Vendredi 3 août 2018 : Merci, Roger Lapébie
Disons-le
tout net, je n'apprécie guère le tennis. S'enfermer dans une cage
grillagée pour taper dans une petite baballe ( en poussant souvent
des cris de bûcheron ou des petits couinements de souris...) : je ne
comprends pas. Je ne comprends pas que certains gagnent des millions
en pratiquant ce jeu. Hier soir, je crois que j'ai vraiment détesté.
En effet, les cours de tennis derrière le camping furent occupés en soirée : deux femmes, la mère et la fille, vinrent
faire leur match de tennis. Bien sûr, on y voyait comme en plein
jour, les projecteurs étant allumés. En plus, ce n'étaient pas des
stars de la petite balle jaune : deux échanges maximum et c'était
fini. Mais entendre le bruit des balles sur les raquettes, les
commentaires et le décompte des points (30-15 ; 40a... ça non plus,
je ne comprends pas, pourquoi ne pas compter les points pour ce
qu'ils valent : 1 ; 2 ; 3...) C'était très énervant surtout que
j'avais sommeil, moi, tandis que Laurence dormait déjà.
Heureusement,
les tenniswomen ne se sont pas mises à chanter le Lac de
Connemara... (Voir le message de notre voyage 2016 : Michel Sardou et moi... )
Quand,
enfin, elles ont terminé leur match
(et éteint la lumière), j'ai pu profiter de la belle nuit étoilée.
Dormir à la belle étoile...
Ce matin, il nous faut prendre la route pour Bordeaux.
Si tout se passe comme prévu, nous devrions emprunter une voie verte sur un long tronçon de cette étape. Comme d'habitude, c'est Laurence qui s'occupe de démonter notre campement pendant que je prépare le petit déjeuner et nous quittons ce camping au confort un peu rustique avant 9H00.Le ciel est toujours d'un bleu immaculé et la route un peu vallonnée.
Nous nous arrêtons pour une petite visite au village encore endormi de Rimons.
Mais pas question de danser ici, la route est encore longue.
Eglise de Rimons |
Bientôt nous atteignons une nouvelle bastide : Sauveterre de Guyenne.
Nous y achetons notre ravitaillement pour la journée car nous allons maintenant emprunter la voie verte Roger Lapébie et nous risquons de ne plus trouver de magasin d'alimentation.
Après avoir franchi la porte de la ville, tout près de la gare, nous trouvons l'ancienne voie de chemin de fer que nous allons suivre durant plus de 50 kilomètres.
Elle
est super cette piste cyclable. Le revêtement est impeccable. Il n'y
a pas de chicanes aux carrefours. Les arbres qui bordent cette
ancienne voie ferrée nous offrent une ombre bienvenue en ces temps
de canicule.
D'anciennes gares ont été recyclées en bar-restaurant quand d'autres servent d'habitations ou sont laissées à l'abandon.
Bien sûr, nous traversons des vignobles.
Il y a même un long tunnel éclairé et bien frais.
C'est un vrai bonheur de faire halte ici ! On pourrait installer ici une colonie de vacances, au frais pour la journée. Ou bien les pensionnaires d'une maison de retraite, à condition qu'ils n'oublient pas leurs petites laines. Car il ne faudrait quand même pas que les papys et les mamies s'enrhument !
Pour notre part, c'est encore une journée crème solaire.
La chasse à la cannette est moins importante que les jours précédents, nous avons ce qu'il nous faut avec nous, en particulier des fruits.
L'arrivée
à Bordeaux fut également fort aisée même si les bords du fleuves sont en cours d'aménagement pur faciliter la circulation cycliste. Au vu des embouteillages, ce n'est pas gagné en ce qui concerne la circulation automobile...
Il nous a suffi de suivre la
Garonne jusqu'au Pont de pierre où Guillaume.
Ensuite, Guillaume nous a guidés à travers la métropole bordelaise pour rejoindre son appartement.
Nous avons parcouru 76 kilomètres à la moyenne de 14,4 km/h. Décidément, nous ne courrons jamais le Tour de France. Ce qui fut le cas de Roger lapébie à qui est dédiée la splendide voie verte que nous venons d'emprunter.
En effet, le Bordelais Roger Lapébie remporta le Tour de France en 1937. Le tour de France 1937 qui vit l'introduction d'une innovation majeure. Mais cela fera l'objet d'un prochain billet.
Une bien jolie étape avant deux jours de découverte de la ville de Bordeaux.
Encore une belle étape ensoleillée et fraîche (dans le tunnel surtout)... Dis-moi,il n'aurait pas récupéré le vélo de Roger Lapébie, Guillaume ? Il donne l'impression de sortir d'un musée (le vélo, pas Guillaume !)
RépondreSupprimerC'était mon premier "vélo de course" MERCIER que j'ai repeint. Il doit avoir 45 ans à peu près donc pas de l'époque de Lapébie.
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