dimanche 23 août 2015

Mon Paris-Brest Paris 2015 : La veillée d'armes

Je dédie ce récit à Marc et à Hervé qui n'ont pu être de la fête cette année : vivement 2019...
Comme en 2011, tout a commencé le samedi de bon matin. En effet, je suis allé donner un coup de main pour la vérification des vélos. Et tout cela se passa dans la joie et la bonne humeur, d'autant plus que l'ami Marc était à mes côtés. Même s'il ne pouvait pas prendre le départ de la randonnée pour des raisons de santé, il a tenu à être là malgré tout.
Après avoir soumis leur machine au contrôle des bénévoles de Saint Quentin, j'ai tamponné les feuilles des concurrents de ce 18ème PBP afin qu'ils puissent aller retirer leur carnet de route, leur puce électronique, leur plaque de cadre et leur gilet fluo : il faut tout ce paquetage pour accomplir le Paris-Brest-Paris !
Si dans les jours qui viennent ce sont les jambes qui vont fonctionner...
...ce samedi, ce sont les bras qui tournent, pour indiquer aux cyclos le cheminement à suivre pour continuer le parcours.
Un vrai sémaphore !
Il m'a fallu également user beaucoup de salive pour donner des explications, souvent dans un anglais... approximatif :
"Leave your bike in the park behind... and go inside the "vélodrome" to take all the paper you need..."
Promis, je vais me mettre sérieusement à l'anglais pour 2019.
En 2011, je me souviens avoir fait un grand reportage sur les machines présentes au départ du PBP. Cette année, j'y ai prêté moins d'attention.
Pourtant, certains engins méritaient que l'on s'y intéresse, comme ces deux vélocipèdes du début du vingtième siècle pilotés par des Italiens.
Ces drôles de machines, quelque part entre la bicyclette et la trottinette, étaient également étonnantes.
 "ELLIPTIGO", c'est le nom de ces machines. Pourquoi pas ?
Bien entendu, il y avait le lot habituel de vélocars, vélos couchés, tandems... sans quoi le PBP Randonneurs ne serait pas vraiment ce qu'il est.
Il y a aussi de drôles de maillots,
des cyclottes élégantes,
et de bons copains que l'on a plaisir à revoir ! N'est-ce pas, Alain ?
Mais il me fallait aussi aller chercher mon matériel pour la route à l'intérieur du vélodrome national.
Heureusement, à l'heure à laquelle je suis passé, il n'y avait pas foule.
Sur le parvis, les groupes de cyclos venus de la terre entière se faisaient photographier.
Pour ma part, j'étais prêt pour le départ de mon cinquième Paris-Brest-Paris Randonneurs.

1 commentaire:

  1. Ce n'est pas la peine de te préciser que l'on attend avec impatience et intérêt ton reportage sur cette épopée!!!

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