dimanche 26 janvier 2014

PARIS-BREST-PARIS Randonneurs 2015 : Il faut déjà y penser...

Le samedi 25 janvier 2014, se déroulait la remise des récompenses de l'Audax Club Parisien à l'espace Charenton dans le XIIème arrondissement de Paris. Et déjà on y parla du PARIS-BREST-PARIS Randonneurs 2015, organisé par l'ACP depuis 1931 !
Le nombre de cyclos présents à cette traditionnelle manifestation de début d'année témoignait de l'intérêt que suscite cette mythique randonnée.
Et nous sommes tous repartis avec la plaquette de présentation et l'affiche de l'événement qui se déroulera l'an prochain.
L'affiche est superbe : ça donne envie, non ?
Et l'éditorial de la plaquette résume bien l'esprit de l'épreuve.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes quant au succès de l'épreuve.

Comme pour le PARIS-BREST-PARIS Randonneurs 2014, il faudra dès cette année se mettre en selle pour réaliser quelques Brevets de Randonneurs Mondiaux pour assurer sa qualification  en 2015.
En 2010, j'avais réalisé un BRM 200, un BRM 300 et un BRM 600 : Sur cette photo, le 600 en compagnie des cyclos de Château Thierry et  de Villers Cotterets, un excellent souvenir !
En 2011, ce système n'avait pas été indispensable pour s'inscrire, il en ira peut-être différemment l'an prochain. PARIS-BREST-PARIS Randonneurs 2015 semblant être une épreuve en vogue dans de nombreux pays étrangers, je pense notamment aux pays d'Asie où les participants aux longs raids cyclistes sont de plus en plus nombreux.
En 2015, comme lors des épreuves précédentes, une série complète de BRM sera indispensable pour pouvoir prendre le départ de la Grande randonnée du mois d'août ! 
Le contrôle de Joigny, lors du BRM 400 organisé par l'ACP en 2011. C'est ici que l'on se prépare pour la route de nuit !
Pour ma part, j'avoue prendre un immense plaisir à réaliser ces Brevets qui laissent une grande part à la liberté, à l'improvisation... et à la route de nuit !
L'agenda est déjà prévu, incontournable : pas de vacances au bord de la Méditerranée dans la deuxième quinzaine d'août 2015 pour de nombreux cyclistes.
Je parlais plus haut de la route de nuit, et c'est un point qui rebute nombre de cyclistes : la peur de l'accident, de l'endormissement.
Les éclairages ont été considérablement améliorés ces dernières années grâce notamment aux leds qui permettent d'économiser les piles tout en assurant un éclairage de qualité. Plus besoin de s'encombrer de deux kilos de piles de rechange pour pouvoir être certain de ne pas se retrouver dans le noir au milieu de nulle part.
Pour ma part j'installe un double éclairage à l'avant,  Le principal fonctionnant sur un moyeu dynamo, le deuxième à piles, ainsi en cas de panne, je ne suis pas sans rien. Bien sûr, je porte la lampe frontale qui est bien utile en cas de crevaison ou de panne et pour pouvoir bien lire les panneaux. A l'arrière, le double éclairage permanent me parait INDISPENSABLE. En effet, on ne se rend pas compte de l'arrêt d'un éclairage arrière. Au cours de ma désormais longue carrière de rouleur de nuit, j'en ai vu des cyclos sans éclairage arrière... et qui ne le savaient pas.
Et en effet, un des points forts de cette organisation, ce sont ces fameux contrôles qui permettent de concevoir le PBP comme une succession de petites étapes. Cela peut aider à tenir le coup...
Dans 88 kilomètres, c'est Fougères...
Et il y a aussi l'accueil, la gentillesse de ces centaines de bénévoles tout au long de ces contrôles.
Et puis les ravitaillements improvisés sur ces terres de vélo.
Et les encouragements tout au long de la route !
Une grande fête du vélo, quoi !
De tous les vélos !
Vraiment tous...
PARIS-BREST-PARIS Randonneurs, c'est aussi l'occasion de peaufiner son anglais (ou son hongrois ou son japonais... un vraie Tour de Babel !).
Et c'est l'occasion de me remémorer une savoureuse anecdote (Déjà racontée sur ce blog lors de mon récit du PBP 2011) ... 
Roulant en compagnie des camarades de Villers Cotterets et Château Thierry, nous avions rattrapé ce cycliste quelque part entre Fougères et Villaines la Juhel. Son vélo flambant neuf (équipé d'un moyeu Rolhoff, orthographe à vérifier...), ses bagages en toile, sa belle moustache et son cuissard SKY me firent penser qu'il était Britannique. J'engageai donc la conversation avec lui dans la langue de Shakespeare, enfin ma langue de Shakespeare à moi, apprise au CEG d'Etel (Morbihan), voici bien longtemps. M'ayant laissé patauger quelques minutes dans mon sabir incompréhensible, il me répliqua dans un français limpide : "Tu peux me parler en Français, tu sais..." Il était Lyonnais si je me souviens bien...
Et, quand on arrive vers Saint Quentin en Yvelines, en bonne compagnie, malgré les coups de mous, la pluie, le vent, la solitude parfois, on se dit que l'on sera encore là dans 4 ans... c'est déjà demain !
Alors, même si j'hésite encore, je vais quand même prendre quelque précaution et participer à 2 ou 3 BRM cette année...

2 commentaires:

  1. Ben ça en fait, du monde sur deux roues!!! On attend déjà, bien entendu, les photos des brevets....
    Quant au cycliste de la dernière photo, il ne correspond pas encore au critère de deux roues, mais il est en bonne voie...

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  2. Au fait, il est sympa, ton nouveau gadget pour les commentaires....

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