Retour à Sizun où un ravitaillement en eau a été prévu et je profite de cet arrêt pour avaler un kouign-aman. Pas très diététique mais délicieux!
Dans la montée du Roc Trévézel, je croise des cyclos, partis lundi matin pour la plupart, en route vers Brest.
Dans la montée du Roc Trévézel, je croise des cyclos, partis lundi matin pour la plupart, en route vers Brest.
Le brouillard (The foggy dew ?) s'est partiellement dissipé mais on n'aperçoit toujours pas l'émetteur de télévision du Roc Trédudon, ni les portes de l'enfer, ni la vieille centrale atomique de Brennilis.
La descente qui suit est un vrai régal et la route vers Carhaix me paraît facile. C'est à La Feuillée que je croise Thierry, le président de l'ACP.
En ce mardi après-midi, ce sont les hommes qui sont au service à Carhaix. Et j'avale ici mon vingtième plat de pâtes...
Paris se rapproche.
A Maël-Carhaix, je me fais photographier par une dame fort intéressée par mon petit kangourou.
Et pendant ce temps, y'en a qui roupillent...
...même le vélo est couché. (Je sais, elle est facile, celle-là...)
Les spectateurs sont toujours présents mais après notre passage, il faudra choisir : Charcuterie ou Bar ?
Je ne pouvais pas rater cet hommage à Robic qui ne participa ni au PBP 1948, ni à celui de 1951. C'est pourtant une épreuve qui lui aurait plu, je pense...
Je peux même apprécier les paysages costarmoricains que j'ai traversés la nuit précédente.
A la sortie de Corlay, je m'arrête au hameau du Faouët (rien à voir avec le village de la fameuse Marion qui se trouve dans le Morbihan).
Nouvel arrêt-buffet chez ces Bretonnes qui étaient parmi les rares à avoir table ouverte en 2007. L'ambiance est quand même beaucoup plus chaleureuse cette année que voici 4 ans !
Et en plus, le vent, plutôt favorable à l'aller, s'est orienté à l'ouest depuis ce matin et nous pousse sur le chemin du retour : quelle bonne idée !
A Saint Martin des Prés où la fête bat son plein, la pluie menace mais ce ne sera qu'une fausse alerte.
Et c'est dans ces environs qu'un groupe me rattrape, les cyclos de Lamballe arrivent ! Ils sont une bonne dizaine et comme je reste dans la roue de deux cyclottes, le "gendarme" du groupe me demande de ne pas rester là... Devant ma surprise, il m'indique que les cyclottes que je file ont peur... De qui ? de quoi ? De moi ? De ma roue avant ? De l'Ankou ? L'échange est courtois - je sais me tenir - mais je suis un peu surpris et choisis de quitter ce groupe que je suis à distance jusqu'à Loudéac.
Je peux encore saluer des spectateurs que je ne semble pas gêner...
Je peux aussi photographier des massifs...
Après Grace-Uzel, Loudéac est en vue, il va être bientôt 21h00 et pas question de dormir ici ce soir : sûr que les ronfleurs se sont encore donnés rendez-vous et que le camion, ronfleur lui aussi, doit toujours être là !
Et encore cette ambiance à Loudéac !
Il y a peu de monde au restaurant aussi je ne perds pas trop de temps à faire la queue et je commande mon 35ème plat de... pâtes, bien sûr !
Je prends le temps de discuter avec un couple de bénévoles qui quittent leur service après une journée bien remplie. Ils me disent leur joie d'avoir participé à cette fête, nous sommes bien au pays du vélo ! Ils regrettent toutefois le comportement "infect" (c'est le terme employé) de certains participants parmi les premiers. Un petit sourire, un mot gentil, est-ce que cela retarderait beaucoup certains "champions" ?
Quand je repars, il fait nuit et je sais pouvoir trouver plusieurs lieux de couchage sur cette étape qui me mène jusqu'à Tinténiac.
Au contrôle secret d'Illifaut, je ne suis pas fatigué et me contente d'un café et d'un barre chocolatée ("Un coup de barre, MARS, et ça repart !").
D'autres ont succombé et ronflent (Ils ne sont pas tous à Loudéac...) sur de confortables tapis.
Je continue ma route, photographiant Saint Méen le Grand endormi, il est minuit et demi. Le fantôme du petit Louison Bobet n em'accompagne même pas...
Je roule seul, je me sens bien à l'approche de Quédillac qui propose couchage, douche et repas cette année. Mais je choisis de continuer jusqu'à Tinténiac. pourtant quelques hectomètres plus loin, la fatigue me prend, je bââââille à m'en décrocher la mâchoire... Je songe à faire demi-tour.
Mais j'arrive à Médréac et trouve un abri devant la médiathèque de ce village. J'installe mon sac de couchage sur un banc, je quitte mes maillots qui me serviront d'oreiller et je me couche... Et je vais dormir une heure et demie.
Le départ est un peu frais mais je me réchauffe bien vite en montant vers Bécherel, montée bien plus facile qu'en 2007 où le déluge m'accompagnait !
A Tinténiac, le calme règne. Il y a, paraît-il, beaucoup de monde au dortoir, pas sûr que j'aurais trouvé une place.
Et après avoir mangé (Devinez quoi ? Décidément ce PBP c'es : VELO, RESTO, DODO ! Pour les bobos, pour le moment ça va...), je reprends la route vers Fougères.
Et je croise Alain et Bernard, deux cyclos de Villers Cotterets, qui sortent du dortoir pour aller au réfectoire. Je suis tenté un instant de les attendre : que ce serait bien de rouler en compagnie de personnes agréables et au bon coup de pédale... Mais je reprends la route, seul.
La descente qui suit est un vrai régal et la route vers Carhaix me paraît facile. C'est à La Feuillée que je croise Thierry, le président de l'ACP.
En ce mardi après-midi, ce sont les hommes qui sont au service à Carhaix. Et j'avale ici mon vingtième plat de pâtes...
Paris se rapproche.
A Maël-Carhaix, je me fais photographier par une dame fort intéressée par mon petit kangourou.
Et pendant ce temps, y'en a qui roupillent...
...même le vélo est couché. (Je sais, elle est facile, celle-là...)
Les spectateurs sont toujours présents mais après notre passage, il faudra choisir : Charcuterie ou Bar ?
Je ne pouvais pas rater cet hommage à Robic qui ne participa ni au PBP 1948, ni à celui de 1951. C'est pourtant une épreuve qui lui aurait plu, je pense...
Je peux même apprécier les paysages costarmoricains que j'ai traversés la nuit précédente.
A la sortie de Corlay, je m'arrête au hameau du Faouët (rien à voir avec le village de la fameuse Marion qui se trouve dans le Morbihan).
Nouvel arrêt-buffet chez ces Bretonnes qui étaient parmi les rares à avoir table ouverte en 2007. L'ambiance est quand même beaucoup plus chaleureuse cette année que voici 4 ans !
Et en plus, le vent, plutôt favorable à l'aller, s'est orienté à l'ouest depuis ce matin et nous pousse sur le chemin du retour : quelle bonne idée !
A Saint Martin des Prés où la fête bat son plein, la pluie menace mais ce ne sera qu'une fausse alerte.
Et c'est dans ces environs qu'un groupe me rattrape, les cyclos de Lamballe arrivent ! Ils sont une bonne dizaine et comme je reste dans la roue de deux cyclottes, le "gendarme" du groupe me demande de ne pas rester là... Devant ma surprise, il m'indique que les cyclottes que je file ont peur... De qui ? de quoi ? De moi ? De ma roue avant ? De l'Ankou ? L'échange est courtois - je sais me tenir - mais je suis un peu surpris et choisis de quitter ce groupe que je suis à distance jusqu'à Loudéac.
Je peux encore saluer des spectateurs que je ne semble pas gêner...
Je peux aussi photographier des massifs...
...armoricains...
Le drapeau australien claque au vent breton !
Et les cyclos Bretons doivent bien di-gérer leur Paris-Brest...Après Grace-Uzel, Loudéac est en vue, il va être bientôt 21h00 et pas question de dormir ici ce soir : sûr que les ronfleurs se sont encore donnés rendez-vous et que le camion, ronfleur lui aussi, doit toujours être là !
Et encore cette ambiance à Loudéac !
Il y a peu de monde au restaurant aussi je ne perds pas trop de temps à faire la queue et je commande mon 35ème plat de... pâtes, bien sûr !
Je prends le temps de discuter avec un couple de bénévoles qui quittent leur service après une journée bien remplie. Ils me disent leur joie d'avoir participé à cette fête, nous sommes bien au pays du vélo ! Ils regrettent toutefois le comportement "infect" (c'est le terme employé) de certains participants parmi les premiers. Un petit sourire, un mot gentil, est-ce que cela retarderait beaucoup certains "champions" ?
Quand je repars, il fait nuit et je sais pouvoir trouver plusieurs lieux de couchage sur cette étape qui me mène jusqu'à Tinténiac.
Au contrôle secret d'Illifaut, je ne suis pas fatigué et me contente d'un café et d'un barre chocolatée ("Un coup de barre, MARS, et ça repart !").
D'autres ont succombé et ronflent (Ils ne sont pas tous à Loudéac...) sur de confortables tapis.
Je continue ma route, photographiant Saint Méen le Grand endormi, il est minuit et demi. Le fantôme du petit Louison Bobet n em'accompagne même pas...
Je roule seul, je me sens bien à l'approche de Quédillac qui propose couchage, douche et repas cette année. Mais je choisis de continuer jusqu'à Tinténiac. pourtant quelques hectomètres plus loin, la fatigue me prend, je bââââille à m'en décrocher la mâchoire... Je songe à faire demi-tour.
Mais j'arrive à Médréac et trouve un abri devant la médiathèque de ce village. J'installe mon sac de couchage sur un banc, je quitte mes maillots qui me serviront d'oreiller et je me couche... Et je vais dormir une heure et demie.
Le départ est un peu frais mais je me réchauffe bien vite en montant vers Bécherel, montée bien plus facile qu'en 2007 où le déluge m'accompagnait !
A Tinténiac, le calme règne. Il y a, paraît-il, beaucoup de monde au dortoir, pas sûr que j'aurais trouvé une place.
Et après avoir mangé (Devinez quoi ? Décidément ce PBP c'es : VELO, RESTO, DODO ! Pour les bobos, pour le moment ça va...), je reprends la route vers Fougères.
Et je croise Alain et Bernard, deux cyclos de Villers Cotterets, qui sortent du dortoir pour aller au réfectoire. Je suis tenté un instant de les attendre : que ce serait bien de rouler en compagnie de personnes agréables et au bon coup de pédale... Mais je reprends la route, seul.
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