vendredi 30 mai 2014

Mon compteur HURET Multito

Ouf ! J'ai repris le vélo hier. J'ai pris mon mal en patience et nous avons roulé, avec Laurence et Pascal, pendant une petite cinquantaine de kilomètres.
Une petite balade vers la Marne et ce petit village, un peu Gaulois, où un candidat à la mairie s'est vu ainsi accuser sur la place publique -sans faute d'orthographe... Quand j'avais entendu parler de cette inscription, j'avoue que j'avais été tenté d'aller rajouter : "MOI AUSSI."
En rentrant, j'ai démonté la roue avant de ma randonneuse qui était équipée d'un moyeu dynamo et le phare qui l'accompagnait. Je ne crois pas que j'aurai à rouler de nuit avant longtemps.
Et, tant que j'y étais, j'ai installé sur le vélo de mon boucher un compteur kilométrique, pas un GPS, non : le "cyclomètre HURET Multito" !
Facile à monter, facile à utiliser et pas moins précis que n'importe quel compteur électronique du commerce.
Je suis même allé chercher une vieille publicité pour cet appareil dans ma collection du Miroir du Cyclisme. Ce fut difficile mais j'ai trouvé !
Ainsi que ma mémoire s'en souvenait et après 2 bonnes heures de recherche à feuilleter, pour mon plus grand plaisir ma chère collection, je l'ai trouvée à la page 45 du Miroir du Cyclisme N° 267 de juin 1979.
J'avais 20 ans à l'époque (P....., 20 ans !), j'étais étudiant à l'IUT de Lorient et je venais de prendre ma première licence en 3ème catégorie à l'Union Cycliste Alréenne. Est-ce à cette époque que j'ai installé le fameux cyclomètre sur une de mes roues de vélo ? Je ne m'en souviens pas.

La voici donc cette fameuse licence...
Et en la regardant d'un peu plus près, je me rends compte que je n'étais pas en 3ème caté, mais "senior C". Et oui, il y avait cette année-là des seniors A, les meilleurs, des seniors B, et nous les seniors C, le plus grand nombre, les prolos du cyclisme amateur... Ceux qui faisaient le nombre dans les courses pour la plus grande gloire des champions, rêvant, secrètement, de se retrouver, un jour, en haut de l'affiche.
Je viens de feuilleter le petit cahier à spirales où je notais toutes mes sorties à vélo (En 1979, c'est le premier d'une longue série !) et toutes mes courses : pas très glorieux tout ça.
Si je regarde le mois de mai 1979, le mois où j'ai reçu ce Miroir du Cyclisme N° 267, je constate que j'ai parcouru 223 km en courses et 504 km à l'entrainement, souvent avec mes 2 potes Yvon et Hugues. Qu'est-ce que j'ai pu rigoler avec ces deux-là sur le vélo !
Soit 6 sorties d'entraînement et 2 sorties pour me rendre à l'IUT à vélo. Ce n'était pas du stakhanovisme...
En ce qui concerne les courses, en ce joli mois de mai 1979, j'ai participé aux courses d'Inguiniel le 1er mai [abandon au deuxième tour (temps infect)], d'Erdeven le 6 mai [Je perce au 72ème km], de Camors le 13 mai [ Abandon après 67km], de Carnac le 20 mai [après 84 km de course, je me classe 18ème] et de Baud Kermingor le 24 mai [abandon après 15 km].
Je l'ai dit : Pas très glorieux !...

Mais revenons à mai 2014...
Sur le moyeu de ma roue à boyau d'époque, j'ai d'abord monté la roue d'entraînement.
Ensuite, j'ai fixé le compteur sur le moyeu grâce à son support de fixation.
Tout cela ne m'a pas pris plus de 10 minutes et puis je suis allé essayer l'appareil.
Ne sachant pas sur laquelle des poulies (de la fameuse "Poulie double") mettre l'élastique, j'ai testé en me fiant au marquage de la DDE.
Pour 1km DDE, mon compteur indique 1,09 Km (soit 9 % d'erreur) quand l'élastique se trouve sur la petite poulie.
Pour tester la "grande poulie", demi-tour après remise à zéro du cyclomètre.
Cette fois, 1 km DDE correspond à 1,04 sur mon compteur (4 % d'erreur). 
Conclusion : c'est sur la grande poulie que l'élastique restera. Et comme je suis un honnête cycliste, je ferai une règle de 3 après chaque sortie avec mon beau vélo de course des années 70.
Je parle de mon beau vélo de course car en feuilletant mes Miroir, j'en ai vu de belles machines.
Ces deux randonneuses MOTOBECANE ne sont-elles pas magnifiques, équipées d'un triple plateau et du cyclomètre Huret ?
Et ce vent noir, quelle belle machine. J'achète !
J'ai également trouvé ce qui fut sans doute la première photo de Bernard Hinault dans le Miroir du Cyclisme.
Je boucle ainsi la boucle à propos de mon vélo rouge car, à l'origine, il est sans doute, peut-être, de marque Juanéda si j'en crois sa potence...
Tout CAMPA, sauf la potence et le cintre ! 
Pour finir, deux photos d'arbres, les chênes de Coucermont, déjà présentés ici.
 
Ne sont-ils pas beaux ? Encore et toujours...

4 commentaires:

  1. Content de te retrouver sur ton vélo.... C'est curieux comme la tête sur la photo de ta licence me rappelle quelqu'un!!!
    Et toutes mes félicitations pour ce nouveau compteur, ainsi que pour ton honnêteté de vrai sportif!!!

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  2. J'avoue : je n'ai jamais gagné le Tour de France. Cela se saurait de toute façon... Bonjour à Limoges !

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  3. La marque Huret à Nanterre l'entrprise où mon père travaillait dans les années 50...J'ai toujours son vélo équipé dérailleur "Huret" mais sans le compteur dommage!!

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  4. Mon père a travaillé dans les années 50 chez HURET à NANTERRE, j'ai toujours son vélo, équipé dérailleur Huret , beau souvenir...

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