mardi 26 septembre 2017

Mon vélo Bianchi, enfin !

Le 6 décembre 2010, j'avais publié ce message sur ce blog :
Il n'est jamais trop tard pour bien faire, n'est-ce pas ? L'émaillage que je devais refaire au début des années 2010, a été finalement fait en mars 2017, chez Le Vacon, bien sûr.
 En fait, je l'avais redescendu à la cave où je l'avais à nouveau oublié. A la suite des inondations de juin 2016, il est remonté à la surface...
Voilà ce que ça donne après le passage à la cabine de peinture.
Et j'ai décidé d'en faire un vélo mono-vitesse (dans les revues et à la télé, on doit dire "Singlespeed").
J'ai fait supprimer la patte du dérailleur arrière et les plots pour fixer les manettes de dérailleur. Le pédalier et les pédales Campagnolo a été conservé, un boitier neuf a été installé ainsi qu'un nouveau jeu de direction.

J'ai trouvé une belle selle Bianchi sur E-bay.
J'ai gardé le guidon mais j'ai remplacé la potence "Bianchi" qui était bien abimée, par une autre de marque 3TTT, offerte par mon ami Yves. 
J'ai acheté une roue arrière "Flip-Flop" sur l'excellent site "Le Cyclo.com" (Publicité gratuite).
Flip-Flop... Flip-Flop... Quèsaco ?
Il y a quelques semaines, je ne savais pas moi-même de quoi il s'agissait.
En fait, c'est une roue qui a un filetage de chaque côté du moyeu, ainsi on peut mettre 2 pignons sur la même roue. Si j'en crois Raymond Henry, auteur de l'ouvrage "Du vélocipède au dérailleur moderne", ce système fut mis au point par un ingénieur et cyclotouriste, M. Baujouan, en 1890. Il permettait au cycliste de disposer sur sa machine de deux développements : il lui suffisait de retourner sa roue pour obtenir celui de son choix. Ce système fut mis à l'honneur par les coureurs du Tour de France qui, avant chaque montée de col, retournaient leur roue arrière.
En 1933, on voit Speicher, le futur vainqueur, à l'oeuvre dans les Pyrénées.
 En ce qui me concerne, il ne s'agit pas de disposer de deux développements, mais d'un côté d'un pignon fixe de 18 dents.
Et de l'autre côté, une roue-libre de 18 dents également.
Ainsi je pourrai, au gré de mes humeurs, rouler en pignon fixe ("Fixie" en anglais) ou en roue-libre.
Mais pourquoi rouler en pignon fixe ? Parce que... tout simplement, j'ai envie d'essayer.
Lorsque j'étais coureur cycliste, en 3ème catégorie dans les années 1980, il était de bon ton de rouler en "Fixe" pendant l'hiver. Cela procurait parait-il de la "Vé-lo-ci-té". J'ai essayé comme tous les copains à l'époque et je ne garde pas de souvenir particulier des quelques essais que j'ai faits. Par contre, longtemps, le pignon fixe que j'utilisais est resté au fond d'une caisse à outils avant de partir... à la poubelle sans doute.
 Alors ? j'ai trouvé ça :
Les 20 avantages de l'utilisation d'un vélo fixie 
 Je ne suis pas convaincu mais... je veux bien essayer.

Ca, c'est déjà plus... fun.
 Par contre pas question pour moi de rouler de nuit à Séoul... Seulement quelques petites balades dans la campagne briarde
Et voilà le travail ! On notera que j'ai conservé les freins : les puristes n'apprécieront pas, mais j'avoue que je préfère avoir cette sécurité.
Une première sortie de 48 kilomètres laisse augurer un bel avenir à ce vélo malgré quelques réglages à apporter, à suivre...

1 commentaire:

  1. Au moins, tu ne seras pas embêté avec le réglage des butées de dérailleur!!!
    Je vous souhaite de belles balades, à toi et à ta nouvelle petite reine!!

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