Voici une route que j'ai peu empruntée à vélo. Pour tout dire, hormis sur de petits tronçons, je ne l'ai même jamais fait ! Trop de circulation, de camions en particulier.
Alors ce dimanche matin, quand j'ai vu le peu de circulation sur ce grand axe, je me suis décidé à le suivre. Et cela a duré plus de 15 kilomètres !
Le tracé actuel de la N4 date des années 1930, auparavant, elle débutait à Châlons/Marne, suivant le tracé de l'actuelle N44 jusqu'à Vitry le François et continuant vers Strasbourg. Comme en témoigne cette plaque de cocher, installée encore aujourd'hui à Beton Bazoches, cette grande route était auparavant une route départementale quand le trafic devait être à la mesure de l'époque.
Actuellement, cet itinéraire est presqu'entièrement équipée en deux fois deux voies, ce n'était bien entendu pas le cas du tronçon emprunté par moi ce matin : pas complètement fou, le gars quand même.
Alors ce dimanche matin, quand j'ai vu le peu de circulation sur ce grand axe, je me suis décidé à le suivre. Et cela a duré plus de 15 kilomètres !
Plaque de cocher, carrefour N4 et D55 |
Actuellement, cet itinéraire est presqu'entièrement équipée en deux fois deux voies, ce n'était bien entendu pas le cas du tronçon emprunté par moi ce matin : pas complètement fou, le gars quand même.
Car avant d'arriver à la route à quatre voies qui mène jusqu'à la banlieue parisienne (à l'autoroute "La Francilienne" près de la ville de Pontault Combault), j'ai quitté la N4 au lieu-dit "le Corbier" pour prendre à gauche en direction de Jouy le Chatel. Cette manoeuvre, tourner à gauche sur la N4, eût été sans doute beaucoup plus périlleuse en semaine.
Ce changement de direction me permit de passer au-dessus de la grande route quelques kilomètres plus loin et de constater la faible circulation.
Il faut bien dire qu'à part le fait de rouler sur une route que jamais je n'avais empruntée, il n'en reste plus guère, l'intérêt, tant cyclo que touristique, de ce tronçon de la nationale 4 est mince.
A Courtacon, une vieille réclame presqu'effacée pour le démarreur Paris-Rhône orne encore le pignon d'une maison. Une publicité peinte pour les peintures Valentine est encore plus abîmée.
Dans le même village, cette peinture rurale et agricole agrémente une grange où autrefois étaient vendus des produits locaux, si mes souvenirs sont bons.
Dans la rubrique "Vieilles portes et fenêtres", celles-ci auraient leur place.
Le panneau annonçant les commerces et la détente de Beton Bazoches est en piteux état.
Beton Bazoches, justement, je vais traverser le village d'est en ouest aujourd'hui. D'habitude, j'y franchis simplement la Nationale.
Parfois, je passe devant cette ancienne auberge Saint Christophe et je tourne à gauche à quelques dizaines de mètres. Saint Christophe ? Y-a-t-il encore des automobilistes qui ont une médaille de ce Saint, (fan de Fangio, d'Alain Prost et de Sébastien Loeb réunis ?), accrochée au rétroviseur, collée au tableau de bord. Cela se faisait autrefois.
En face de l'auberge, l'ancienne gare de Beton est devenue une maison d'habitation.
Le mot "Beton" a disparu de la façade. On notera qu'il ne s'agit pas ici d'une plaque émaillée à l'écriture blanche sur fond bleu.
Le bâtiment a peu changé qui était une halte sur la ligne allant de Sablonnières à Bray/Seine. Cette ligne fut ouverte au tout début du XXème siècle avant d'être fermée en 1938. De 1940 à 1948, le tronçon allant de Sablonnières à Beton Bazoches fut remis en service avant d'être définitivement abandonné.
Si l'on quittait Sablonnières à 18H15, on pouvait arriver à Beton Bazoches à 21H37, après un arrêt de plus d'une heure, et un changement de train, à Saint Siméon.
Puis la voie suivait ce qui n'était pas encore la RN 4. Et une dizaine de minutes plus tard on pouvait descendre à la gare de Bannost.
On peut encore la voir aujourd'hui, située à près de 2 kilomètres du village, sur le bord de la grande route.
Aujourd'hui, ce sont des trains de camions qui la sillonnent.
Puis la ligne partait vers Jouy le Chatel et continuait vers Bray quand une autre ligne devait suivre la N4 vers Marles en Brie. Il me reste encore quelques exercices de cyclotourisme ferroviaire à accomplir !
(Les renseignements ferroviaires sont extraits du livre "Le chemin de fer en Seine et Marne au début du XXème" - Editions Delattre)
Le panneau annonçant les commerces et la détente de Beton Bazoches est en piteux état.
Beton Bazoches, justement, je vais traverser le village d'est en ouest aujourd'hui. D'habitude, j'y franchis simplement la Nationale.
Parfois, je passe devant cette ancienne auberge Saint Christophe et je tourne à gauche à quelques dizaines de mètres. Saint Christophe ? Y-a-t-il encore des automobilistes qui ont une médaille de ce Saint, (fan de Fangio, d'Alain Prost et de Sébastien Loeb réunis ?), accrochée au rétroviseur, collée au tableau de bord. Cela se faisait autrefois.
En face de l'auberge, l'ancienne gare de Beton est devenue une maison d'habitation.
Le mot "Beton" a disparu de la façade. On notera qu'il ne s'agit pas ici d'une plaque émaillée à l'écriture blanche sur fond bleu.
Le bâtiment a peu changé qui était une halte sur la ligne allant de Sablonnières à Bray/Seine. Cette ligne fut ouverte au tout début du XXème siècle avant d'être fermée en 1938. De 1940 à 1948, le tronçon allant de Sablonnières à Beton Bazoches fut remis en service avant d'être définitivement abandonné.
Si l'on quittait Sablonnières à 18H15, on pouvait arriver à Beton Bazoches à 21H37, après un arrêt de plus d'une heure, et un changement de train, à Saint Siméon.
Puis la voie suivait ce qui n'était pas encore la RN 4. Et une dizaine de minutes plus tard on pouvait descendre à la gare de Bannost.
On peut encore la voir aujourd'hui, située à près de 2 kilomètres du village, sur le bord de la grande route.
Aujourd'hui, ce sont des trains de camions qui la sillonnent.
Puis la ligne partait vers Jouy le Chatel et continuait vers Bray quand une autre ligne devait suivre la N4 vers Marles en Brie. Il me reste encore quelques exercices de cyclotourisme ferroviaire à accomplir !
(Les renseignements ferroviaires sont extraits du livre "Le chemin de fer en Seine et Marne au début du XXème" - Editions Delattre)
Mouais! Effectivement, l'intérêt de la nationale 4 à vélo me semble pour le moins contestable.... Mais il est vrai que je l'ai rarement vue si peu fréquentée!!! Quant au St Christophe, j'en ai un dans chacune de mes deux voitures... Ben oui! Superstition obscurantiste, ou présence rassurante, .....ça ne prend pas beaucoup de place dans une voiture.... Je pense que le prix de revient kilométrique en carburant est bien plus augmenté par les taxes en tous genres que par le surpoids occasionné par la présence "de ce protecteur des voyageurs"!!!
RépondreSupprimerBonne route!
Et à bientôt!!!
Salut Michaël !
RépondreSupprimerVoilà un sujet que je vais creuser : les saints protecteurs pour les pôvres cyclistes. J'en ai déjà trouvé : Saint Cloud pour se protéger des crevaisons ; Saint Gadin (il doit bien exister...) pour se préserver des chutes ; pour les espoirs qu'il me reste de remporter un jour le Tour de France, une petite médaille de Saint Glinglin... Il ne me reste plus qu'à en trouver d'autres (si quelqu'un a des idées ?) et imaginer les médailles. J'ai déjà quelques idées, bien sûr.
Ce sera le sujet d'un prochain message. Je vais y travailler d'arrache-pied.
Bonjour, en fait, il semble que la sainte patronne des cyclistes soit Sainte Catherine, à cause de la roue qui la symbolise.(http://www.salve-regina.com/salve/Les_saints_patrons_des_m%C3%A9tiers).
RépondreSupprimerA lire aussi: http://www.notredamedescyclistes.net/historique.html
Et enfin, cet article de Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Dorleta
Et puis, Saint Guidon, une station du métro de Bruxelles. Pourquoi pas, après tout: ce sont bien les saints qui sont sensés nous guider, non?
RN 4 en bicyclette ... c'est une aventure ... moi je l'ai faite, mais de nuit et en 4L... c'était en 1971... j'allais en Autriche ...
RépondreSupprimerLe Tour de France 1959 a été remporté par Frederico Bahamontes. Louison Bobet avait abandonné ... 2ème Henry Anglade, 3ème Anquetil ...
Pour en revenir à mes souvenirs de la RN4 je n'avais pas de médaille de Saint-Christophe dans ma voiture . peut-être que cela m'aurait évité les déboires qui ont suivi
http://www.mirebalais.net/article-la-4l-en-autriche-nocturne-sans-clair-de-lune-81098982.html