mercredi 3 juillet 2013

Petit bilan d'un mois de juin... cycliste !

1405 kilomètres parcourus le mois dernier, et uniquement sur mes vélos anciens (J'allais écrire "Vintage", mais j'avoue que je n'aime pas ce mot.). J'ai ainsi commencé à combler mon retard sur l'an passé même si j'avais encore plus de 500 kilomètres d'avance au compteur en 2012.
Voici une semaine, j'ai même failli imiter les coureurs du Tour de France avec quelques jours d'avance !
Mardi 25 juin : 21 kilomètres contre la montre...
Et personne pour commenter mon exploit... Jalabert n'était pas là !
1998, année terrible pour le Tour de France. Qui pouvait croire que Virenque et ses équipiers étaient les seuls à prendre de l'EPO ? 
Mais des gens ont gardé le pipi des coureurs du Tour de France de cette année-là dans des congélateurs ! Pour la science ? Pour le sport ? Pour la gloire ?
En tout, il y a un gars qui ne va pas bien en ce moment. C'est le gardien de nuit qui surveillait les congélos pendant toutes ces années. Il vient d'avouer à un collègue : "Il me semblait bien qu'ils avaient un drôle de goût les Mr Freeze que je croquais parfois pendant ma ronde de 2 heures du mat'..." Pauvre garçon...
Donc en 2004, on analyse lesdits Mr Freeze... Et, surprise, (pour qui, au fait ?), on décèle un paquet de pipis contaminés à l'EPO. Mais bien sûr, on ne dévoile rien, même les coureurs tricheurs ne sont pas informés ! Il faut attendre un commission sénatoriale pour apprendre que Jaja est dans le lot.
Des sénateurs qui se penchent sur le pipi, c'est normal, à leur âge... Prostate, prostate !
Et ils veulent dévoiler tous les noms, le jour de l'étape de l'Alpe d'Huez ! TARTUFFEsss !!!
Parce que, quand il s'agit de se montrer à la télé dans une voiture du Tour de France , ils sont les premiers, nos sénateurs. Font-ils pipi pendant l'étape ou attendent-ils le contrôle, à la fin  ?
En attendant, Jalabert n'est pas sur le Tour. Dommage... Je passerai sans doute pas très loin de chez lui dans quelques jours, son mon vélo chargé... de bagages. Si je le croise, c'est avec plaisir que je lui serrerai la pince.
Mais c'est pas tout ça, il me faut raconter mes aventures de la semaine dernière. En rappelant un vieil "exploit", c'était au mois de mai 2009 :
Le mardi 25, je me suis donc remis en selle...
...après avoir dégusté une Jenlain et terminé le pot de Nutella...
J'ai enfourché mon vélo rouge, vélo ayant appartenu à l'ex-coureur professionnel Henri Heintz, pour un chrono d'enfer... Mais tout de suite, il m'a semblé que je "n'étais pas dans le rythme"... Vent de côté, légèrement défavorable, j'ai affronté la longue montée de la route de Meilleray. Les jambes brûlent, le coeur s'emballe un peu, il faut "mettre un peu moins gros". Ouf, c'est le replat, puis la descente avant de se coltiner un autre tape-cul.
Après la descente sur Le Vézier, je vire à gauche et me prends le vent en pleine figure. Dur, dur, je commence à pédaler avec les oreilles.
A Montenils, je prends la direction du retour. J'ai passé la mi-course, le vent devrait me pousser un peu maintenant : je ne vais plus quitter la grosse plaque.
Le fameux second souffle, dont je parlais voici plus de trois ans : il est là, je l'ai trouvé.
La route est encore plus pourrie, elle fait quoi la DDE. Au fait, il est sénateur, je crois le président du Conseil Général de Seine et Marne. Jamais, il ne fait du vélo, le gars ? Pire que les pavés du Nord par moment (C'est la D215...). Peut-être qu'il préfère s'occuper du pipi des coureurs cyclistes ? Honte à lui !... Il me fait perdre au moins 40 secondes avec sa route "pourrite" !
Mais je ne lâche rien et j'arrive à la pancarte "La Ferté Gaucher" à fond la caisse. Top chrono !
1h 1mn et 48 s
Seulement 40 secondes de plus qu'en 2009 : Bravo ! Dommage que Jalabert n'était pas derrière moi sur sa moto.
J'ai bien mérité une deuxième Jenlain, dans un verre Primus à la gloire de Rik Van Steenbergen.
Après, je suis allé faire pipi... et j'ai bien tiré la chasse, des fois qu'un sénateur traîne dans les parages...

Mercredi 26 juin : deux demi-étapes, 
le matin une soixantaine de kilomètres avec Patrick et l'après-midi, presque 120 kilomètres tout seul, toujours sur le vélo Heintz.
Jolie balade vers la vallée de la Marne, pas question de faire une "perf'" aujourd'hui.
Je me balade.
Et je ne suis pas le seul...
J'en profite pour enrichir mes collections photographiques.
Des coqs de clocher bien sûr, comme celui de Montceaux lès Meaux...
... ou celui de...
Dhuisy.
Une nouvelle plaque de cocher,
un vieux panneau émaillé tout rouillé et...
...un poteau Michelin sur la RN 3 (déjà vu ici ?)
Mais je suis sûr de n'avoir jamais remarqué cet autocollant... Il a  même  y avoir une commission sénatoriale sur le sujet. Certainement aussi efficace que celle qui s'occupe du vieux pipi des coureurs : l'acier lorrain est presque mort, non ?
Et un arbre, bien sûr... déjà présenté voici longtemps : 
C'est bien le même !
Enfin, quelques bleuets pour terminer ce message...
Je n'ai pas souvenir d'une chanson des bleuets ?
Mais peut-être que si...
En tout cas, je me souviens de la chanson des Wampas à la gloire de Jalabert :

Jalabert est devant
Le visage grimaçant
Personne ne peut le rattraper
Jalabert est génial
Numéro un mondial
Toujours il sera le premier
Il pourrait tous les écraser


Mais heureusement il a pitié, oh yeah
Il les laisse quelques fois gagner
Pour ne pas les écoeurer
Jalabert est derrière
Malade et en colère
Ses jambes refusent de pédaler
Il repart à l'attaque
Vise la victoire d'étape
Ce soir il sera le premier
Il pourrait tous les écraser
Mais heureusement il a pitié, oh yeah
Il les laisse quelques fois gagner
Pour ne pas les écoeurer Wooh
Il pourrait tous les écraser

Mais heureusement il a pitié, oh yeah
Il les laisse quelques fois gagner
Pour ne pas les écoeurer
Jalabert est devant
Le visage grimaçant
Personne ne peut le rattraper
Jalabert est génial
Numéro un mondial
Toujours il sera le premier
Le tour il le gagnera un jour
Le tour il le gagnera un jour
Le tour il le gagnera un jour
Oh oui, oui ,oui

Bien sûr, jamais il ne gagna le Tour mais en 1992, pour son deuxième Tour, il ramena le maillot vert à Paris. 
Ces trois photos sont d'ailleurs extraites du Miroir du Tour 1992. Si quelqu'un possédait un Mr Freeze (même périmé) au nom de Miguel I. dans son congélateur, il peut écrire au Sénat...

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    C'est super bien écrit ce papier, un régal. Merci de nous faire partager ces moment suspendus dans le temps.
    Moi non plus je n'aime pas le mot "vintage". Quand il est connoté quelque part, on sait à l'avance que cela veut dire "plus cher". Un peu comme "bio".
    A bientôt
    Sylvie

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  2. Bonsoir. Tout d'abord, il me faut bien reconnaître que je n'ai jamais été fan de Mr Freeze, mais, depuis quelques minutes, c'est bien pire! Moi qui leur avais toujours trouvé un goût de m..., ben non, c'en était pâs!!! Enfin bon!(c'est juste une expression!), on n'est pas obligé d'en consommer!! Mais il est vrai que je ne comprends pas non plus la curieuse gestion de "l'actualité" urinaire du Tour 1998, ni celle de "l'actualité laborantine" de 2004. ('suis pâs sénateur, môi)!!!
    Mais en revanche, je connais une jolie chanson interprétée par Brassens (pas le vélo!) sur un album interprété au profit de l'association "Perce-Neige", créée et présidée en secret par son ami Lino Ventura: "Le bleu des bleuets".
    A écouter ici:
    http://www.youtube.com/watch?v=UzRk7Onedyo.
    Sur cet album, Brassens interprétait les chansons de sa jeunesse: un superbe disque à découvrir absolument!

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  3. J'oubliais, les paroles sont de Edmond Haraucourt, et la musique, de Marcel Legay.
    Lien Wikipedia:
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Brassens_chante_les_chansons_de_sa_jeunesse

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