mercredi 28 novembre 2018

VOYAGE 2018 - Etape 13 : Monségur / Bordeaux

Vendredi 3 août 2018 : Merci, Roger Lapébie
Disons-le tout net, je n'apprécie guère le tennis. S'enfermer dans une cage grillagée pour taper dans une petite baballe ( en poussant souvent des cris de bûcheron ou des petits couinements de souris...) : je ne comprends pas. Je ne comprends pas que certains gagnent des millions en pratiquant ce jeu. Hier soir, je crois que j'ai vraiment détesté. En effet, les cours de tennis derrière le camping furent occupés en soirée : deux femmes, la mère et la fille, vinrent faire leur match de tennis. Bien sûr, on y voyait comme en plein jour, les projecteurs étant allumés. En plus, ce n'étaient pas des stars de la petite balle jaune : deux échanges maximum et c'était fini. Mais entendre le bruit des balles sur les raquettes, les commentaires et le décompte des points (30-15 ; 40a... ça non plus, je ne comprends pas, pourquoi ne pas compter les points pour ce qu'ils valent : 1 ; 2 ; 3...) C'était très énervant surtout que j'avais sommeil, moi, tandis que Laurence dormait déjà.
Heureusement, les tenniswomen ne se sont pas mises à chanter le Lac de Connemara... (Voir le message de notre voyage 2016 : Michel Sardou et moi... )
Quand, enfin, elles ont terminé leur match (et éteint la lumière), j'ai pu profiter de la belle nuit étoilée. Dormir à la belle étoile... 
Ce matin, il nous faut prendre la route pour Bordeaux.
Si tout se passe comme prévu, nous devrions emprunter une voie verte sur un long tronçon de cette étape. Comme d'habitude, c'est Laurence qui s'occupe de démonter notre campement pendant que je prépare le petit déjeuner et nous quittons ce camping au confort un peu rustique avant 9H00.
Le ciel est toujours d'un bleu immaculé et la route un peu vallonnée.
Nous nous arrêtons pour une petite visite au village encore endormi de Rimons.
 Mais pas question de danser ici, la route est encore longue.
Eglise de Rimons


Bientôt nous atteignons une nouvelle bastide : Sauveterre de Guyenne. 

Nous y achetons notre ravitaillement pour la journée car nous allons maintenant emprunter la voie verte Roger Lapébie et nous risquons de ne plus trouver de magasin d'alimentation.
Après avoir franchi la porte de la ville, tout près de la gare, nous trouvons l'ancienne voie de chemin de fer que nous allons suivre durant plus de 50 kilomètres.


Elle est super cette piste cyclable. Le revêtement est impeccable. Il n'y a pas de chicanes aux carrefours. Les arbres qui bordent cette ancienne voie ferrée nous offrent une ombre bienvenue en ces temps de canicule.
D'anciennes gares ont été recyclées en bar-restaurant quand d'autres servent d'habitations ou sont laissées à l'abandon.

Bien sûr, nous traversons des vignobles. 

Il y a même un long tunnel éclairé et bien frais.
C'est un vrai bonheur de faire halte ici !  On pourrait installer ici une colonie de vacances, au frais pour la journée. Ou bien les pensionnaires d'une maison de retraite, à condition qu'ils n'oublient pas leurs petites laines. Car il ne faudrait quand même pas que les papys et les mamies s'enrhument !
 Pour notre part, c'est encore une journée crème solaire.
La chasse à la cannette est moins importante que les jours précédents, nous avons ce qu'il nous faut avec nous, en particulier des fruits.


L'arrivée à Bordeaux fut également fort aisée même si les bords du fleuves sont en cours d'aménagement pur faciliter la circulation cycliste. Au vu des embouteillages, ce n'est pas gagné en ce qui concerne la circulation automobile...

Il nous a suffi de suivre la Garonne jusqu'au Pont de pierre où Guillaume. 


Ensuite, Guillaume nous a guidés à travers la métropole bordelaise pour rejoindre son appartement. 
Nous avons parcouru 76 kilomètres à la moyenne de 14,4 km/h. Décidément, nous ne courrons jamais le Tour de France. Ce qui fut le cas de Roger lapébie à qui est dédiée la splendide voie verte que nous venons d'emprunter.


En effet, le Bordelais Roger Lapébie remporta le Tour de France en 1937. Le tour de France 1937 qui vit l'introduction d'une innovation majeure. Mais cela fera l'objet d'un prochain billet.


Une bien jolie étape avant deux jours de découverte de la ville de Bordeaux.



mardi 27 novembre 2018

VOYAGE 2018 - Etape 12 : Gaugeac / Monségur

 Le jeudi 2 août 2018 : En suivant le Dropt.

Petit déjeuner en terrasse et puis nous avons repris la route... mais nous aurions pu ne pas repartir. 
Tendeur "normal"
En effet, pour aller acheter le pain à l'épicerie du camping, j'avais pris le vélo. Après quelques dizaines de mètres, il me sembla que quelque chose me ralentissait : j'avais laissé les trois tendeurs pendre au porte-bagages et bien entendu l'un d'entre eux s'accrocha à un rayon et s'enroula autour du moyeu. Je me suis arrêté à temps, le tendeur est fichu mais la roue a tenu le coup : OUF !
Tendeur ayant tourné autour du moyeu...
En partant du camping, nous avons pris une route qui devait nous mener au château de Biron que nous avait conseillé le bistrotier de Prats. 

Hélas, après une rude montée, nous sommes arrivés à un chemin de terre qui nous promettait le château à 2,5 kilomètres. Nous avons fait demi-tour, nous ne goûtons pas les chemins de terre et de cailloux ! Pas de château de Biron pour cette fois.
Nous voici donc revenu dans la vallée du Dropt, un affluent de la Garonne que nous ne connaissions pas. Nous allons suivre le cours de cette petite rivière tout au long de la journée.

Nous faisons nos courses pour le repas de midi à la jolie bastide de Villeréal. Le trafic routier étant assez dense et la départementale que nous devons emprunter semblant bien rectiligne, nous choisissons de prendre des routes plus petites : du jaune sur la carte IGN N° 56, nous passons au blanc.

Donc après Villeréal, nous prenons une petite vicinale qui longe la rivière. Après le village de Priedieu, nous passons près de l'hippodrome de Castillonès, 

...avant de grimper au village de Cahuzac (nous ne pouvions pas le louper...) où nous prenons notre casse-croûte.

Avant de reprendre la route, nous remplissons nos bidons aux WC publics qui remplacent avantageusement les cimetières dans notre chasse à la canette. 

Car la canicule est bien installée et les arrosages automatiques des cultures est un bonheur pour nous rafraîchir.


Au milieu d'après-midi, nous faisons une pause dans la bastide d'Eymet. 

Nous y dégustons de délicieuses glaces et où nous faisons un peu de tourisme.

Pour finir notre étape, nous passons à proximité du village «anglais» de Duras et son beau château avant d'arriver au camping de Monségur par une longue côte à la pente douce mais bien exposée au soleil.
FONTAINE D'EYMET

Cela fait du bien quand ça s'arrête quand même !
Camping de Monségur
Nous avons parcouru 79 kilomètres par cette chaude journée.

vendredi 23 novembre 2018

VOYAGE 2018 - Etape 11 : Gourdon / Gaugeac

Mercredi 1er août 2018 : du Gourdon et des plumes ?
La canicule s'est installée et nous continuons à pédaler en direction de Bordeaux. Nous profitons de la petite étape d'aujourd'hui pour un départ encore plus tardif de Gourdon où nous laissons Christine non sans avoir pris rendez-vous pour un séjour l'an prochain en Seine et Marne sur les sites de la guerre de 14.
Nous n'allons pas bien loin avant de faire notre premier arrêt puisque nous nous arrêtons acheter de la crème solaire (indispensable cette année!) au Lidl à la sortie de la ville. 
Enfin nous voilà parti pour un joli périple dans le sud du Périgord.
Après avoir affronté la circulation automobile durant les dix premiers kilomètres de cette étape, ce fut un bonheur de retrouver des routes un peu moins fréquentées. Heureusement, j'avais pris soin lors de la préparation de notre itinéraire d'éviter les hauts lieux touristiques de ce beau département de la Dordogne. Pourtant, Hollandais et Anglais sont présents dans le moindre recoin de cette région.
Nous n'avons malgré tout pas été déçu tout au long de cette étape.
Le village de Danglard nous a enchantés. 

Laurence y a trouvé un joli magasin de chapeaux.
Et bien sûr, elle n'a pas résisté, et nous avons fait un peu de tourisme.
Puis nous avons déjeuné au bord de l'eau.
Et j'en ai profité pour lire mon Canard, nous sommes mercredi, n'est-ce pas ?
Plus tard dans l'après-midi, nous nous sommes arrêtés pour une halte désaltérante au bar des sports de Prats en Périgord dont les patrons sont fort accueillants.
En fin d'après-midi, nous avons fait à nouveau un peu de tourisme en visitant la bastide anglaise de Montpazier.

Ensuite, il ne nous restait que quatre kilomètres pour rejoindre le Moulin de David en la commune de Gaugeac : un grand et beau camping 4 étoiles qui nous accueille ce soir.
 Aujourd'hui, nous avons parcouru 60 kilomètres, seulement, à la moyenne horaire de 14,4 km/h.
Et moi, je profite de cette étape pour terminer mon Canard... Une bonne soirée.