mercredi 4 juillet 2012

Quatre-vingtième sortie 2012 : un petit air de grandes vacances...

Voilà près deux mois que je n'avais pas fait de grande sortie, alors j'ai profité de cette belle journée pour m'offrir 220 kilomètres de balade dans la Marne et l'Aube.
Je n'étais pas trop décidé ce matin à en faire autant car la météo annoncée n'était pas terrible. Mais pour moi, le vélo c'est comme le chocolat, j'entame la tablette, juste pour déguster un carré... Et puis j'en avale un deuxième, un troisième et toute la tablette y passe !
J'ai donc pris la route de Sézanne puis j'ai roulé sur la plaine de Champagne sur des routes que je fréquente peu mais qui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ne sont pas dénuées de charme, surtout avec ce beau soleil qui m'accompagne...
Eglise de Courcelles
Les petites églises servent de point de repère au voyageur, tant  le terrain est plat.
D'autres plus monumentales sont intéressantes par leur construction. La charpente de ce caquetoir (?) est presque une oeuvre d'art.
Quand le porche, dans sa simplicité, en est une (oeuvre d'art).

Tout comme d'ailleurs la porte latérale de cette église de Faux Fresnay (si mes souvenirs sont exacts...)
Ce pin dans la plaine fait également une fort belle sentinelle !
Malgré tout, face au vent, le temps peut sembler long  au cycliste solitaire. Un peu de lecture suffit parfois à me distraire...
Arrivé au village de Trouans, où trône ce beau tilleul, je décide de prolonger vers Sompuis où je dois pouvoir retrouver la tombe d'un homme célèbre.
 Ce qui me permet de compléter au passage ma collection de plaques de cocher avec  celle-ci : Magnifique, non ?
 Un vieux commerce aujourd'hui fermé offre encore quelques enseignes garanties d'époque !
 Le Cacolac existe-t-il encore ? (Et le Pam-Pam, hein, le Pam-Pam ?)
Cette réclame me laisse par contre dubitatif : Ricard + Denkadog = repas complet ?). Cela s'appelle manger dans un verre, non ?
Mais je continue ma route (la D98), hélas je dois faire demi-tour, je n'ai pas envie de me faire tirer dessus...
Sompuis, c'est là-bas, au bout de cette route.
Dois-je rentrer tout de suite ?
Non, je décide de faire le détour par...
Oui par le col de Laval : le premier col de la série de Lolo !
Mais avant d'arriver au sommet de cette randonnée, je continue mon tourisme sacré.


N'est-elle pas belle la croix de Grandville ?
A la sortie de Lhuître, cette girouette m'indique que bientôt j'aurai le vent dans le dos.
Avant de grimper vers le col de Laval, je décide de m'arrêter pour un petit casse-croûte (il est près de 14 H 00). Et je choisis l'ombre des arbres qui entourent la petit chapelle de Sainte Tanche : je n'ose imaginer que des parents aient pu prénommer (même au Moyen-âge ou avant...) leur fillette ainsi !
Le pique-nique fut vite expédié car je fus moi-même la proie d'une nuée de taons affamés. (Sainte taOnche, veillez sur moi !)
Les murs de cette petite chapelle sont constellés de graffitis comme ce Lemaur qui a écrit son nom au début du 20ème siècle !
Dans la traversée du village du Meix Thiercelin, un aménagement me met en joie. Enfin, ils ont trouvé une idée pas trop enquiquinante pour les cyclistes, ni pour les automobilistes respectueux du code de la route.
Ici pas de "gendarme couché", pas de "coussins berlinois", pas de "STOP" au milieu de nulle part, pas de chicane à la c.. !
NON, si les voitures entrent dans le village à une vitesse supérieure à 50KM/H, le feu tricolore se met au rouge et le monsieur (ou la dame) dans la voiture est obligé(e) de s'arrêter : j'ai constaté que cela marche !
Eglise d'Humbauville
 Avant d'arriver à Sompuis, je continue à m'intéresser à l'art religieux...
Entrée d'Humbauville
Mais, même là...
...c'est vers l'église que je me dirige.
Plus précisément vers le cimetière qui l'entoure.
Mais je trouve pas la tombe de Géo Lefèvre !
Des noms attirent mon attention : que celui-ci dut être difficile à porter... Mais de Géo Lefèvre point !
Le cimetière est petit pourtant et je repars bredouille sans même avoir photographié la plaque de la rue Géo Lefèvre ! Je n'évoquerai donc pas ici l'inventeur du Tour de France pour l'instant...
Déçu, je prends la route du retour où la moisson a commencé. Il a intérêt à avoir la télé dans sa mois' bat' le paysan qui récolte sur ces surfaces gigantesques...
Après Sommesous où je récolte une nouvelle plaque de cocher, je remarque que...
...le ciel se couvre vers les coteaux de la Brie.
Juste le temps de quitter mes lunettes de soleil et d'enfiler un vêtement de pluie et je me fais...
...rincer, encore une fois !
Et même deux fois ! Car après une accalmie, un deuxième orage gronde et...
...mouile, c'est la fête à la grosse nouille ! 

 Mais cela s'arrête assez vite, juste le temps d'être trempé... et j'en profite malgré tout pour augmenté ma collection de quelques plaques de cocher, à Broussy le Petit


...et à Reuves, me voici en terrain connu !










Et pour finir, l'humidité de mon appareil photo donne au marronnier de La Rue le Comte un flou presque artistique (mais non volontaire).
Quand je suis rentré à 19H20, j'étais presque sec...

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