samedi 27 août 2011

Mon Paris-Brest-Paris 2011 : Paris - Villaines la Juhel.

J'ai choisi de prendre le départ libre à partir de 21H00, ainsi je peux assister aux départs des vélos spéciaux à 17H30 et des gros pelotons de concurrents qui s'élancent à partir de 18H00 pour boucler, comme moi, ce Paris Brest Paris en 90 heures maximum.
Les "lièvres" qui pensent réaliser moins de 80 heures sont partis à 16H00.
Tandems, vélos couchés et autres vélos spéciaux attendent patiemment le départ.
Ils sont venus, ils sont tous là...
Après le départ des vélos spéciaux, c'est donc aux vélos droits de s'élancer de 30 minutes en 30 minutes par pelotons de 500 concurrents. En tête du premier paquet, on reconnaît des cyclos de l'ACP : Didier et Richard.  
Une voiture ouvreuse et des motards accompagneront chaque groupe au début de l'épreuve.
Et c'est parti, mon kiki !





Le moment tant attendu est enfin arrivé !
La première échappée ?
En attendant les pelotons suivants, nous nous reposons un peu.
Prenant même le temps de poser pour la postérité...
Lily Herse, Championne des années 50 et 60, est présente au départ : toujours bon pied, bon oeil. Bravo madame !
Et le départ de 18 h30, je l'ai filmé :
AMBIANCE...
Enfin, après avoir mangé dans un restaurant près de la ligne de départ, vient pour moi le temps de me préparer.
Pour ce voyage de 1200 km, je serai accompagné d'un petit kangourou vert.
En effet, je participe à une action ayant pour but de distraire des enfants hospitalisés à l'Institut Gustave Roussy à Villejuif.
A l'initiative du club cyclo du Perreux sur Marne et de l'association Julien et Jonadev, une dizaine de cyclos seront suivis en temps réel sur internet par les enfants. Une visite est prévue en septembre afin de leur remettre les petites peluches et d'autres cadeaux.
Pour en savoir plus sur l'association : www.julienetjonadev.fr

Après les traditionnelles photos de famille avant le départ, il me faut gagner la ligne de départ où je dois retrouver Yves, de l'ACP, avec qui j'espère bien parcourir une grande partie de ce PBP.
A partir de 21H00, nous partirons par groupes d'une vingtaine en direction de Brest.
Je pars enfin à 21H30 dans un groupe où figurent Sophie et son vélo fleuri et Yves.
Bien vite je me rends compte que le choix de ce départ n'est pas des plus judicieux. 
En effet, alors que nos prédécesseurs ont pu traverser l'agglomération de Saint Quentin en Yvelines sans se soucier du code de la route, nous devons en revanche le respecter. Ainsi avons-nous dû stopper à une dizaine de feux rouges.
Deuxième inconvénient: l'hétérogénéité des  groupes fait que l'on roule bien vite en tout petits groupes, ce qui n'arrive que bien plus tard pour les pelotons de 500 ! 
Troisième inconvénient : n'ayant pas toujours de "point de mire" au devant de nous, il faut être très attentif au fléchage, d'autant plus que nous roulons, en grande banlieue, de nuit.
Pour moi l'équation est simple :
Départ libre = Mauvaise pioche !
Donc, très vite, Yves et moi nous nous retrouvons seuls, rattrapant de petits groupes éparpillés dans la nuit de l'ouest parisien.
Pourtant, quelques spectateurs sont restés sur le bord de la route pour nous proposer du ravitaillement et partager leur bonne humeur !
De même, près de Nogent le Roi, nous suivons quelques instants deux Brésiliens et une Brésilienne qui nous enchante en entonnant sans fausse note le fameux "Brazil, Brazil..." en dansant la samba sur son vélo !
Décidément, ce départ fut placé sous le signe de la musique car nous avons aussi rencontré à plusieurs reprise Laurent, de l'ACP, sur son vélo musical (Hélas pas de son ni d'images ...) ! 
Enfin, vers 3h30, j'arrive à Mortagne quelques minutes après Yves qui roule un poil trop fort pour moi.
Je prends le temps de faire un petit repas de nuit...
... et je commence à photographier les bénévoles...

...sans lesquels cette aventure serait impossible !
Je rencontre ici également Hervé du club du Perreux qui vient faire un petit coucou à mon kangourou !
Mais il faut reprendre la route. Et peu de temps après Mortagne, je n'arrive pas à suivre  mon compère dans une longue bosse : il va décidément trop vite pour moi. Nous ne nous reverrons plus...
Me voilà seul, après à peine 150 kilomètres de randonnée. Bien sûr, il y a du monde sur la route en ce petit matin mais ce sont pour la plupart des gens qui ont laissé partir les gros pelotons et qui vont leur petit bonhomme de chemin...
Il m'arrive aussi parfois de tirer dans ma roue des petits groupes de plusieurs cyclistes qui refusent obstinément de prendre le moindre relais... 
Entre Mortagne et Villaines la Juhel, je me demande ce que je suis venu faire dans cette galère.
Mais le jour est là, j'ai déjà 222 km dans les jambes et...
...je pointe à Villaines à 7H48. Le sourire des bénévoles fait plaisir à voir et...
...je vais prendre un bon petit déjeuner popur me requinquer...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire