Depuis une vingtaine d'années, il m'est arrivé de fêter les grandes vacances par une belle randonnée à vélo, la plupart du temps avec l'ami Pascal. Souvent cette balade nous faisait dépasser les 300 kilomètres : quand on aime, on ne compte pas !
Pascal ayant peu utilisé son vélo en 2016, moins de 200 kilomètres depuis janvier, nous avons choisi d'être un peu plus modestes cette année.
C'est ainsi que le dimanche 3 juillet nous sommes partis vers le lac d'Orient de bon matin.
Après avoir roulé sur des routes connues aux alentours de Sézanne, nous voici sur la plaine de Champagne, sans vent ! C'est exceptionnel... Les grands moulins qui produisent de l'électricité ne tournent pas. Le vent ne nous gêne pas mais il ne pousse pas non plus.
Malgré la pluie qui est tombée en abondance ces dernières semaines, certains arrosent leurs pommes de terre... Vive les patates à l'eau ?
Avant de rejoindre la vallée de l'Aube, nous passons devant une ancienne boite de nuit quelque peu... militariste ?
Cela devait s'appeler l'EXO 7 si j'en crois le volatile qui survole Pascal.
Je parie que la piste de danse était à l'intérieur du bateau.
Dans ces parages, hélas, beaucoup de lieux semblent à l'abandon, même les plus sacrés...
...et même les vieilles Limousines...
Passant près de ce ruisseau, nous nous demandons toujours qui a bien pu avoir l'idée de le nommer ainsi, il y a même un village s'appelant Lhuitre dans les parages !
C'est peut-être l'oeuvre du vieux pirate qui veillait sur le vieux night-club, et qui veille aujourd'hui sur ces moulins à vent qui ne tourne pas ce matin.
Un chevreuil semble intrigué par notre présence. Sûr que s'il avait eu un appareil photo ou un smart-phone, il nous aurait tiré le portrait !
Il ne s'enfuit que lorsqu'il entendit le "clic-clac" de nos pédales automatiques.
Les villages sont plus coquets et les premières églises à pans de bois font leur apparition.
C'est près de celle de Mathaud que nous faisons notre première pause car Pascal commence à souffrir des pieds. Le cimetière, comme d'habitude nous permet de refaire le niveau des bidons.
Enfin, 100 kilomètres, 100 bornes, 100 pitons ! Après l'effort, le réconfort. Une bière du pêcheur pour mon camarade, c'est une attention qui le touche.
Nous voici au bord du lac d'Amance, à Port Dienville, et c'est ici que nous allons manger. Il nous faut reprendre des forces afin de parcourir les 120km qui nous restent.
Après un copieux repas -pas très recommandée pour les cyclistes, l'assiette de frites ?- nous roulons sur la Vélovoie des lacs de la forêt d'Orient pendant une vingtaine de kilomètres.
Le paysage nous est connu et nous rappelle le lac du Der.
Il y a peu de monde, la voie est plate, les autos ne nous gênent pas, que demander de plus ?
La partie du parcours en forêt nous rappelle les récentes inondations, l'eau stagnant encore au milieu des arbres.
Après Géraudot, nous quittons ce paysage bucolique pour la triste plaine de Champagne. Le vent s'est levé et il est de face sur de longs bouts droits. La moisson a commencé et c'est le ballet des moissonneuses-batteuses et des tracteurs qui est la seule distraction (Tu parles !) qui vient égayer notre lente progression : Pédale, camarade !
Pour la deuxième fois, ce n'est pas le pied pour Pascal. La plante de ses pieds le faisant horriblement souffrir. Après un arrêt de quelques minutes, le vieux guerrier reprend la route.
La récompense est là-bas au fond de la vallée de la Seine : la voie verte du Canal de la Haute Seine nous accueille.
Nous allons parcourir 25 kilomètres au long de ce superbe chemin dont j'ai déjà parlé sur ce blog. Quand les impôts servent à ce genre de choses, je dis bravo !
Nous y croisons de nombreux pêcheurs et sûr que mon compagnon de route y aurait fait une petite halte s'il avait eu sa canne à pêche !
Cette balade au bord de l'eau nous redonne du tonus.
Lorsque nous quittons la voie verte, qui s'arrête à la limite de l'Aube et de la Marne (Et ho ! les élus de la Marne qu'est-ce que vous attendez pour prolonger cette voie dans votre département ?), nous savons que nous touchons au but.
Le ciel se couvre, mais il ne pleuvra pas. En ce soir de match entre la France et l'Islande, seul un petit hérisson (Les hérissons n'aimeraient-ils pas le foot ?) nous encourage dans la dure montée de Barbonne Fayel vers la forêt de la Traconne, dernière difficulté du jour.
Après un dernier arrêt à une dizaine de kilomètres de l'arrivée pour que l'ami Pascal soulage à nouveau ses douleurs pédestres, nous rentrons tranquillement, dans un état de fraicheur étonnant en ce qui concerne mon compagnon de route : Il vient de parcourir 221 kilomètres soit une distance supérieure à ce qu'il avait parcouru depuis le début de l'année 2016 !
Allez, nous remettrons ça l'an prochain... ou avant, j'espère.
Après avoir roulé sur des routes connues aux alentours de Sézanne, nous voici sur la plaine de Champagne, sans vent ! C'est exceptionnel... Les grands moulins qui produisent de l'électricité ne tournent pas. Le vent ne nous gêne pas mais il ne pousse pas non plus.
Malgré la pluie qui est tombée en abondance ces dernières semaines, certains arrosent leurs pommes de terre... Vive les patates à l'eau ?
Avant de rejoindre la vallée de l'Aube, nous passons devant une ancienne boite de nuit quelque peu... militariste ?
Cela devait s'appeler l'EXO 7 si j'en crois le volatile qui survole Pascal.
Je parie que la piste de danse était à l'intérieur du bateau.
Dans ces parages, hélas, beaucoup de lieux semblent à l'abandon, même les plus sacrés...
Passant près de ce ruisseau, nous nous demandons toujours qui a bien pu avoir l'idée de le nommer ainsi, il y a même un village s'appelant Lhuitre dans les parages !
C'est peut-être l'oeuvre du vieux pirate qui veillait sur le vieux night-club, et qui veille aujourd'hui sur ces moulins à vent qui ne tourne pas ce matin.
Un chevreuil semble intrigué par notre présence. Sûr que s'il avait eu un appareil photo ou un smart-phone, il nous aurait tiré le portrait !
Il ne s'enfuit que lorsqu'il entendit le "clic-clac" de nos pédales automatiques.
Les villages sont plus coquets et les premières églises à pans de bois font leur apparition.
C'est près de celle de Mathaud que nous faisons notre première pause car Pascal commence à souffrir des pieds. Le cimetière, comme d'habitude nous permet de refaire le niveau des bidons.
Enfin, 100 kilomètres, 100 bornes, 100 pitons ! Après l'effort, le réconfort. Une bière du pêcheur pour mon camarade, c'est une attention qui le touche.
Nous voici au bord du lac d'Amance, à Port Dienville, et c'est ici que nous allons manger. Il nous faut reprendre des forces afin de parcourir les 120km qui nous restent.
Après un copieux repas -pas très recommandée pour les cyclistes, l'assiette de frites ?- nous roulons sur la Vélovoie des lacs de la forêt d'Orient pendant une vingtaine de kilomètres.
Le paysage nous est connu et nous rappelle le lac du Der.
Il y a peu de monde, la voie est plate, les autos ne nous gênent pas, que demander de plus ?
La partie du parcours en forêt nous rappelle les récentes inondations, l'eau stagnant encore au milieu des arbres.
Après Géraudot, nous quittons ce paysage bucolique pour la triste plaine de Champagne. Le vent s'est levé et il est de face sur de longs bouts droits. La moisson a commencé et c'est le ballet des moissonneuses-batteuses et des tracteurs qui est la seule distraction (Tu parles !) qui vient égayer notre lente progression : Pédale, camarade !
Pour la deuxième fois, ce n'est pas le pied pour Pascal. La plante de ses pieds le faisant horriblement souffrir. Après un arrêt de quelques minutes, le vieux guerrier reprend la route.
La récompense est là-bas au fond de la vallée de la Seine : la voie verte du Canal de la Haute Seine nous accueille.
Nous allons parcourir 25 kilomètres au long de ce superbe chemin dont j'ai déjà parlé sur ce blog. Quand les impôts servent à ce genre de choses, je dis bravo !
Cette balade au bord de l'eau nous redonne du tonus.
Lorsque nous quittons la voie verte, qui s'arrête à la limite de l'Aube et de la Marne (Et ho ! les élus de la Marne qu'est-ce que vous attendez pour prolonger cette voie dans votre département ?), nous savons que nous touchons au but.
Le ciel se couvre, mais il ne pleuvra pas. En ce soir de match entre la France et l'Islande, seul un petit hérisson (Les hérissons n'aimeraient-ils pas le foot ?) nous encourage dans la dure montée de Barbonne Fayel vers la forêt de la Traconne, dernière difficulté du jour.
Après un dernier arrêt à une dizaine de kilomètres de l'arrivée pour que l'ami Pascal soulage à nouveau ses douleurs pédestres, nous rentrons tranquillement, dans un état de fraicheur étonnant en ce qui concerne mon compagnon de route : Il vient de parcourir 221 kilomètres soit une distance supérieure à ce qu'il avait parcouru depuis le début de l'année 2016 !
Allez, nous remettrons ça l'an prochain... ou avant, j'espère.
Une bien belle promenade pour démarrer les vacances d'été!!!
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