir jamais posé ses fesses sur une selle. Personne n'a jamais demandé son brevet de pilote au lecteur de Terre des hommes de Saint-Exupéry qui raconte le combat surhumain de l'aviateur Henri Guillaumet contre la montagne...
 « Ce que j'ai fait, je le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait », s'écrit Henri Guillaumet revenu de l'enfer. « Ce que nous ne ferions pas faire à des mulets, nous le faisons », s'exclame, précurseur, Henri Pélissier, vainqueur du Tour 1923.

Ce qui fascine toujours dans ces grands exploits inhumains réalisés, à mains nues si j'ose dire, ce sont les ressources inimaginables - tant physiques que mentales - que ces héros parviennent à mobiliser, à arracher de territoires inconnus situés au-delà de la raison et au-delà de la souffrance. Ce qui nous porte, ce qui nous hypnotise, c'est la ténacité invraisemblable qui leur permet d'avancer jusqu'au bout... Jusqu'à ce qu'il n'y ait vraiment « plus d'huile dans la lampe ».

Qu'il y soit obligé, qu'il y cherche la gloire, qu'il y gagne sa vie, qu'il y fuie sa peine, qu'il y inspecte son âme, qu'il y sauve sa peau, il y a quelque chose de commun entre le soldat de la tranchée, le survivant de l'accident, le navigateur solitaire, le rameur de l'Atlantique, le marcheur du pôle Nord et le coureur cycliste se jetant à l'assaut du col du Galibier sur un vélo sans dérailleur - pas encore inventé en 1924 - sur une route ouverte - qui n'est d'ailleurs même pas une route mais plutôt un chemin rocailleux ! C'est cet « au-delà du raisonnable » que je raconte ici. Car la raison n'a rien à voir là-dedans : « Vous croyez que si nos mères se trouvent à l'arrivée pour nous donner la fessée, elles n'auront pas raison ? », s'exclame Hector Tiberghien après plus de vingt heures de selle et les 482 km de l'étape avalés ? Tiberghien n'a visiblement pas la réponse à sa propre question car le surlendemain il se lance sans hésiter à l'assaut des Pyrénées !
Alors oui, ceux qui me connaissent un peu savent qu'il m'arrive souvent de me retrouver le « cul sur un vélo ». Je ne cours pas : je me promène... Aux yeux des piétons, ces « promenades » de plusieurs dizaines de kilo­mètres - 75 en moyenne, mon record en solitaire étant de 111 km sur terrain plat - qui comportent souvent quelques côtes, quelques cols, apparaissent héroïques ! Aux yeux du plus petit coureur amateur, ces kilométrages et la vitesse moyenne à laquelle je les engloutis, au mieux font pitié, au pire font rire. Mais enfin, oui c'est vrai, j'ai trouvé ça très dur parfois le vélo. Je m'y suis souvent fait mal, cassé des os, déchiré les jambes, les bras, le visage, j'ai manqué de souffle, eu soif, faim, je me suis perdu dans la campagne, j'ai été poursuivi par des chiens de ferme - la gueule ouverte à quelques centimètres de mes mollets -, frôlé de près par des voitures pressées, j'ai crevé des pneus des dizaines de fois, perdu courage au sortir des forêts lorsqu'en montagne, d'un coup, la route du col se découvre devant vous...

Et pourtant, dès que c'est possible, j'y retourne ! J'y trouve le plaisir d'être dehors, celui du silence et de l'ennui. Je me promène et je révise ma géographie. Mais je ne côtoie rien de ce que les coureurs endurent, eux « ne font pas le Tour pour se promener, mais pour courir ». La seule question qui vaille est : « après quoi ? ».
Nicolas Lormeau
Miroir des sports n° 209 du 2 juillet 1924
L'épisode le plus célèbre de ce livre fut bien sûr l'abandon des frères Pélissier à Coutances que le journaliste conta dans sa deuxième chronique. J'ai d'ailleurs consacré un billet à cet épisode voici quelques années sur ce blog : Les nouveaux forçats de la route
Ce Tour de France fut remportée pour la première fois par un Italien, Ottavio BOTTECCHIA.
Caricature parue dans L'AUTO le 28 juin 1924
Dans la grande étape des Pyrénées , LONDRES décrit ainsi le vainqueur : "...Ce n'est pourtant que bien au-delà que j'aperçus enfin que quelque chose avançait : c'était le nez de Bottecchia. Et comme Bottecchia suivait immédiatement son nez, je mis enfin la main sur le coureur. Il marchait sans saccades, régulier comme le balancier d'une pendule, c'est le seul qui semblait ne pas faire un effort au-dessus de sa puissance. Il avait pris seize minutes au second, mais aujourd'hui il ne chantait pas."
Mais il n'est pas seulement question des champions, LONDRES parle également des petits coureurs, des suiveurs et des spectateurs. Une belle galerie de personnages que le comédien du Français fait revivre le temps de la représentation.
Spectacle au Studio de la Comédie française (Galerie du Carrousel du Louvre) jusqu'au 11 mars : Allez-y !

jeudi 1 mars 2018

VOYAGE 2017 : Seizième étape, VENI VIDI... VICHY

Le titre était trop tentant, alors...
 
Dimanche 13 août 2017
Pourtant la nuit fut difficile : il y en a toujours une durant ces vacances estivales. L'an passé ce fut Michel Sardou et son "Lac de Connemarra" qui me tint éveillé dans le Gers. Cette année c'est un groupe de footballeurs qui vint troubler mon sommeil. En effet, le camping était mitoyen au stade municipal et comme le terrain de foot de Sauxillanges était éclairé, une bande de jeunes vint faire un petit match en nocturne (Avant qu'ils n'arrivent, c'était le bruit de l'arrosage automatique du terrain qui m'avait empêché de trouver le sommeil pendant que Laurence, sans doute bercée par le doux chant de l'eau s'endormait rapidement).
Bien entendu, quand le match fut terminé, les footeux continuèrent leur soirée, arrosée par autre chose que l'arrosage automatique, au son de la musique et cela dura jusque tard dans la nuit.
Donc ce matin, j'ai une petite mine alors que Lolo, non. Même son chocolat a l'air joyeux !
Le début de l'étape est un peu humide. Il est passé où le soleil ?
 Heureusement, certains villages nous permettent de garder le sourire.
 Même moi !
Au mileu de la matinée, nous découvrons ce charmant village auvergnat et néanmoins, médiéval...
 Il n'y a personne dans les rues pavées.
Nous pouvons faire du tourisme comme nous l'aimons.
En ce dimanche matin, je peux même faire quelques achats dans une épicerie à l'ancienne : pas de photos hélas... j'ai pris le temps de discuter avec l'épicière mais j'ai oublié la photo. Tant pis !
 Ce village est décidément charmant.
Mais pourquoi les rues sont-elles vides ? Tout le monde est-il à la messe (c'est l'heure) ?
Nous ne nous en plaignons pas.
Sortis de la vieille ville nous comprenons que ceux qui ne sont pas à la messe sont à la foire : ici, c'est la grande foule !
Nous fuyons, c'est à Lezoux que nous prendrons notre pique-nique.
 Dans un jardin public à proximité de la mairie...
...et de la maison de retraite.
Puis nous reprenons notre remontée vers le nord en suivant un morceau de piste cyclable comme on sait en faire dans notre beau pays !
 Nous enjambons une autoroute.
 Nous franchissons des rivières.
 Nous faisons notre pause goûter à Puy Guillaume.
 Et nous filons par une jolie véloroute, qui a un petit air rétro, vers le terme de cette étape.
Ce ne sont pas des noms qui me font rêver...
Tout au plus nous font-ils rire quand, près de ces panneaux (Vichy & Saint Yorre, quand même ça ne rigole pas...) la fontaine affiche (Ici aussi !) le petit panneau traditionnel :
S'ils n'ont plus d'eau, qu'ils nous servent du vin ou de la bière !!
 Quand nous arrivons à Vichy, nous revenons à la civilisation automobile. Pourtant, des efforts ont été faits pour faciliter la circulation cycliste en cette ville et nous nous sentons moins en danger ici qu'en d'autres lieux.
 Vichy : ville splendide.
Que d'eau ! Que d'eau ! Décidément ce voyage est placé sous le signe de l'eau après tout ce qui nous est tombé sur la tête...
Il y en a même qui boivent de l'eau chaude, à tout prendre je préfèrerais de la bière tiède...
Après avoir récupéré un plan à l'office de tourisme, nous faisons un peu de tourisme à vélo, souvent à côté de nos machines d'ailleurs. En fait, nous serions certainement plus à l'aise sans nos machines mais le camping étant situé hors de la ville, nous préférons  nous promener ainsi. Sans doute si nous allions tout de suite planter notre campement nous n'aurions pas le courage de revenir en ville. Et nous découvrons cette superbe église Notre dame de malades. Si elle ne paie pas de mine de l'extérieur...
... l'intérieur est un ravissement.
Les peintures, les vitraux sont une explosion de couleur.
Encore une belle surprise.
En face de cette belle église, la maison natale d'Albert LONDRES est en cours de rénovation. Albert LONDRES, le reporter qui suivit le Tour de France 1924 pour le journal "Le petit Parisien" et fit naître la légende des Forçats de la route
Et le hasard faisant bien les choses, je viens d'assister à ce superbe spectacle : oui, le Tour de France à la Comédie française, je l'ai vu. Mais chut, je prépare un billet à ce propos.
Mais revenons à ce voyage 2017 et à nos pérégrinations dans les rues de Vichy.
Une belle ville, vraiment.
On comprend pourquoi certains avaient choisi d'y installer leur gouvernement entre 1940 et 1944. Il s'agit bien entendu du "Bon berger" (et que nous avons déjà croisé à Montoire) que chanta le grand Jean Guidoni.

Album Le rouge et le rose (1983, déjà...) - Paroles de Pierre PHILLIPE - Musique Yanis Spanos.
 "...Quand grand'mère finissait d'espionner les voisines
Derrière le frais voilage des rideaux de Vichy
Elle semblait inventer la nouvelle cuisine..."
Pour notre part, nous avons pris nos vélos pour aller planter la tente au camping d'Abrest. Pas de Sardou ni de footballeurs noctambules cette nuit, espérons-le !
Sauxillanges - Vichy/Abrest (97 km)