Pour quelques jours de vacances en Aveyron, j'avais embarqué le vélo. C'est toujours un petit pari en cette saison mais pour cette année, ce fut un pari gagnant car j'ai réussi à faire deux belles sorties entre Rouergue et Quercy.
J'ai effectué cette première balade le mercredi 24 février par un temps quasiment printanier, entre Decazeville et Rodez, par de jolies petites routes agrémentées de rudes côtes et de jolies descentes.
Les villages sont aussi animés que ceux de mes campagnes briardes...
...et l'on pourrait presque se croire revenu quelques années en arrière, au temps du noir et blanc !
Au joli village de Bournazel, je prends le temps d'admirer le château.
Château Renaissance qui fut, de la Libération aux années 2000, une maison de repos pour les mineurs (le bassin minier est situé à moins de 20 kilomètres).
Et puis, comme il n'y a plus de mineurs, ici pas plus qu'ailleurs en France, le château a été vendu voici quelques années.
Aujourd'hui, il est en cours de rénovation.
Ensuite, comme j'avais gravi de nombreuses côtes, je me suis trouvé face à ce superbe panorama, après le village de Goutrens, avant de plonger vers le vallon et le village Saint Christophe. 5 kilomètres de descente sur une route impeccable. Heureusement, j'avais remis le coupe-vent et la cagoule car sinon, j'aurais sans doute eut bien froid !
Arrivé à Saint Christophe, j'ai pris la direction de Marcillac, célèbre pour son vignoble. Et ça descendait toujours, vers la vallée du Dourdou où je pris la roue d'un cyclo qui roulait à fond la caisse : pas très causant, le gars.
Pour rentrer, j'avais deux solutions, suivre la vallée jusqu'à Grand-Vabre pour rejoindre une autre vallée, celle du Lot, ou bien remonter vers le village perché de Noailhac, là-haut, derrière cette belle bâtisse. C'est cette deuxième option que je choisis. Appuie sur les pédales, mon gars, pour cette dure ascension de plus de 5 kilomètres. Heureusement le troisième plateau est une belle invention qui me permit de grimper sûrement vers la crête et surtout de traverser sans trop de difficulté le village de Noailhac où la pente est la plus forte (10 - 12 %, sans mentir !).
Ensuite ce fut un pur bonheur de rentrer par Almont les Junies et Flagnac, dans ce décor de terre et de pierre...
...d'arbres aussi !
Les villages sont aussi animés que ceux de mes campagnes briardes...
...et l'on pourrait presque se croire revenu quelques années en arrière, au temps du noir et blanc !
Au joli village de Bournazel, je prends le temps d'admirer le château.
Château Renaissance qui fut, de la Libération aux années 2000, une maison de repos pour les mineurs (le bassin minier est situé à moins de 20 kilomètres).
Et puis, comme il n'y a plus de mineurs, ici pas plus qu'ailleurs en France, le château a été vendu voici quelques années.
Aujourd'hui, il est en cours de rénovation.
Ensuite, comme j'avais gravi de nombreuses côtes, je me suis trouvé face à ce superbe panorama, après le village de Goutrens, avant de plonger vers le vallon et le village Saint Christophe. 5 kilomètres de descente sur une route impeccable. Heureusement, j'avais remis le coupe-vent et la cagoule car sinon, j'aurais sans doute eut bien froid !
Arrivé à Saint Christophe, j'ai pris la direction de Marcillac, célèbre pour son vignoble. Et ça descendait toujours, vers la vallée du Dourdou où je pris la roue d'un cyclo qui roulait à fond la caisse : pas très causant, le gars.
Pour rentrer, j'avais deux solutions, suivre la vallée jusqu'à Grand-Vabre pour rejoindre une autre vallée, celle du Lot, ou bien remonter vers le village perché de Noailhac, là-haut, derrière cette belle bâtisse. C'est cette deuxième option que je choisis. Appuie sur les pédales, mon gars, pour cette dure ascension de plus de 5 kilomètres. Heureusement le troisième plateau est une belle invention qui me permit de grimper sûrement vers la crête et surtout de traverser sans trop de difficulté le village de Noailhac où la pente est la plus forte (10 - 12 %, sans mentir !).
Ensuite ce fut un pur bonheur de rentrer par Almont les Junies et Flagnac, dans ce décor de terre et de pierre...
...d'arbres aussi !
(à suivre...)
Le Rouergue, voilà un magnifique pays que j'ai toujours aimé traverser ! merci de nous faire voyager avec tes belles photos !
RépondreSupprimerà bientôt (du côté de Gigondas ?...)
Bonjour, Rémi. Hélas, cette année pas de Flèche Vélocio pour moi. C'était prévu avec la même équipe que l'an passé et puis Jean, l'un de mes coéquipiers, a eu un accident alors nous faisons l'impasse. Pourtant, Gigondas c'était tentant. Je n'ai au programme de cette année que le Douze cents, la randonnée organisée au départ de Tours à la fin du mois de juillet et qui traversera le Massif central. Ensuite, ce sera la traversée des Pyrénées avec Laurence en août. Deux beaux voyages en perspective. A bientôt.
SupprimerJe suis toujours admiratif de la manière dont tu nous racontes tes pérégrinations... On a plus l'impression d'un artiste en balade que d'un sportif s'exerce... Mais je n'oublie pas la performance sportive qui me permet de te suivre dans tes "promenades".
RépondreSupprimerMerci.
Tu me flattes, Michaël.. Tu me flattes. J'aimerais surtout éviter de devenir un artriste du vélo !
SupprimerLe saviez-vous, Goutrens, minuscule village du Rouergue, est un haut-lieu du cinéma français.
RépondreSupprimerC'est là qu'en 1946, le cinéaste Georges Rouquier tourna dans une ferme de ses cousins au hameau de Farrebique, le fameux film éponyme qui raconte la vie de paysans de cette époque.
Ce film qui reçut le Grand prix de la Critique internationale au festival de Cannes est souvent étudié dans les départements de cinéma des universités américaines. Dans ma jeunesse, il était fréquemment projeté dans les ciné-clubs de nos écoles.
Quarante ans plus tard, Rouquier revint sur les lieux et tourna "Biquefarre", du nom d'une autre ferme voisine.
À Goutrens, un petit musée rend hommage, aujourd'hui, à ce merveilleux documentariste.
Je suis très ému en rédigeant ce commentaire.
Bien cordialement.
Bonjour ! Si je connais ces deux films que j'ai vu voici quelques années et si je savais qu'ils avaient été tournés en Aveyron, je ne savais que cela se passait à Goutrens. En traversant ce village la semaine dernière, j'ai remarqué en effet des panneaux indiquant l'espace Georges Rouquier mais je n'avais pas fait le rapprochement, ce sera l'occasion d'une prochaine visite. il y a également un "musée du temps jadis" dans ce village.
Supprimer