vendredi 29 juillet 2011

Mon Paris-Brest-Paris Audax 2011 (7) : de Mortagne au Perche à Montigny le Bretonneux

Pour être à Montigny le Bretonneux en fin de matinée ce jeudi 14 juillet, il nous reste 160 kilomètres à parcourir, il nous fut partir à 3h10, ce qui nous fait une petite nuit de sommeil. 


Dans le calme de la nuit, je prépare tranquillement mon vélo après avoir pris un copieux petit déjeuner, c'est le seul au programme aujourd'hui : normalement, pas d'autre repas avant l'arrivée.
Je profite de la vue plongeante sur les motos pour les photographier et remercie les motards pour le gros travail qu'ils ont réalisé.








Et à 3h00, tout le monde est là, prêts pour la dernière étape, dans le froid d'un 14 juillet automnal...
Malgré tout, dans la traversée du Perche, quelques belles petites montées viennent nous réchauffer, pourtant la température est inférieure à 10°C !
Quand nous arrivons à Damville pour une première pause, le jour est levé mais pas question de quitter jambières, gants et bonnet !
Et le peloton file vers Boncourt où nous avons fait halte à l'aller : ça commence à sentir l'écurie, d'autant plus que le terrein devient plat et le vent est favorable : que du bonheur.
Mais participant m'intrigue... Mais bon sang, mais c'est bien lui !
Avant le défilé du 14 juillet, serait-Il venu rouler incognito avec nous... 
Je continue malgré tout, mon rallye-photo : ici, c'est le château d'Anet, juste avant d'arriver à Boncourt.
 Boncourt où le club cyclo local a bien fait les choses puisqu'un petit casse-croûte nous attend.
Merci à tous les bénévoles qui nous ont accueillis tout au long du parcours !
A Jouars, nous faisons un dernier arrêt afin que ceux qui le souhaitent puissent revêtir le maillot officiel de ce PBP Audax pour l'arrivée à Montigny. Un maillot fort beau au demeurant !
Très élégant, Pascal...
 Après plus de 1200 kilomètres et un voyage de 85 heures et quelques minutes, nous voici revenus à notre point de départ. 
Et comme dans tout petit village gaulois qui se respecte, cela se termine par un petit banquet !
Dont le dessert ne peut être, bien sûr, qu'un Paris-Brest !

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