dimanche 27 octobre 2013

Voyage en train... La ligne La Ferté Gaucher - Sézanne

Voilà bien longtemps que je voulais "explorer" cette vieille  ligne de chemin de fer qui a été en partie transformée en Vélorail. En effet, on compte pas moins de trois tronçons voués à ces drôles de machines.
J'ai déjà parlé ici du Vélorail du Val du haut Morin qui va de Lescherolles à Meilleray. Les deux autres parcours se trouvent dans la Marne, entre Esternay et Neuvy pour le plus ancien, entre Belleau et Neuvy pour le plus récent.
Pour ma part, j'avais plutôt envie de retrouver le parcours des petits trains d'antan ainsi que je les ai évoqués pour la ligne allant de La Ferté sous Jouarre à Montmirail (http://montour1959lasuite.blogspot.fr/2013/05/voyage-en-train.html ) ou de Villiers Saint Georges à Esternay (http://montour1959lasuite.blogspot.fr/2012/03/quarantieme-sortie-chemin-de-fer.html ).
Alors, prenez votre billet et embarquez pour un petit voyage au XXème siècle. Un autre monde...
Départ de la gare de La Ferté Gaucher, ce jeudi 24 octobre vers 11H00.
Il y a moins de monde qu'au siècle dernier sur le quai de notre jolie petite gare.
Il faut dire que depuis quelques années, les trains n'y viennent plus.
La voie venant de Coulommiers est ainsi en "jachère"...
Les sièges sur le quai rouillent de ne plus voir de voyageurs attendant le train. Ah, la vieille Micheline qui partaient vers Paris...
Le parking à vélos est désespérément vide. 
Pourtant, avant d'être laissée à l'abandon par la SNCF, cette gare (et ses abords)  furent rénovés, mais aujourd'hui, plus de train ici.
Dans la direction de l'est, qui nous intéresse aujourd'hui, une promenade a été aménagée : "le val du haut Morin", prout, prout... Il faut trouver des noms qui fleurent bons l'authentique ! Il s'agit même d'un "espace naturel sensible"... Une ancienne ligne de chemin de fer qualifiée d'espace naturel : pourquoi pas ?
Et ma balade commence près de cette première maison de garde-barrière, le premier passage à niveau d'une longue série.
Espace naturel, donc, car la nature ici a repris ses droits. La ligne contourne la ville par le sud.
Un premier pont enjambe la route qui mène au hameau de la Bégonnerie.
Un premier panneau nous explique l'histoire la voie ferrée. Je résume.
Le tronçon allant de Gretz à Mortcerf  fut ouvert en 1863, celui allant de Mortcerf à Coulommiers, en 1863. Il fallut attendre 1881 pour que la ligne continuât jusqu'à La Ferté Gaucher puis 1885 pour aller à Sézanne.
Nous allons donc découvrir la partie la plus récente de cette ligne. En 1972, le trafic voyageurs y fut abandonné.
Après avoir passé le deuxième passage à niveau me voilà sur la partie de la coulée verte qui mène à la gare de Lescherolles d'où partent désormais les voyageurs du Vélorail.
Premier arrêt pour contempler la commanderie de Coutran.
Datant sans doute du XIIème siècle, cette commanderie des Templiers est depuis longtemps une exploitation agricole.
Et le panneau d'informations a été récemment vandalisé, triste siècle...
Je fais donc ici ma première pause, l'occasion de présenter le vélo qui m'accompagne pour cette promenade. J'ai choisi le VTT de Guillaume car je sais qu'une grande partie du parcours sera boueuse. Ce n'est pas le genre de machine que j'affectionne, d'autant que la manivelle gauche du pédalier se dévisse obstinément... Heureusement, j'ai pris la clé à pipe de 14 et régulièrement je resserrerai le boulon.
Et ce premier arrêt, après à peine plus d'un kilomètre, je le fais sur le premier pont qui enjambe le Grand Morin. En effet, la ligne suit le cours de notre belle rivière briarde dont le cours est fort sinueux entre La Ferté Gaucher et Esternay. Les ingénieurs qui ont tracé le parcours ont choisi d'aller au plus cours, aussi ligne enjambe-t-elle la rivière 11 fois sur les 20 et quelques kilomètres qui séparent les deux bourgs.
Ce premier pont est un joli ouvrage d'art qui surplombe la rivière d'une dizaine de mètres et qui me valut une première expérience de varappe avec glissade...
Quelques hectomètres plus loin, deuxième arrêt près de la ferme de Montgareux qui abrite aujourd'hui un centre équestre.
Ici, un passage sous la voie permet d'accéder au Grand Morin.
On a même pu y faire de la barque à une autre époque.
Il me semble même qu'une source se jette dans la rivière à cet endroit.
Me voici arrivé à la halte de Saint Martin des Champs,...


...hormis la petite véranda, la demeure du garde-barrière n'a pas changé.
Saint Martin des Champs domine la voie ferrée et le Morin. Un chemin descend du village...
...qui permet au piétons et aux bêtes de passer sous la voie pour accéder aux champs et à la rivière.
J'ai parcouru 3 kilomètres environ quand la gare de Lescherolles apparaît : le Vélorail du haut Morin démarre ici.
Les machines sont rangées à l'arrière de la gare.
La barrière a disparu.
...et la gare ne voit plus passer...
...les trains.
Et moi, il va me falloir suivre la voie sur mon beau VTT !
Oui, là-bas, au loin, il y a Sézanne et le bout de la ligne !
Quelques signalisations d'époque ont survécu, comme cette borne qui indique que je me trouve à 96 kilomètres de Paris-Est.
A chaque passage à niveau, on trouve également ce panneau sur la voie...
...et celui-ci sur le chemin ou la route quand le passage n'était pas gardé.
Un nouveau panneau me renseigne sur la grotte de la Pierre aux Fées qui se trouve à proximité.
ICI ? Je ne le sais pas. J'avoue que je n'aime pas trop les grottes ni les chauve-souris qui prétendument les habitent. JP l'Explorateur se contentera aujourd'hui de la ligne de chemin de fer !
Je vais quand même consentir à la traversée de ce petit tunnel.
J'en frémis encore !
Au passage à niveau de Cormeaux, c'est le premier arrêt pour les pratiquants du vélorail car ici ils doivent traverser une première route. Passage à niveau N° 72.
Et il me faut encore faire un peu d'escalade pour photographier ce deuxième pont sur le Morin...
...le Grand Morin, bien sûr.
Et me voici sous le village de la Chapelle, le hameau de Véronges se trouve au bord du Grand Morin, derrière moi, ce qui donna naissance à la commune de la Chapelle Véronges. Lorsque cette commune fusionna avec celle de Moutils, la nouvelle commune devint la Chapelle Moutils, ainsi disparu Véronges des annuaires administratifs.
Encore un passage à niveau, et une maison de garde-barrière. Combien de familles pouvaient bien vivre de cette ligne à son époque la plus florissante ? En vivaient-ils d'ailleurs ou bien était-ce une activité d'appoint ?
Moi qui adore les chiffres, je ne pouvais laisser passer cette borne...
Peu avant d'arriver au terme de cette première ligne de Vélorail, ce moulin en rénovation vaudra certainement le détour dans quelques mois.
Mais je pense  que sa roue ne pourra plus tourner car, sauf erreur de ma part, le bief a été comblé (sur la gauche).
Et la Brie ne serait pas la Brie sans ses silos à grains : ici, le silo de Pise...
J'arrive au terme de cette première étape, le vélo tout crotté, le terrain étant particulièrement gras le long de la ligne que j'explore aujourd'hui. 
Je ne regrette pas de m'être engagé dans cette "aventure" avec un VTT.
Me voici arrivé à Meilleray.
Le dernier passage à niveau du vélorail.
La gare est à vendre (avis aux amateurs !)
La bâtisse n'a pas changé. Tiens, ça pourrait faire un chouette petit resto : "Le buffet de la gare".
Avec une terrasse du côté...
...du Vélorail. Pourquoi pas ?
Mais il me faut continuer mon exploration, je ne vais pas bien vite et j'ai encore bon espoir d'arriver à Sézanne au milieu de l'après-midi. 
Je ne pourrai pas continuer le long de la voie qui devient une véritable jungle.
Même pas grave, je prends la route, direction Belleau (Prononcer "BEYO") où je retrouverai le vélorail N° 2.
Aujourd'hui, je ne suis pas embêté par le petit chien.
Obstiné que je suis, j'essaie de rejoindre à nouveau la ligne qui court juste là, derrière ce champ.
Mais non, décidément, impossible d'y faire du vélo !
Je suis maintenant dans la Marne.
Sur le parcours du vélorail de Joiselle qui doit s'interrompre quelque part là-bas vers Meilleray.
Pour ma part, je vais continuer vers là-bas sur la route qui suit la voie...
...et longe cette ferme qui ressemble à une commanderie de templiers mais qui, à-priori, n'en est pas une. Cela devait être néanmoins un bâtiment religieux à l'origine car cette ferme se nomme "Le couvent".
Et la voie continue son cheminement dans la campagne marnaise.
Le vélorail s'appelle "Cyclo-rail" ici.
Impossible de suivre la voie à vélo ! Trop de caillasses... 
Alors comme cette partie qui passe au bas de Villeneuve la Lionne m'est totalement inconnue, je décide de poursuivre ma balade à pied.
Je transforme cette randonnée à VTT en randonnée cyclo-pédestre ! 
De petits ponts sur de maigres rus...
...en ponts plus importants sur le Grand Morin, je progresse fort lentement.
Heureusement, il fait beau et la nature est magnifique.
Et je peux constater ici, et à maintes reprises, que cette ligne fut à une certaine époque équipée de deux voies.
Encore un pont...
...et un autre !
C'est dans ce secteur que la ligne joue le plus à saute-rivière !
Et les cailloux du ballast m'obligent à avancer lentement.
Une petite variante vient me poser question : 
quel est ce ru qui se jette dans le Morin ?
Et qu'un petit pont enjambe ?
Après avoir consulté la carte, je peux nommer le ru de Bonneval qui, après l'Aubetin, est l'affluent le plus important du Grand Morin.
Ouf ! j'arrive au bout de ma promenade à pied.
Ici commence le cyclorail qui va de Neuvy à Belleau.
Les machines doivent se trouver dans ce hangar.
La zone est en cours d'aménagement.
Une aire de pique-nique y est installée.
Mais à quoi pouvaient bien servir ces quais installés en pleine campagne ?
En tout cas, les marronniers sont splendides.
La voie est dégagée mais je choisis de continuer à vélo,...
...en empruntant la route qui suit le Grand Morin et la voie, qui passe une nouvelle fois au-dessus de la rivière.
Ici, c'est la première maison de garde-barrière que je vois dans un tel état de délabrement.
Je continue sur la route, traversant au passage le joli village...
...fleuri de Joiselle.
Puis je retrouve ma voie au passage à niveau 89 à proximité du village de Beauregard.
Je la laisse s'en  aller vers Neuvy et je quitte la vallée du Grand Morin par un jolie route qui monte, qui monte.
Avant de redescendre, tout de suite après le village des citrouilles...
...vers Montbléru, où la maison du garde-barrière est à vendre.
Je choisis de suivre ce petit tronçon vers Neuvy à pied. Ce qui me permet d'avoir cette jolie vue sur le village de mon camarade Pascal.
Ce deuxième vélorail s'interrompt : ici il faut faire demi-tour pour revenir à Joiselle.
Et voici le troisième vélorail, celui d'Esternay à Neuvy.
Au Tronchot, la voie ferrée, décidément facétieuse, enjambe à nouveau la rivière.
Au Tronchot, il reste environ 3 km jusqu'à Esternay. Allez ! je vais les faire à pied...

A cet endroit, devait se faire la jonction entre la ligne de La Ferté Gaucher et celle qui venait de Provins.
L'or automnal couvre la voie.
Me voici enfin à Esternay.
J'arrive au passage à niveau 101 vers 16H00, bien plus tard que je le pensais. Pas question d'aller à Sézanne aujourd'hui.
La gare est de l'autre côté de la rue...
Elle a été transformée et ne sert plus de lieu de transit.
Les trains ne circulent plus à Esternay.
Malgré les hauts silos à grains de la coopérative agricole.
Il me faut rentrer maintenant, par la route, sur mon lourd VTT dont la manivelle se desserre : Aujourd'hui, je n'ai pas été privé de "desserre"...
En passant à Courgivaux, je saisis ce fier coq gaulois qui va compléter ma collection. 
Et demain, après une bonne nuit de repos, je viendrai finir cette exploration ferroviaire sur ma confortable randonneuse. Je suis définitivement un "Bouffe-bitume" et ne serai jamais un "Mangeux d'terre" (il me faudra parler de cette chanson un jour futur, chanson qui n'a rien à voir avec le VTT...)
Vendredi 25 octobre, après-midi.
Je ne m'embarrasse pas de fioritures et gagne Esternay par l'ancienne Nationale 34.
Vers 15H00, je suis face à la gare.
Pas question d'emprunter une de ces belles automobiles garées près de la gare, c'est sur ma  randonneuse "Le Vacon" que je vais reprendre le fil de la ligne de chemin de fer.
Le café de la gare existe toujours...
...qui fut victime des combats de septembre 1914, comme bien d'autres villages de la région.
Ainsi les Allemands poussèrent-ils jusqu'à La Ferté Gaucher avant que la gare ne servent au transit et au repos des soldats français de retour du Front.
Pour retrouver la ligne de chemin de fer, je passe devant le château d'Esternay.
Construit au XVème siècle, son parc se visite, gratuitement, à la belle saison.
On peut visiter aussi le site internet qui lui est consacré.
Après avoir traversé la Nationale 4, je redescends vers le Grand Morin et trouve le premier passage à niveau gardé encore en place sur la ligne.
Et ceci s'explique car la ligne Esternay fut utilisé voici quelques années par un train touristique.
Il y a d'ailleurs un projet de reprise de ce train touristique comme me l'indiquait un commentaire paru sur ce blog en novembre 2012.
Photo prise en mars 2012 à la gare d'Esternay.
L'autorail a disparu de la gare d'Esternay. J'espère qu'il a été rapatrié à Sézanne et que l'été prochain, nous pourrons y voyager !
Il me faut à nouveau quitter la vallée pour atteindre le village de Chatillon sur Morin.
Pas de clocher à cette église mais un joli coq quand même.
Ce village fut également martyrisé au début du mois de septembre 1914.
La guerre des tranchées n'avait pas encore commencé.
Quelques kilomètres plus loin, je passe près du château de Bricot la Ville qui a été rénové ces dernières années. Voici quelques temps, il était en mauvais état et puis des travaux s'y sont déroulés, il doit plus ressembler à cette photo aujourd'hui.
La petite chapelle au bord de la route ne semble pas avoir changé non plus.
Un coq dodu y trône...
Ce chemin me mènerait à la ligne de chemin de fer que je suis toujours obstinément, mais je préfère continuer sur la route.
Je passe ainsi devant le bel étang de Bricot qui fut peut-être creusé au Moyen Age ? La légende situe la place de l'ancien village de Bricot ici...
Au Meix Saint Epoing, je trouve un deuxième passage à niveau gardé.
Le Meix saint Epoing : quel drôle de nom ! 
Qui était cet Epoing ? 
Une recherche sur ce saint ne donne rien sur le web. Mais sur la page Wikipédia consacrée à ce village, la seule note historique est la suivante : 
"Sur la carte de Cassini, Le Meix-Saint-Epoing est orthographié St-Epain."
Et un village d'Indre et Loire se nomme Saint Epain ! Eurêka !
"Saint Épain, fils de sainte Maure, converti et baptisé vers 390 par saint Martin.  Epain aurait été rattrapé par les troupes du roi des Goths et mourut martyr à Saint-Epain en Touraine."
Et pourquoi le Meix ?
Ce mot vient du latin "mansum", qui désigne la demeure du paysan et les terres qui sont nécessaires à le faire vivre. On doit prononcer "mê".
Les Meixipontains sont aujourd'hui au nombre de 250.
Si la gare est toujours debout,...
Elle est devenue une maison d'habitation située :
Et ici, je me suis plus particulièrement intéressé aux barrières.
Celles-ci datent des années 1970.
Elles étaient (et elles sont toujours ?) automatiques.
Les explications sont claires et nettes !
Quelques kilomètres plus loin, j'espérais bien rejoindre la ligne par ce chemin et pouvoir photographier le tunnel qui permet de quitter la Brie pour la plaine de Champagne. Hélas, cette barrière m'a empêché d'y accéder. Promis, lorsque je ferai le voyage par le train touristique, je la ferai cette photo !
Le tunnel doit passer quelque part là-bas...
Au village du Plessis, j'emprunte la route touristique du Champagne.
Je vais passer sous la voie avant d'arriver au village de Vindey.
Joli village au milieu des vignes dont la particularité est...
...la fontaine en forme de bouteille de Champagne.
Seul le coq semble avoir été changé.
Mon voyage touche à son but, Sézanne est en vue.
Un dernier pont de pierre qui...
...enjambe la voie et la gare...
..est en vue. Gare en bien triste état !
Cela semblait bien plus agréable voici 100 ans !
Au coin de la rue, le restaurant de la gare a été remplacé par ...
...le café de la gare.
L'avenue de la gare porte toujours le même nom.
Quelques arbres en moins.
Ouf, mon exploration est terminée. Il me faut rentrer maintenant avant la nuit.
La pluie me rattrapa à 15 kilomètres du but. Violente, elle me cingle le visage. Les automobilistes qui me doublèrent ou me croisèrent ont pu dire : "Quel cinglé celui-là !"
"MEUUUUUUUUH !"

7 commentaires:

  1. Bonjour.
    Une belle sortie avec de belles photos!!! Ça, c'est chouette!!!
    Allez, on enfourche le vélo et on te suit....A bientôt!!!

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  2. Merci ! Deux belles sorties, tu veux dire... la première pleine de boue et la deuxième pleine de pluie !
    Qu'elle est dure la vie du cycliste.

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    1. Je vous remercie pour ces belle photos dont une qui ma toucher plus particulièrement la maison de joiselle c est la ou j ai vecu toute mon enfance dans cette petite maison cela ma énormément touché j en ai encore les larmes aux yeux rien que de l avoir revue tout mes souvenirs on défilé d un coup un grand mercie pour cette photo

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  3. Je confirme le VTT, c'est ce qu'il y a de mieux - surtout pour la partie qui longe le vélorail de Lescherolles à Meilleray. Avec un vélo de route, c'est la galère même s'il y a des passages avec de l'herbe rase. Heureusement aujourd'hui il faisait beau et il n'avait pas plu depuis plusieurs jours. Le parcours est très agréable et fait découvrir la haute vallée du Grand-Morin sous un autre angle. Par moments on se prend à rêver du temps où les trains circulaient ou se croisaient sur les deux voies. Merci pour cet article.

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  4. Il y a quelques années, j'allais sur le parking devant la gare de Sézanne, chercher ma fille qui arrivait de château-Thierry par le car. Non seulement ils ont supprimé le train, mais maintenant aussi le car et je dois aller en voiture jusque Château Thierry.

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  5. Magnifique rendo que j'aimerais bien faire...
    Personnellement, j'ai fait le tracé de St-Menéhould à Revigny sur Ornain... belle balade mais les voies, hélas, ont été déposées, les ponts et les maisons gardes-barrières y sont toujours... Magnifique mais triste... Nous essayons de demander la ré-ouvertture de la Ligne 5... combat perdu d'avance!!!

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  6. super voyage, merci, ah nostalgie quand tu nous tiens...

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