mercredi 11 mai 2016

VIVE LE VELO ! Anquetil à la Une de Miroir du cyclisme ! 1966 (4)

Je profite d'une après-midi pluvieuse pour continuer d'explorer ce numéro du Miroir du cyclisme datant de 50 ans. Je propose même un voyage plus de 100 ans en arrière à la découverte d'un sprinter américain et d'un autre magazine dont j'aurai certainement l'occasion de reparler ici. Bonne lecture et bon... voyage !

La suite de ce numéro EXCEPTIONNEL, c'est un article de Jean Bobet qui publie pour célébrer notre beau sport, un petit dictionnaire des idées reçues à vélo.

"Parce que je suis du genre « qui fait plutôt court », le rédacteur en chef du « Miroir » avait cru bon d'insister pour me faire comprendre que je pouvais «m'étaler» sur la bicyclette, sa grandeur et sa pompe. Il ne savait pas alors qu'il prenait un risque démesuré car j'ai en réserve une véritable encyclopédie des idées reçues à vélo et j'aurais pu remplir trois numéros spéciaux avec mes seules histoires. Mais comme j'ai appris à me tenir en public, je n'ai ouvert mon dictionnaire qu'à certaines lettres, choisies au hasard, de mon alphabet cycliste."
  Il commence par la lettre "A" comme AVENTURE. Après avoir rappelé la première aventure du Dr Ruffier, il conte sa première grande randonnée cycliste sur ses terres bretonnes, dois-je rappeler que Jean Bobet est le frère cadet de Louison Bobet.
 Aventure : le risque et la contemplation
"J'avais seize ans lors­que j'accomplis, pour la première fois seul, plus de cent kilomètres à vélo. J'habitais alors un village de Bretagne (Saint-Méen-le-Grand), situé aux confins de l'Ille-et-Vilaine et des Côtes-du-Nord. Pour des raisons qui m'échappent et qui n'étaient pas seulement administratives, Saint-Méen-le-Grand était tourné vers l'Ille-et-Vilaine. 
Jean Bobet coureur cycliste, vainqueur du Circuit du Morbihan  en 1953
Un beau dimanche matin, je résolus de partir plein ouest, vers les Côtes-du-Nord. C'était ma traversée du Sahara et je n'étais pas sûr que les gens de Loudéac eussent la même allure que les gens de Rennes. Ma randonnée prit les dimensions d'une épopée et j'éton­nai tous les copains en leur certifiant que « j'étais allé de l'autre côté de Loudéac ». On pensait que j'étais bien intrépide. La vérité m'oblige d'ailleurs à préciser qu'en 1946, on était sevré de voyages depuis près de six ans à cause de la guerre.
Mais j'ai retrouvé le même plaisir de l'aventure et ce même parfum du risque à chaque étape difficile du Tour de France par exemple. Un coureur qui prend le départ de Briançon pour aller à Cannes, par 300 kilomètres de montées et de descentes, n'est jamais sûr d'arri­ver au port. Le soir, bien calé dans son lit, il ne dédaigne pas de jeter un coup d'oeil sur les risques qu'il a pris dans la course. Rien n'est plus enrichissant qu'un dîner de copains après une course de montagne. Chacun y raconte son aven­ture, tellement différente de celle du voisin.

Le vélo, c'est à la fois le risque et la contemplation."
 Le risque et la contemplation... belle définition du vélo, non ?
Ces routes de Saint Méen à Loudéac, sont celles que prennent tous les quatre ans les randonneurs du monde entier pour le Paris-Brest-Paris randonneurs. Route que nous avons également empruntée en 2014 à l'occasion du Tour de Foot.
Jean Bobet aborde ensuite la question du Coureur : Est-il un athlète comme les autres ?


Coureur ou athlète phénomène

"Le coureur cycliste restera-t-il un phé­nomène qui chausse des pantoufles tout au long de la semaine et enfourche une bicyclette le dimanche?

Depuis 50 ans, son comportement est dicté par des credo et des tabous. Ses connaissances scientifiques sont nulles. La science du cycliste n'est que mystère et superstition.

On a longtemps pensé que le cycliste n'était pas un athlète comme les autres et même qu'il ne devait pas être un athlète du tout. La culture physique — celle qui développe harmonieusement le corps et pas seulement les mollets et les cuisses — a longtemps été considérée comme une hérésie. Bref, on a cru que les données spécifiques de la course cy­cliste faisaient du coureur un individu à part, un phénomène. C'est faux. Avant tout, le cycliste comme le skieur, le na­geur ou le rugbyman doit être un athlète.

Il faudra un certain temps avant que ne disparaissent les notions ridicules (transmises de bouche à oreille) qui dic­taient naguère les moindres gestes des cyclistes. Le cycliste mangeait du beef-steak du matin au soir, n'avait pas le droit de marcher, encore moins de cou­rir sous peine d'offenser gravement ses muscles de coureur, s'endormait trois mois chaque hiver pour emmagasiner des forces. Et c'est ainsi que le cycliste fai­sait ses crises de furonculose et perdait deux mois au début de chaque saison pour éliminer des kilos inutiles.

J'ai vu des coureurs du Tour de France qui trimbalaient dans leur valise des cales de bois pour incliner leur lit selon des données précises. Les jambes en l'air, vous savez... Ils préféraient dé­lester leurs bagages d'une demi-douzaine de collants propres. L'hygiène, on connaissait peu...

On me rapporte que l'on voit encore des coureurs — bien qu'ils se cachent — accorder un plus large crédit à cer­tains médicaments plutôt qu'à des séan­ces d'entraînement sérieux. Et je constate chaque année que des gens redoutables par leur ignorance continuent impuné­ment à sévir dans les pelotons et dans les chambres.

La magie au service du phénomène, le cyclisme a failli en crever.

L'idée du coureur-athlète, qui vient à peine de naître, a besoin d'être entre­tenue et développée."

Cette question, aujourd'hui, ne semble plus de mise, tant on a mis un point d'honneur à "rationnaliser" la pratique du cyclisme. C'est peut-être ce qui fait que le sport cycliste n'est plus aujourd'hui un sport "populaire". On s'en remet de plus en plus à des programmes d'entrainement, du matériel qui mesure la fréquence cardiaque, les calories dépensées, les fréquences de pédalage... Le sport est devenu un produit, une marchandise, il faut faire marcher le commerce.
Il nous reste à nous, cyclistes pour le plaisir, pour de rire, cette Liberté de rouler, où l'on veut, quand on veut, à la vitesse que l'on veut...
Quant au cycliMSe, paix à son âme, les gens redoutables et ignorants sont toujours là. Le coureur-athlète que souhaitait Jean Bobet est le modèle, pour le meilleur et souvent, trop souvent hélas, pour le pire.
Nous sommes toujours nombreux à avoir "un petit vélo dans la tête", mais il ne m'étonnerait pas d'apprendre un jour prochain qu'un "champion" a gagné une grande course, de celle par exemple qu'Eugène Christophe gagna en buvant du Champagne (même si celle-là n'existe plus), en ayant "un petit moteur dans le pédalier" !
Ensuite, Jean Bobet, qui fut en son temps un "intellectuel du peloton" nous parle de son expérience de coureur-étudiant quand il préparait une licence de lettres à l'université de Rennes et qu'en parallèle il était coureur cycliste amateurs.


Equilibre : la tête grâce aux jambes


"Souvenir personnel qui ne doit rien à la littérature. Ma situation d'étudiant-cycliste me valut en 1950 d'être analysée par des spécialistes qui en firent large­ment écho dans les « Cahiers pédago­giques du second degré ».

En fait, j'étais étudiant à la Faculté des Lettres de Rennes. Grâce au cyclisme (catégorie indépendant), je pouvais payer mes études et m'offrir une vie confor­table. J'entends par là une bonne cham­bre et de bons repas.

Ma vie était partagée entre le cy­clisme et les études. Je me souviens que je pouvais m'entraîner deux fois par semaine. Le mardi soir (60 à 70 km), à partir de 18 heures et, donc aux chan­delles, et le vendredi matin (100 à 130 km). Je me souviens aussi que j'obtenais mon meilleur rendement intellectuel le vendredi après-midi. J'avais même cou­tume de repousser jusqu'au vendredi tous les travaux qui me paraissaient difficiles ou impossibles. Après l'entraînement du matin, je trouvais toujours une solution.

Ce double acheminement sportif et in­tellectuel a duré trois années pendant lesquelles j'ai préparé une licence de lettres et remporté un certain nombre de courses et notamment le champion­nat du monde universitaire.

On m'a souvent demandé comment je pouvais mener l'une et l'autre activité. Je n'ai jamais su répondre. La question était mal posée : je n'aurais sans doute jamais pu mener l'une de ces activités sans l'autre.

Et je trouve tristes les réponses de ces gamins de 18 ans à qui l'on demande ce qu'ils font et qui répondent « du vélo ».

« Mais encore ? »

« Du vélo. C'est pas possible de faire autre chose. »

A cette époque, le vélo était encore un sport de paysans et d'ouvriers. Aujourd'hui, il y a de moins en moins de paysans et d'ouvriers, alors...
Puis l'auteur revient sur les techniques d'entrainement de l'époque qu'il juge archaïque. 



Technique : à découvrir et à enseigner

Au cours des dix dernières années, le sport a évolué de façon fulgurante dans sa conception et dans sa technique. Para­doxalement — parce qu'il était naguère à l'avant-garde — le cyclisme n'a pas suivi cette évolution. Le cyclisme d'après-guerre, celui de Fausto Coppi, c'est déjà « le cyclisme de papa ».
 Poulidor, en 1966, s'entraîne comme Antonin Magne en 1926. Il « roule quand il fait beau ». Les cyclistes ignorent tout de l'entraînement scientifique. Ils « font des sorties ». Il est significatif que les sports pratiqués par les grandes nations sportives — Etats-Unis, U.R.S.S., Alle­magne — ont connu une évolution fan­tastique depuis la dernière guerre. Là, on a cherché, on a observé, on a tenté des expériences pour établir des mé­thodes d'entraînement. Les cyclistes, eux, continuent « à faire des sorties » pour se mettre en jambes.

Je suis personnellement convaincu que les vérités découvertes et appliquées en athlétisme et en natation sont parfaite­ment valables en cyclisme. Après deux années de réflexion, je suis venu à cette conclusion que la méthode de l'interval training, par exemple, serait bénéfique aux coureurs cyclistes.

Je suis convaincu aussi que d'autres découvertes restent à faire.

Mais le problème le plus urgent est celui de l'enseignement. Le cyclisme est pauvre en techniciens capables de four­nir aux jeunes un enseignement pratique sur le terrain. Les nouvelles dispositions prises à l'Institut National des Sports, pour la formation de moniteurs et en­traîneurs régionaux, ont prouvé l'inté­rêt que pouvaient porter les coureurs professionnels à cette importante ques­tion. Joseph Groussard et Jean-Claude Lefebvre ouvriront peut-être la voie-Mais pourquoi ne pas créer un brevet d'entraîneur de club ? Ce brevet per­mettrait par exemple à d'anciens cou­reurs de garder le contact jusqu'à 45 ans avec les jeunes.

Ces anciens coureurs pourraient, sans dommage pour leur santé, bien au contraire, contrôler sur la route l'entraî­nement des clubs dont ils auraient la responsabilité technique.

Alors peut-être ne verrait-on plus l'af­fligeant spectacle de ces gosses livrés à eux-mêmes et parfois abandonnés sur la route dans des états effroyables, je n'invente rien. Chaque année en février, je ramasse dans la banlieue Est de Pa­ris une bonne dizaine de garçons qui doivent faire peur à leurs parents lors­qu'ils rentrent chez eux."
Les prédictions de Bobet sont tout à fait raisonnables. En effet, quand tous les sports sont pratiqués en milieu protégé (un stade, un gymnase, une piscine), le vélo se pratique "à l'air libre". J'avoue avoir été un de ces gamins rentrant à la maison "minable" parce que j'avais été au delà de mes limites, trop loin, trop vite, trop soif et trop faim. J'avoue aussi y avoir pris goût à la liberté. Liberté que je n'avais pas quand je jouais au foot, d'autres qualités y étaient enseignées. 
C'est un mot que l'on pourrait ajouter aux deux du premier chapitre de ce dictionnaire : "Risque, Contemplation et Liberté", une belle devise pour la République du vélo !


Pour finir, Jean Bobet termine par la lettre Z -non, pas comme Zorro qui devait pourtant passer à la télévision à l'époque- mais comme Zimmerman (rien avoir avec Bob Dylan...). Arthur-Augustus Zimmerman, né en 1869, fut un grand pistard américain à la fin du XIXème siècle et au début du XXème.

La Vie au Grand air n° 211 du 27 septembre 1902
Pour sa première course en France, il eut comme adversaire au vélodrome Buffalo un certain Henri Desgranges.
Jean Bobet tient ledit Zimmerman pour le plus grand champion cycliste de tous les temps.
 zimmermann Arthur Augustus : Numéro UN jusqu'à preuve du contraire


(...)Cet Américain fut le premier cham­pion du monde de vitesse en 1893. La littérature qui entoura son nom et cé­lébra ses exploits pourrait manquer d'objectivité. Mais ses performances chiffrées sont fantastiques. Zimmermann, superbe athlète de 1,82 m, tournait les jambes à plus de 200 tours-minute ! Avec un braquet de 17 X 7 et des manivelles de 16,5 cm, il couvrait les 200 mètres en 12 secondes, les 100 mètres en 5 secondes 4/5.

Pourquoi cet exemple d'un athlète ca­pable d'une telle vélocité a-t-il été ou­blié ?

Je me le demande, car je constate qu'il y a 70 ans, ce diable d'homme détenait la vérité que l'on cherche en­core à faire admettre après une série d'erreurs et d'innombrables théories. Zimmermann était en 1895 le type mê­me du cycliste parfait sur lequel on risque de déboucher en 1970, après des études cliniques et des expériences en laboratoire.

Le journaliste Victor Brayer exagérait-il lorsqu'il écrivait : «  Je clame et pro­clame que le sport cycliste n'a jamais connu et ne connaîtra peut-être jamais de champion comparable à l'être d'ex­ception que fut l'Américain Zimmer­mann. » ?

J'ai voulu en savoir un peu plus sur ce Zimermman, alors je suis allé regarder dans "La Vie au grand air", journal fondé en 1898 par Pierre Laffitte. J'y ai trouvé les photos publiées ci-dessus à l'occasion de la venue du champion américain en France en 1902. A l'époque, les pistards étaient bien mieux considérés que les routiers. Les vélodromes affichaient complets. Les cachets des pistards étaient conséquents. Ils pouvaient se produire d'Australie en Amérique, et bien sûr en Europe.
Le champion américain était un pré-retraité du sprint lorsqu'il revint en France en 1902 pour quelques courses de gala.
 Le journaliste Paul Hamelle évoque son retour à Paris.
 [Je retranscris la suite de l'article.]

Avec les jambes et la tête Zimmerman possédait cet attribut le plus essentiel de l’athlète, le « cœur », le courage : selon l’expression anglaise « il ne savait jamais quand il était battu », ce qui lui arriva rarement d'ailleurs, mais ce qui lui arriva quelquefois pourtant, tous les cham­pions ont leurs mauvais jours. Il ne cherchait pas d'excuses alors, acceptait la défaite de bonne grâce, serrait la main de son vainqueur, et prenait sa revanche à la  prochaine rencontre.

Toutes les tactiques lui étaient familières.  A vrai dire, il n'eut guère besoin de tactique chez nous, pour vaincre :   sa supériorité écrasante lui permettait de battre tous ses  adversaires européens où, quand et comme il voulait. Qu'il s’envolât de loin pour gagner de dix lon­gueurs, ou bien qu'il attendit   les dernières foulées   pour régler l'adversaire d une roue, d'un pneu, toutes ses victoires  laissaient à l’œil  fasciné la  même   impression de facilité dérisoire. Qu'il devait être fort et sûr de lui, l'homme qui ne se dégageait qu'à   dix mètres de la ligne rouge pour gagner de justesse !

En Amérique, les Sanger, Ies Tyler, les Vindle lui firent la tâche infiniment plus rude. Le « grinder » y suffit pourtant et nul là-bas   n'a chaussé les souliers de l’homme qui dans une même saison, trouvait le moyen de passer le  poteau  101 fois premier sur 111 épreuves.



Il  faudrait un volume pour dire son   histoire,   qui est l’épopée de la piste, aux âges encore héroïques. Dans quelques jours, nous allons revoir le héros. L'idée de le rappeler est louable, je l'aurais souhaitée   plus   large. Il m'aurait   plu   —   mais l’entreprise    tentante    était sans  doute   irréalisable —  il m'aurait plu que, dans une résurrection totale du passé, on invitât à comparaître sur le ciment de Paris, devenu la capitale  du   monde cycliste, tous  ceux qui nous ont émus  jadis,  toute   la pléiade des ancêtres, et l'on aurait vu figurer, dans  un défilé unique vraiment, les Terront,   les  Fournier, les Lehr,  les Furnivall, Ies Osmond, les Sanger, se confondre dans une même commu­nauté de   gloire   amateurs et professionnels, tous ceux qui, à  un moment donné, ont illustré notre sport, tous les protagonistes en action, tous les pionniers de l'idée cycliste à son aurore! Quel glorieux cortège et significatif, ils auraient fait au plus glorieux d'entre eux !   Car, ainsi encadrée, la  figure de Zimmerman    n'eût    point  pâli, au contraire l

Résignons-nous à le voir seul. Aussi bien, il les résume tous : nul n’eût été aussi représentatif. Nous irons le voir, non pas à cause de ce qu'il fera, mais à cause de ce qu’il a fait, de ce qu’il fut et immuablement demeure au-dessus de   toutes   les   vicissitudes de l'arène : le sport de la roue fait homme !
M. et Mme Zimmerman, en "civil" à Paris en 1902
 Tout passe chez nous : les noms s'en­volent, les réputations qui semblaient les plus solides s'écroulent. Le bruit des acclamations saluant les ténors du ciment ne trouble pas longtemps les échos : tout ce tapage retombe au néant. En dehors de quelques érudits et de rares spécialistes, qui a jamais ouï le nom d'Osmond, l'égal pourtant du Yankee volant ? Le nom de BourilIon, le Zimmerman français s'effacera bientôt des mémoires infidèles.

Les gloires du cyclisme passeront, mais le nom de Zimmernan ne passera pas !
Paul Hamelle
Pourtant ce retour en 1902 sur la piste parisienne du Parc des Princes ne laissa pas de souvenir mémorable. Le journaliste de la Vie au Grand air est même sévère avec le "Yankee volant".

Durant ces années, le sport cycliste était un spectacle. Quand d'autres sports se pratiquaient entre gens de bonne compagnie, riches bourgeois et nobles désoeuvrés en quête de sensations fortes, le vélo était un spectacle populaire.


Au moment où Zimmerman affrontait  Jacquelin sur la piste du Parc des Princes, les organisateurs proposaient d'autres matchs de vitesse...
Le vélo, un sport populaire !
(A suivre...) 

1 commentaire:

  1. Ce numéro spécial est vraiment plein de ressources ! que de témoignages intéressants ! Je veux bien faire partie de cette république du risque de la contemplation et de la liberté ! Et c'est vrai que les jambes aident à faire "marcher" la tête, et réciproquement bien sûr ! J'ai découvert récemment la revue La vie au Grand Air : photos et articles passionnants datant de l'époque "héroïque" du cyclisme.

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