J'avoue que je commençais à ne plus y croire : avec cette météo pourrie, je ne réussirais pas à réaliser mon 200 mensuel.
Mais le ciel est devenu plus clément en cette fin de mois et j'ai pris la route samedi 27 pour une longue randonnée divisée en 2 boucles.
J'ai pris la route vers 7 heures dans la nuit et le froid avec mon copain Daniel.
Quand le jour est arrivé, c'est le brouillard qui nous a tenu compagnie et pourtant le soleil n'était pas loin.
Heureusement la décrue est là, aussi n'avons-nous pas eu à traverser de mare ni à faire demi-tour.
Le froid humide et pénétrant nous obligea même à faire quelques pas pour réchauffer nos pieds.
Au milieu de la matinée, entre Amillis et Fretoy, quelques groupes de cyclistes nous ont doublés.
C'étaient les participants à la première épreuve des Classics Challenge 2018 : Paris Provins - 102Km au départ du vélodrome Jacques Anquetil au Bois de Vincennes et puis traversée de la Brie.
On se souvient que j'avais emprunté une partie du parcours du Paris Epernay lors de mon 200 du mois de septembre.
Comme d'habitude dans les pelotons cyclos qui sillonnent la région parisienne (ailleurs c'est également le cas...), les "Men in black" sont nombreux.
Pourtant, malgré le règlement des "Classics challenge" qui précise que l'éclairage, avant et arrière, est obligatoire, beaucoup de cyclistes n'ont ni éclairage ni gilet fluo.
Aujourd'hui c'est particulièrement dangereux, avec ce brouillard à couper au couteau, ils sont quasiment invisibles ces coureurs fantômes. Même si l'on trouve le gilet fluo inélégant, on pourrait au moins accrocher à la tige de selle un feu rouge. Je viens moi-même de faire l'acquisition d'un de ces nouveaux éclairages qui "pète" histoire d'être bien vu, de jour comme de nuit, par nos amis automobilistes.
Vers midi, nous avons accompli la première boucle du circuit.
Le GPS de Daniel a enregistré toutes les informations relatives à la première partie de ce périple.
L'après-midi, je repars seul vers la Champagne et plus particulièrement vers les marais de Saint Gond. Normalement sur cette photo, on devrait voir la carotte de Mondement mais le brouillard est toujours aussi épais.
Je m'approche lentement du mémorial de la première bataille de la Marne de 1914.
Mais ce n'est qu'au dernier moment que j'aperçois le moche obélisque (avis personnel...).
Je continue vers Broyes et son château qui domine la plaine de Champagne.
Ici non plus, il n'y a plus de boulanger. Les distributeurs automatiques envahissent nos campagnes. Je viens de lire qu'un distributeur automatique de viande venait d'être installé dans une commune du Nord...
Puis je passe jeter un petit coup d'oeil aux sources du Grand Morin à Lachy.
Pas de crue ici !
Je termine cette randonnée sous les cris des corbeaux (à moins que ce ne soit des corneilles). Pour différencier la corneille noire et le corbeau freux, il faut, parait-il, observer leur bec : celui de la corneille est noir alors que celui du corbeau est blanchâtre. Cela ne nous avance pas beaucoup quand ces oiseaux sont en vol.
Terminant à la nuit tombée, je vois également un sanglier de fort gabarit traverser la route ainsi que quelques chevreuils que j'ai effarouchés.
La deuxième boucle de cette sortie compte 100 kilomètres. Cela me permet de franchir le cap des 200 bornes et d'inscrire une cinquième rando à mon Dodécaudax. Durant cette journée cycliste, j'ai rencontré un autre cyclotouriste qui participe à cette épreuve et qui était en train de parcourir son 60ème 200 consécutif ! Si je calcule bien, il a réalisé une randonnée de 200 km chaque mois depuis 2013 : des fois on se sent petit...
Vers midi, nous avons accompli la première boucle du circuit.
Le GPS de Daniel a enregistré toutes les informations relatives à la première partie de ce périple.
L'après-midi, je repars seul vers la Champagne et plus particulièrement vers les marais de Saint Gond. Normalement sur cette photo, on devrait voir la carotte de Mondement mais le brouillard est toujours aussi épais.
Je m'approche lentement du mémorial de la première bataille de la Marne de 1914.
Mais ce n'est qu'au dernier moment que j'aperçois le moche obélisque (avis personnel...).
Je continue vers Broyes et son château qui domine la plaine de Champagne.
Ici non plus, il n'y a plus de boulanger. Les distributeurs automatiques envahissent nos campagnes. Je viens de lire qu'un distributeur automatique de viande venait d'être installé dans une commune du Nord...
Puis je passe jeter un petit coup d'oeil aux sources du Grand Morin à Lachy.
Pas de crue ici !
Je termine cette randonnée sous les cris des corbeaux (à moins que ce ne soit des corneilles). Pour différencier la corneille noire et le corbeau freux, il faut, parait-il, observer leur bec : celui de la corneille est noir alors que celui du corbeau est blanchâtre. Cela ne nous avance pas beaucoup quand ces oiseaux sont en vol.
Terminant à la nuit tombée, je vois également un sanglier de fort gabarit traverser la route ainsi que quelques chevreuils que j'ai effarouchés.
La deuxième boucle de cette sortie compte 100 kilomètres. Cela me permet de franchir le cap des 200 bornes et d'inscrire une cinquième rando à mon Dodécaudax. Durant cette journée cycliste, j'ai rencontré un autre cyclotouriste qui participe à cette épreuve et qui était en train de parcourir son 60ème 200 consécutif ! Si je calcule bien, il a réalisé une randonnée de 200 km chaque mois depuis 2013 : des fois on se sent petit...
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