vendredi 4 mars 2011

Les Tours de Monsieur Pellos : 1949, les étapes de plaine.

Le tracé, somme toute classique de ce Tour,  conduisait les coureurs de Reims vers la Belgique, de la Belgique vers la Bretagne puis les Pyrénées : Les traditionnelles étapes de plaine !
Ainsi, le Miroir sprint n°161 du 4 juillet narrait les 3 étapes de Reims à Rouen.
Et chaque jour, Pellos croquait les faits marquants de l'étape.

En Belgique le Belge Lambrecht battit au sprint son compagnon d'échappée Marinelli et endossa le maillot jaune.
 

A Boulogne, c'était Callens, encore un Belge, qui triomphait et ravissait la première place au classement général à son compatriote.


A Rouen, le "Petit Parisien" Jacques Marinelli terminait encore deuxième de l'étape mais prenait le maillot jaune. Le coureur de l'équipe d'Ile de France, surnommé la Perruche, allait le garder plusieurs jours. Il ouvrit quelques années plus tard un magasin d'électro-ménager à Melun, ville dont il fut le maire, à l'enseigne du Maillot jaune, evidemment ! 


Dans le numéro suivant, en date du 6 juillet, les 2 étapes se déroulant dans l'ouest de la France étaient évoquées.
En page 2, Pellos signait un grand dessin pour évoquer les oppositions propres selon lui au Tour...
J'aime bien les deux façons de grimper : en ramant ou les doigts dans le nez ! Les autres oppositions sont également fort pertinentes, non ?


Dans l'étape entre Rouen et Saint Malo, si le Suisse Ferdi Kubler l'emportait , Marinelli, encore une fois échapé , confortait son maillot jaune. Il comptait ce soir-là près d'un quart d'heure d'avance sur le deuxième l'Italien Magni !



Aux sables d'Olonne, c'était un homme seul, le Français Adolphe Deledda, de l'équipe du Sud-est, qui gaganit l'étape quelques secondes devant un peloton groupé.


Le Campionissimo apparaissait en une du  Miroir Sprint du 8 juillet.
Mais le magazine était tout d'abord consacré à la journée de repos au Sables... où l'on découvrait, entre autre, un Fausto Coppi fort détendu à la veille de l'étape contre la montre.
Marinelli conservait malgré tout son maillot jaune avec encore une avance confortable sur Kubler. Coppi pointait à près de 30 minutes du Parisien !
Et pour la première fois, à ma connaissance, l'abominable Homme au marteau apparaît sous la plume de Pellos... (Hélas le dessin entier n'entrait pas dans mon scanner...)


Le numéro 162 du 11 juillet voyait arriver les coureurs dans les Pyrénées. 

Non sans avoir fait étape à Bordeaux où, comme il se doit, il y eut une arrivée au sprint remportée par Le Français Lapébie devant le Flahute Van Steenbergen.

Avant d'aborder la haute montagne, un autre Français, Louis Caput remportait l'étape espagnole de ce Tour de France. Jacques Marinelli portait toujours le maillot jaune. 
Le lendemain, une autre course commençait...

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