dimanche 20 juillet 2014

Voyage vers la Normandie (1) : quitter l'Ile de France.

Comme prévu, nous avons roulé durant toute la semaine passée sur les routes de Normandie. Lors de ma première participation à la randonnée cyclotouriste Levallois-Honfleur en septembre 2008, Laurence s'était promis d'y venir elle aussi à vélo. C'est chose faite depuis jeudi. Mais au lieu d'y consacrer une seule journée, cette belle randonnée a duré 6 jours.
Départ le lundi 14 juillet au matin, sous un ciel gris qui ne me dit rien qui vaille : je me trompe car le soleil a brillé quasiment tout au long du voyage.
Nous avions prévu de faire beaucoup de camping aussi ai-je chargé mon vélo comme un mulet ! 25 kilos de bagages, qui dit mieux ?
Nous avons choisi de partir par le sud de la Seine et Marne et c'est au Chatelet en Brie que nous nous arrêtons pour notre premier pique-nique.
C'est le 14 juillet, aussi mangerons-nous au son des flonflons de l'accordéon. Un début en fanfare donc !
Avant d'aborder la forêt de Fontainebleau, nous franchissons la Seine. Le soleil tente une première apparition, nous commençons à nous sentir en vacances !
Arrivant à Chailly en Bière, je boirais bien un demi bien frais mais pour cela, il faudra attendre encore quelques kilomètres.
En effet, nous avons prévu une petite pause à Barbizon...
Nous croisons ici les premiers peintres de notre périple : il y en aura d'autres !
Barbizon, en plus des peintres et des cars de touristes japonais, c'est aussi le village où trône ce guerrier gaulois sur le monument aux morts (étonnant).
C'est aussi le calme d'une jolie église.
Aujourd'hui, contrairement à l'an passé, Laurence décide de ne pas écrire de carte postale (elle en avait écrit beaucoup dès notre première étape l'an passé et cela ne lui avait pas porté chance...), elle attendra quelques jours car il faut que notre voyage dure plus longtemps qu'en 2013 !
Nous continuons vers Milly la Forêt par les belles routes de Seine et Oise.

Nous voici donc à 56 km de Paris ND, dans la ville où vécut Jean Cocteau de 1947 à 1963... Peut-être est-ce  chez lui que venait Charles Trénet ?
Je reviendrai en Seine-et-Oise
Vivre chez vous comme un gamin
Et je mangerai des framboises
Dans le creux des nids de vos mains
Je retrouverai la petite chambre
Au papier peint bleu rose et vert
Et je réchaufferai mes membres
Durcis par le froid de l'hiver
J'irai visiter les hectares
De votre immense propriété
Et je jouerai de la cithare
Pour calmer vos anxiétés
J'irai me rouler dans la grange
Qui sent la pomme et le tracteur
Et j'écrirai des vers étranges
Qui seront dits par des acteurs
Je reviendrai en Seine-et-Oise
Vivre chez vous comme un gamin
Et je mangerai des framboises
Dans le creux des nids de vos mains
Ainsi s'écoulera la vie
Légère comme un écureuil
Et je ferai des économies
Passant chez vous trois semaines à l'œil
En Seine, en Seine, en Seine-et-Oise.
(Ce n'est pas le chef d'oeuvre de Trénet, mais je n'ai trouvé que ça pour accompagner les jolies plaques de Seine-et-Oise... Département qui n'existe plus depuis 50 ans environ, remplacé par le val d'Oise, les Yvelines et l'Essonne)
Mais le but de notre étape approche, ce soir nous dormirons au camping de Dourdan.
Et notre voyage aurait pu s'arrêter ici... A cause de ce panneau "Feu interdit".
En effet, l'idée (saugrenue) me prend avant toute chose d'aller nettoyer nos quatre gourdes. Pour cela, il me faut les sortir des porte-bidons et en prenant ceux de Laurence : Boum ! Je me cogne au fameux écriteau.
Cela saigne un peu, beaucoup... mais j'ai une tête de Breton. Alors, après être allé me faire soigner à l'accueil du camping, nous reprenons notre installation. Même pas mal !
Enfin, quand je dis "nous", je devrais dire Lolo car c'est elle qui installe la tente (comme d'habitude...)... loin du maudit panneau. On n'est jamais trop prudent !
Je me contente d'installer le pique-nique du soir (léger, léger).
Puis, après avoir couvert les vélos car la nuit promet d'être fraîche et humide, nous pouvons prendre un repos bien mérité après cette première étape de plus de 140 kilomètres.

1 commentaire:

  1. Merci pour cette jolie carte postale, on est toujours aussi heureux de vous suivre... Quant à ton coup de tête dans ce panneau d'interdiction, ça ne m'étonne pas. Tu n'aimes pas les interdictions, aussi raisonnables soient-elles!!!
    Alors, la prochaine fois, garde le casque un peu plus longtemps.....

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