Y'a comme un petit gout de printemps dans l'air... Alors comme Laurence trouve qu'elle a un peu de retard en ce début d'année, nous avons pris la route pour une soixantaine de kilomètres et cela fut bien agréable.
Pour ma part, j'avais choisi mon vélo LOOK, relooké JPLP.
Aujourd'hui, j'aurais été bien en peine de présenter une palette de ciels briards gris, bleus, noirs ou blancs.
Aussi ai-je choisi de photographier des arbres , vieille marotte...
Arbre mort, tissant malgré tout sa toile sur le ciel.
Arbre renaissant en ce printemps précoce.
Feuilles prêtes à éclater.
Telles deux sentinelles, arbres solitaires sur le plateau de Brie.
Sculptures de bois vivant sur fond bleu.
Vieux pommier envahi par le gui.
Et puis des arbres mutilés...
Il s'agirait du résultat d'une opération de "gestion" des arbres en bordure des routes.
Il s'agirait du résultat d'une opération de "gestion" des arbres en bordure des routes.
En effet, comme l'indique "le Pays briard" dans son numéro du 17 février :
"Entretenir ses bois en lisière
des routes est une obligation légale, parfois coûteuse. Il existe
pourtant un moyen d’en faire une source de revenus…
Le Centre régional de la propriété forestière d’Ile-de-France (CRPF)
lance, en effet, une action visant à sensibiliser les propriétaires
concernés. « Les propriétaires forestiers ont obligation de couper
les arbres ou branches en bordure de route. Mais peu s’y soumettent,
quitte à payer une amende, trouver ses lisières abîmées par des engins,
voire être tenus pour responsables en cas d’accident. Pourtant, il y ont
tout intérêt » (...)
Et le technicien de préciser encore que des essais de regroupement
sont ainsi menés dans le nord de la Seine-et-Marne. Trois tronçons de 10
km au total (119 propriétaires) sont concernés par ces chantiers bois
énergie. « L’animation est assurée par le CRPF grâce au financement du Département et à l’implication des propriétaires », dit encore Clément Deschamps avant d’ajouter un argument choc : « 1 250
tonnes de plaquettes seront produites sur une base d’environ 7 euros la
tonne. Les riverains se partageront le bénéfice de la vente en fonction
de leur linéaire : un revenu intéressant alors que le passage d’un
lamier coûte 60 euros de l’heure ! »
Empocher 7 euros la tonne de bois énergie au lieu de payer 60 euros
l’heure pour un entretien obligatoire, voilà qui un intérêt qui ne peut
se discuter…"
Ce serait donc le "lamier" qui serait responsable de ce "travail" ? Dans cette belle côte qui monte vers la Trétoire, c'est une vraie désolation de voir ces bordures de routes dévastées !
L'article déjà cité continue ainsi :
(...) Mais le but premier reste bien l’entretien des bords de routes publiques : « L’opération
pourrait être élargie à l’ensemble de la Seine-et-Marne suite aux
demandes des agences routières. Si vous êtes propriétaire de bois en
bordure de route, n’hésitez pas à contacter le technicien du CRPF sur
votre secteur pour identifier les possibilités qui s’offrent à vous. »
C'est moi qui souligne : Par pitié, NON !
Lorsque les impôts que je paie servent à entretenir les routes, comme ici, j'applaudis : Bravo ! Mais quand il s'agit "d'entretenir" les bordures des routes de cette façon, j'ai l'impression qu'on me prend pour...
Pourtant elle est si belle notre campagne !
N'est-ce pas ?
Alors, avant de gérer, les "gestionnaires", ils devraient peut-être poser leur cul sur la selle d'un vélo, pédaler, lever le nez et regarder autour d'eux... Tout simplement. Peut-être qu'après, ils auraient un peu moins envie de gérer.
Merci pour la promenade.
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