Tom Boonen vient d'inscrire pour la troisième fois son nom au palmarès du Tourd es Flandres. Entrant ainsi dans la légende du cyclisme et de la Belgique.
Cette course est en effet le championnat du monde de la Belgique ! La Fête nationale belge ainsi que la nommait un cyclo que j'ai croisé voilà peu et qui va tous les ans en pèlerinage disputer le Tour des Flandres cyclo qui se déroule la veille de la "vraie" course, réunissant des milliers de cyclistes dans une ambiance de kermesse.
Je pensais m'y rendre cette année et puis, ne voulant pas courir plusieurs lièvres à la fois (Les 50 cols vont nous occuper beaucoup...), j'ai remis l'expérience à l'année prochaine. Et cela tombe bien car l'épreuve fêtera ses 100 ans !
En attendant, je me plonge dans mes chers Miroir du cyclisme comme je l'avais fait pour Milan San Remo.
On peut aussi aller voir sur le blog de mon ami Hubert car je crois me souvenir qu'il a publié un (ou plusieurs ?) article(s) sur le T.d.Flandres cyclo et la Belgique est très présente dans ses récits de randonnées.
Et à tout seigneur... Mais Eddy Merckx n'est pas le Roi des Flandres, puisqu'il ne remporta l'épreuve qu'à deux reprise : ici en 1969 puis en 1975.
Voici ce qu'il dit de cette course dans le coffret des Archives photographiques du cyclisme "Les classiques et leurs champions"
On peut aussi aller voir sur le blog de mon ami Hubert car je crois me souvenir qu'il a publié un (ou plusieurs ?) article(s) sur le T.d.Flandres cyclo et la Belgique est très présente dans ses récits de randonnées.
Et à tout seigneur... Mais Eddy Merckx n'est pas le Roi des Flandres, puisqu'il ne remporta l'épreuve qu'à deux reprise : ici en 1969 puis en 1975.
Voici ce qu'il dit de cette course dans le coffret des Archives photographiques du cyclisme "Les classiques et leurs champions"
Tour
des Flandres : un obstacle inutile, ce Koppenberg.
Pour
préparer le Tour des
Flandres, suffit-il de grimper le Koppenberg une dizaine de fois à l'entraînement? Je suis résolument contre le Koppenberg. Il sert la publicité de la course, car tous les photographes de presse et les caméras de télévision se bousculent dans les derniers mètres de l'ascension. Mais sportivement? Le fait d'escalader une côte pavée, aussi sévère soit-elle n'est pas critiquable bien entendu, mais l'étroitesse de la chaussée est largement préjudiciable à la bonne ordonnance de la course, voire même à sa régularité. Un coureur qui tombe
ou qui est simplement obligé de
mettre pied à terre
entraîne la chute ou l'arrêt obligatoire de dix ou vingt coureurs
derrière lui. Ce n'est pas correct.
J'ai
le souvenir des premiers Tour des Flandres que j'ai disputés et qui donnaient lieu à des batailles
épiques et passionnantes. Il existe suffisamment de côtes en Flandres pour ne pas devoir recourir à un obstacle comme
celui-là. Quand j'ai gagné en 1969, j'avais déjà réussi à faire le ménage au «
mur » de Grammont. En 1975 c'est au Kwaremont, à cent kilomètres de l'arrivée,
que j'ai porté mon attaque décisive. Ces côtes sont très dures, très
exigeantes. Leur multiplicité donne à la course un caractère tout à fait
particulier et le Koppenberg est un obstacle de trop au menu. Le
seul reproche qu'on puisse faire à l'épreuve, c'est qu'après le franchissement
de la dernière côte, il reste plus d'une heure de course. Si la sélection
effectuée par les obstacles naturels n'est pas suffisamment nette, tout est à
refaire et les hommes forts risquent parfois de perdre le bénéfice de leurs
actions offensives.
Par
son itinéraire mais aussi par son
atmosphère, son ambiance, le Tour des Flandres est une course à part. Elle ne
ressemble à aucune autre. Le dimanche du « Ronde » tout le peuple
flamand se donne rendez-vous sur la route pour voir passer - parfois plusieurs fois - les acteurs.
Le nouveau parcours inauguré cette année ne doit pas donner satisfaction à Merckx car, entre Bruges et Oudenarde, le mur de Gramont disparaît et le
Koppenberg est conservé !
Bien entendu les Belges se taillent la part du lion dans le palmarès de la Ronde puisqu'ils y figurent à 68 reprises. Pourtant le Lion des Flandres est le monsieur ci-dessus : l'Italien Fiorenzo Magni, auteur d'un triplé jamais égalé en 1949, 1950 et 1951 !
Trois autres coureurs, Belges bien sûr, ont remporté le Tour des Flandres à 3 reprises. Avant Boonen, il y eut Musseuw et encore avant, Eric Leman qui devançait ici deux autres Flandriens des années Merckx, André Dierrickx et Frans Verbeeck.
Des Français vainqueurs en Flandres, il n'y en eut que 3 : Louison Bobet en 1955, Jean Forestier en 1956 et Jacky Durand en 1992.
Trois autres coureurs, Belges bien sûr, ont remporté le Tour des Flandres à 3 reprises. Avant Boonen, il y eut Musseuw et encore avant, Eric Leman qui devançait ici deux autres Flandriens des années Merckx, André Dierrickx et Frans Verbeeck.
1956 : Bobet bat Van Steenbergen au sprint. |
Hubert y était le samedi 31 mars, on peut voir son super reportage sur son blog (Voir le lien dans les commentaires)
(A suivre...)
(A suivre...)
Bonjour Jean-Pierre, à ne pas louper, laveille de la course, le Tour des Flandres Cyclotouristes (Ronde Van Vlanderen), j'y étais, pour la troisième fois parmi les 15435 cyclos. Impressionnant...et dur !
RépondreSupprimerVoir le reportage sur mon blog
A+ Hubert