Passant près d'une de ces maisons d'éclusiers transformée en atelier d'artiste, je fus tellement surpris par le fatras hétéroclite stocké aux abords que je m'arrêtai sans prévenir Lolo qui ne pouvant déchausser tomba, sans gravité heureusement... à quelques mètres près, elle aurait pu se recevoir sur un vieux canapé "exposé" au bord de l'écluse !
Aujourd'hui, il nous faut passer du bassin versant de la Seine à celui de la Loire et nous grimpons légérement de Chaumot à la Colancelle. le canal lui aussi doit permettre aux bateaux de passer d'un bassin à l'autre. Pour cela deux moyens ont été mis place :
L'échelle des 16 écluses de Sardy, tout d'abord. Comme on peut le voir sur la fiche, les écluses sont toutes proches les unes des autres.
Les voûtes de La Colancelle, un long tunnel qui est percé sous la colline.
Et c'est là, alors que nous cherchions à deviner le canal, sous la terre... que la roue arrière de mon vélo creva pour la 3ème fois. Et ça, ça m'énerve ! Comme je peux m'énerver... après moi d'abord : "T'as pas pris assez de chambres à air ni de rustines, andouille !" Contre cette route pleine de gravillons... Et c'est avec la crainte d'une nouvelle crevaison que nous reprenons la route - ça rigolait pas à ce moment, je vous le jure !!!!
Au village suivant, Chatillon en Bazois où nous croisons l'itinéraire du Tour 2010, je décide de quitter ce fichu canal pour reprendre une bonne vieille départementale jusqu'à Décize où je compte bien racheter chambres à air, rustines, pneu, veaux, vaches et cochons...
Nous retrouvons la France Profonde ! Et enfin, nous arrivons à Décize en milieu d'après-midi.
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