mercredi 31 janvier 2018

1000 BORNES en JANVIER

Le compte y est !
Voici quelques jours encore ce n'était pas gagné, et puis ce week-end j'ai beaucoup roulé. Alors quand, hier soir, j'ai vu qu'il ne me restait que 53 kilomètres pour franchir la barre des 1000 kilomètres en janvier, j'ai décidé d'y aller ce matin...
Sous la pluie et le vent ! Mais demain ce sera février... Alors, roule, camarade...
Heureusement, il n'a pas plu tout le temps et en plus, j'ai fait des zigs, un coup le vent dans la tronche, et des zags, un coup le vent dans le dos, aux abords du Grand Morin qui a repris un aspect plus amical (cela ne va peut-être pas durer.)
Donc, malgré cette météo hostile, j'ai réussi mon meilleur score pour un mois de janvier (1002 km) depuis 1982, année où j'avais parcouru 1300 km. Cette année-là, je sortais du service militaire et j'étais au chômage. J'avais réalisé 19 sorties dont la plus longue comptait 129 km, avec mes copains Yvon, Bernard, Philippe, Raymond, Philippe et Alain.
Cet entraînement assidu devait me mener vers la gloire !...
En ce qui concerne 2018, mes sorties furent bien humides et salissantes. J'ai donc utilisé surtout mes vélos équipés de garde-boue, ne sortant qu'une seule fois avec mon vélo à pignon fixe.
J'ai fait l'acquisition d'un phare arrière puissant (de marque BONTRAGER, pub gratuite) pour le jour et la nuit. Le phare arrière de mon vélo Le Vacon est branché depuis quelques semaines sur le moyeu dynamo ainsi je n'ai plus de soucis de piles à changer.
En cette année de pré-qualification pour le prochain PARIS-BREST-PARIS d'août 2019, je crois que du point de vue de l'éclairage je suis prêt.
Car nous pouvons d'ores et déjà nous projeter vers le grand rendez-vous estival 2019. Le compte à rebours est lancé. 

J'ai déjà dans la tête quelques challenges pour cette année 2018, dont certains en prévision du PBP 2019.
Car les places risquent d'être chères l'an prochain, pas tant d'un point de vue pécunier que du nombre de places disponibles.
En effet, si en 2015 la participation étrangère était déjà supérieure à la participation française, vieillissante...
...on constate une augmentation importante du nombre de participants aux Brevets de Randonneurs mondiaux partout dans le monde, et surtout en Asie. On peut penser que les 6000 dossards du prochain PBP nécessiteront au moins de participer cette année à un Brevet de randonneurs mondiaux de 400 km  pour pouvoir se pré-inscrire au début de l'année 2019.
En attendant, pour patienter tout en gardant le moral, on peut déguster du chocolat et je viens de découvrir celui-là :

mardi 30 janvier 2018

Mon 200 du mois de janvier

J'avoue que je commençais à ne plus y croire : avec cette météo pourrie, je ne réussirais pas à réaliser mon 200 mensuel.
Mais le ciel est devenu plus clément en cette fin de mois et j'ai pris la route samedi 27 pour une longue randonnée divisée en 2 boucles.
J'ai pris la route vers 7 heures dans la nuit et le froid avec mon copain Daniel.
Quand le jour est arrivé, c'est le brouillard qui nous a tenu compagnie et pourtant le soleil n'était pas loin.
Heureusement la décrue est là, aussi n'avons-nous pas eu à traverser de mare ni à faire demi-tour.
Le froid humide et pénétrant nous obligea même à faire quelques pas pour réchauffer nos pieds.
Au milieu de la matinée, entre Amillis et Fretoy, quelques groupes de cyclistes nous ont doublés.
C'étaient les participants à la première épreuve des Classics Challenge 2018 : Paris Provins - 102Km au départ du vélodrome Jacques Anquetil au Bois de Vincennes et puis traversée de la Brie.
On se souvient que j'avais emprunté une partie du parcours du Paris Epernay lors de mon 200 du mois de septembre.
Comme d'habitude dans les pelotons cyclos qui sillonnent la région parisienne (ailleurs c'est également le cas...), les "Men in black" sont nombreux.
Pourtant, malgré le règlement des "Classics challenge" qui précise que l'éclairage, avant et arrière, est obligatoire, beaucoup de cyclistes n'ont ni éclairage ni gilet fluo. 
Aujourd'hui c'est particulièrement dangereux, avec ce brouillard à couper au couteau, ils sont quasiment invisibles ces coureurs fantômes. Même si l'on trouve le gilet fluo inélégant, on pourrait au moins accrocher à la tige de selle un feu rouge. Je viens moi-même de faire l'acquisition d'un de ces nouveaux éclairages qui "pète" histoire d'être bien vu, de jour comme de nuit, par nos amis automobilistes.
Vers midi, nous avons accompli la première boucle du circuit.
Le GPS de Daniel a enregistré toutes les informations relatives à la première partie de ce périple.
L'après-midi, je repars seul vers la Champagne et plus particulièrement vers les marais de Saint Gond. Normalement sur cette photo, on devrait voir la carotte de Mondement mais le brouillard est toujours aussi épais.
Je m'approche lentement du mémorial de la première bataille de la Marne de 1914.
Mais ce n'est qu'au dernier moment que j'aperçois le moche obélisque (avis personnel...).
Je continue vers Broyes et son château qui domine la plaine de Champagne.
Ici non plus, il n'y a plus de boulanger. Les distributeurs automatiques envahissent nos campagnes. Je viens de lire qu'un distributeur automatique de viande venait d'être installé dans une commune du Nord...
Puis je passe jeter un petit coup d'oeil aux sources du Grand Morin à Lachy.
 Pas de crue ici !
Je termine cette randonnée sous les cris des corbeaux (à moins que ce ne soit des corneilles). Pour différencier la corneille noire et le corbeau freux, il faut, parait-il, observer leur bec : celui de la corneille est noir alors que celui du corbeau est blanchâtre. Cela ne nous avance pas beaucoup quand ces oiseaux sont en vol.
Terminant à la nuit tombée, je vois également un sanglier de fort gabarit traverser la route ainsi que quelques chevreuils que j'ai effarouchés.
La deuxième boucle de cette sortie compte 100 kilomètres. Cela me permet de franchir le cap des 200  bornes et d'inscrire une cinquième rando à mon Dodécaudax. Durant cette journée cycliste, j'ai rencontré un autre cyclotouriste qui participe à cette épreuve et qui était en train de parcourir son 60ème 200 consécutif ! Si je calcule bien, il a réalisé une randonnée de 200 km chaque mois depuis 2013 : des fois on se sent petit...

mercredi 24 janvier 2018

VOYAGE 2017 : Dixième étape, au pays de l'accordéon, le Bol d'or des Monédières

  Vendredi 4 août 2017
 Au programme de cette étape : le massif des Monédières en Corrèze. Cela nous fait faire un petit détour par rapport à l'itinéraire prévu mais nous ne pouvions manquer cela.
En effet, l'accordéonniste Jean Ségurel était originaire de Chaumeil, village au coeur du massif des Monédières en Corrèze, et il créa en 1952 le Bol d'or des Monédières, célèbre course cycliste remportée par les plus grands, Robic, Bobet, Coppi, Anquetil...
Après un petit déjeuner pris au snack du camping de Treignac où nous avons fort bien dormi, nous quittons la plage corrézienne.
Rapidement nous nous rendons compte que nous avons bien fait de nous arrêter ici hier après-midi.
En effet, nous sommes tout de suite dans le dur car une longue et difficile côte nous mène au village de Lestards.
Lestards, joli petit village bien calme.
Et un des derniers de France à afficher le panonceau "EAU POTABLE" sur sa fontaine !
Après une petite pause bien méritée, nous continuons l'ascension qui est plus douce maintenant et qui doit nous conduire au col de Lestards, enfin presque... 
...car nous avons bifurqué à quelques hectomètres du sommet pour prendre la direction de Chaumeil par le col des Géants. 
Nous roulons sur le circuit du Bol d'Or, en sens inverse de celui de la course.
Nous arrivons ainsi à Chaumeil par une belle descente avant de gagner la Maison de pays des Monédières , petit musée à la gloire de Jean Ségurel et du Bol d'or.
Bien sûr, un lieu dédié à l'accordéon et à la course cycliste, nous ne pouvons manquer cela !
La carrière de Jean Ségurel est retracée ici par quantité d'objets et de documents.
Le "TUBE" de Jean Ségurel c'est "Bruyères corréziennes" et l'émission ci-dessous est à regarder absolument !


Voici les paroles de cette chanson :
Sur le riant coteau, la bergère s'en va

Garder son blanc troupeau à travers la bruyère

Sur le riant coteau, la bergère s'en va

Nul souci dans son cœur

Pourquoi chercher plus loin le bonheur ?

Refrain :
Plus que les rues de Paris, elle aime ses bruyères
Car c'est là qu'elle a grandi au pied des coteaux jolis
Quand la bruyère est fleurie au flanc des Monédiéres
Qu'ils sont loin les soucis, qu'ont les gens de Paris.
La maison de Jean Ségurel, toujours habitée par son fils Alain
Par les beaux matins clairs, elle voit au lointain
Des vallons, des prés verts, et des étangs limpides
Par les beaux matins clairs, elle voit au lointain
Sur toutes les hauteurs
Les bruyères aux douces couleurs
au Refrain
La maison de Jean Ségurel
Elle chante à mi-voix en gardant son troupeau
De vieux airs d'autrefois, aux naïves paroles.
Elle chante à mi-voix, en gardant son troupeau
Les jolis airs anciens
Où vit tout le pays corrézien
au Refrain

Quelque gars du pays un jour l'épousera
Et tous deux dans la vie iront pleins de confiance
Quelque gars du pays un jour l'épousera
Oh, le calme bonheur
Au milieu des bruyères en fleur
au Refrain
Musique de Jean SEGUREL Paroles de Jean LEYMARIE

On peut reconnaître sur cette photo Yvette Horner, Aimable et André Vershuren qui animèrent tant de bals populaires dans tous les coins de France et de Navarre.
Car ces musiciens furent de très grandes vedettes au milieu du siècle dernier. Jean Ségurel a vendu 10 millions de disques de ses "Bruyères corréziennes" !
Et puis, il y a bien sûr l'histoire du Bol d'or mais... j'y reviendrai dans un prochain message.
Ce fut encore un moment fort agréable de ce voyage ! Merci à Mado et Michel de nous avoir signalé ce joli petit musée.
Ensuite nous sommes allés manger à l'auberge du village.
Auberge qui fut, je crois, celle des parents de Jean Ségurel.
Et puis nous sommes partis sur les routes de la Chiraquie. Nous avons même roulé sur le circuit du Contre la Montre du Tour de France 1998. C'était la septième étape du Tour : Meyrignac l'Eglise - Corrèze. Etape mémorable, non pas pour son déroulement sportif, mais parce que c'est ici que l'équipe Festina abandonna le Tour...

Et après ? Le cyclisme a-t-il beaucoup progressé depuis cette époque ?
Heureusement, il nous reste le vélo !...
Le clocher de Corrèze
...et les belles routes de France qui nous menèrent ce jour-là au bord de la Dordogne, au camping municipal d'Argentat.
Mais nous n'avons croisé ni Bernadette, ni Jacques Chirac.
TREIGNAC  - ARGENTAT  (79 KM)
J'avais prévu d'écrire un billet supplémentaire sur le Bol d'or des Monédières. Est-ce bien utile  ? L'ami Jean-Michel en parla déjà si bien dans un article qu'il consacra aux critériums sur son blog "A l'encre violette" (à consommer sans modération !) :