dimanche 9 juin 2013

Sorties estivales...

ENFIN ! 
Le soleil nous réchauffe depuis le début de ce mois de juin !
Ce fut l'occasion de trois belles sorties cette semaine.
Dimanche 2, Laurence et moi, nous sommes partis vers la Marne pour une centaine de kilomètres.
Le vent nous gêna beaucoup jusqu'à la Marne gonflée des eaux tombées sur nos pauvres têtes ces dernières semaines...
Mais à partir de Jaulgonne, le vent nous a poussés pour suivre la vallée,
...de Mont Saint Père à Château Thierry, 
...nous avons donc suivi le cours de l'affluent de la Seine.
Jusqu'à Nogent l'Artaud où nous avons fait une petite pause au bord de l'eau...
...avant de prendre le chemin du retour pour afficher une centaine de kilomètres au compteur.
Mercredi 5 juin, c'est avec les copains que je suis parti rouler.
Nous choisissons de rouler vers la Seine .
Une entrée en Seine pour Pascal en quelque sorte puisque c'est sa première grande sortie de l'année !
Le temps est beau, le vent ne nous embête pas trop, la bière est fraîche : Elle n'est pas belle la vie !
Ce "merlan" à l'esprit créa'tif (il y en a d'autres...) entretint un instant notre bonne humeur. Mais ça roule, ma poule, et j'ai à peine le temps de dégainer mon appareil...
Je me rends ainsi compte que les cycles Peugeot semblent avoir définitivement disparu de Romilly sur Seine ? Fabrique-t-on encore des vélos en France ?

Je découvre aussi un nouveau modèle de plaque de cocher, même si ce terme n'est pas forcément approprié.
Après une pause pique-nique au bord de l'eau à Pont sur Seine, nous rentrons en Seine et Marne.
Nous saluons les gamins de l'école de cyclisme de LFG, puis Pascal et moi ajoutons une boucle d'une vingtaine de kilomètres pour franchir le cap des 140 kilomètres à cette belle sortie : quand on aime on ne compte pas !
Hier, samedi 8 juin, Laurence voulait se rendre à L'Etoile, dans la forêt de la Traconne.
 C'est là qu'elle avait organisé la petite fête pour la fin de mon Tour de France en 2009.

Que le temps passe vite !
J'étais drôlement affûté, non ?... 
En passant à Montceaux lès Provins, premier arrêt.
L'église est ouverte, chose rare dans nos campagnes, alors nous y faisons une petite visite.
Tout le fond de l'église a été rénové, même les bancs sont tout neufs !
Trois plaques ornent les murs sur la gauche. Comment nommer ces oeuvres d'art ? Plaques gravées ? Elles me font penser à des pierres tombales. Peut-être étaient-elles polychromes à l'origine.
Un chevalier du Moyen-âge ? Je n'en sais rien...
Un couple de bienfaiteurs de la paroisse ?
Peut-être...
Et ces deux-là ? Mystère...
En avançant vers le choeur, nous passons sous le...
clocher, mais où est passée la corde pour faire sonner la cloche ?
Et si nous découvrons des vitraux colorés...
...nous découvrons aussi une partie de l'église qui aurait besoin d'une bonne remise à neuf.
Le plafond est bâché et les pierres semblent bien attaquées par l'humidité.
Espérons que les crédits seront trouvés pour ce chantier.
Jésus, fais quelque chose, bon dieu... 
Le confessionnal est également un peu délabré : n'y aurait-il plus de pécheurs, ici ? A moins que ce ne soient les curés qui manquent ?
Enfin, il me semble reconnaître le vieux mécanisme de l'horloge de l'église.
Je ne pouvais, bien entendu, manquer le coq et son paratonnerre ainsi que le pigeon (voyageur ?) pour terminer cette visite.
Cette fenêtre fleurie, avec ses volets intérieurs, mérite également toute mon attention.
Tout comme les deux mariés qui trône dans la petite cabane proche de la RN 4 : un mariage GAI, j'espère...
Un peu plus loin, c'est un épouvantail qui nous distrait.
Le magnifique portail d'une ferme briarde qui nous plait.
Et le coq des Essarts qui nous arrête quelques secondes...
A la Forestière, nous nous arrêtons pour remplir les bidons au cimetière qui jouxte l'église : il fait chaud !
Les trois cloches me font avoir une pensée pour Jean-Louis Jaubert, Compagnon de la chanson, mort en début de semaine.
 Les Trois Cloches
Village au fond de la vallée 

Comme égaré, presque ignoré 

Voici dans la nuit étoilée 
Qu'un nouveau-né nous est donné 
Jean-François Nicot il se nomme 
Il est joufflu, tendre et rosé 
A l'église beau petit homme 
Demain tu seras baptisé 

Une cloche sonne sonne 
Sa voix d'échos en échos 
Dit au monde qui s'étonne 
C'est pour Jean-François Nicot 
C'est pour accueillir une âme 
Une fleur qui s'ouvre au jour 
A peine, à peine une flamme 
Encore faible qui réclame 
Protection, tendresse, amour 

Village au fond de la vallée 
Loin des chemins loin des humains 
Voici qu'après 19 années 
Coeur en émoi le Jean-François 
Prend pour femme la douce Elise 
Blanche comme fleur de pommier 
Devant Dieu dans la vieille église 
Ce jour ils se sont mariés 

Tout's les cloches sonnent sonnent 
Leurs voix d'échos en échos 
Merveilleusement couronnent 
La noce à François Nicot 
Un seul corps une seule âme 
Dit le prêtre et pour toujours 
Soyez une pure flamme 
Qui s'élève et qui proclame 
La grandeur de notre amour 

Village au fond de la vallée 
Des jours ,des nuits le temps a fui 
Voici dans la nuit étoilée 
Un coeur s'endort François est mort 
Car toute chair est comme l'herbe 
Elle est comme la fleur des champs 
Epis, fruits mûrs, bouquets et gerbes 
Hélas tout va se desséchant 

Une cloche sonne, sonne
Elle chante dans le vent
Obsédante et monotone
Elle redit aux vivants
"Ne tremblez pas, cours fidèles
Dieu vous fera signe un jour
Vous trouverez sous Son aile
Avec la vie éternelle
L'éternité de l'amour."

Une cloche sonne, sonne
Elle chante dans le vent
Obsédante et monotone
Elle redit aux vivants
"Ne tremblez pas, cours fidèles
Dieu vous fera signe un jour
Vous trouverez sous Son aile
Avec la vie éternelle
L'éternité de l'amour
Paroles et musiques de Jean Villard
Les gens de ma génération se souviennent certainement de ces Compagnons chantant chez Guy Lux ou ailleurs. Mon père était un fan.
Nous voici arrivés en Forêt de La Traconne.
Attention, cet arbre est un fau !
Moi aussi, je "gare" mon vélo près du"Bonzaï" géant.
Et nous faisons une petite pause à l'ombre du parasol !
Et puis, il nous faut bien reprendre la route. Le ciel se couvre, l'orage menace...
Seuls une vache gourmande et...


...un bel arbre solitaire parviendront à me distraire. L'orage attendra la nuit pour éclater.

3 commentaires:

  1. Tu sais qu'au parc des faux de Verzy, près de Reims, il est interdit de marcher sous ces arbres (bon, y'a sûrement plus de passage que dans la forêt de la Traconne), parce qu'à force d'être tassé, le sol ne laisse plus l'eau s'infiltrer et les arbres végètent ou meurent... Mais c'est vrai, que, du coup, je n'avais quasiment jamais regardé sous "les jupes d'un fau"...
    Ça fait bien plaisir de retrouver le soleil dans tes reportages et paysages cyclotouristiques!!!

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  2. Oui, je sais, je sais... mais faut pas le dire...

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  3. Un petit bonjour du nord, demain,Belgique, les Vlaams Ardenen et le mont de l'Enclus; dimanche en huit départ pour les Hautes-Alpes avec une halte dans l'Ain, BPF de Neuville sur-Ain et six cols....
    A+ et bonne continuation,
    Amitiés, Hubert
    PS Dans quelques randonnées mes 100.000 km et mes 100 cols !

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