Mercredi 26 juillet 2017
Visite du domaine de Chaumont sur Loire
Aujourd'hui, pas de vélo mais beaucoup de marche à pied !Ce fut une merveilleuse journée au château, mais surtout dans les jardins de Chaumont sur Loire.
Hélas la pluie a gâché la fin de notre visite et nous a obligés à dîner sous la tente.
Pourtant cela avait commencé sous le soleil et un ciel presque bleu dès l'ouverture du domaine à 10 heures.
Nous avons commencé par la visite du château, vieille demeure qui domine la Loire depuis les environs de l'an mille.
Evoluant tout au long de l'histoire, le château prit sa forme actuelle grâce à sa propriétaire de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, Marie-Charlotte-Constance Say, épouse du prince de Broglie. L'architecte Sanson restaura le château entre 1875 et 1900 et y installa le confort moderne (eau courante et électricité).
Pour créer le parc actuel, le prince de Broglie racheta et fit détruire face au château, deux hameaux de 113 maisons (Les Places et Frédillet), l'église, le presbytère et le cimetière. Le prince finança la reconstruction du village en bord de Loire. Le fait du Prince, quoi...
C'est vraiment une belle demeure ! Meublée avec goût comme il se doit.
On pourrait presque y manger et y dormir.
Emprunter un livre...
...pour le lire au coin du feu ?
S'asseoir à trois sur ce drôle de siège pour une conversation...indiscrète.
La décoration est également fort raffinée. De belles sculptures ornent les appartements historiques aussi bien que les appartements privés, ces derniers étant réservés au Prince de Broglie et à madame au temps de leur splendeur.
De superbes tapisseries décorent de nombreux murs, c'est quand même mieux que le papier peint Saint Maclou (En vendent-ils d'ailleurs ?).
Les sols sont recouverts de carrelages fort élégants ou de magnifiques parquets. Tout ici respire le luxe et l'aisance.
Des oeuvres d'art contemporaines sont également présentées à l'intérieur du château comme cette installation de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger dans la chapelle du château intitulée "Les pierres et le printemps". Laurence aime bien, moi, un peu moins...
Les écuries méritent également la visite. On se déplaçait beaucoup à cheval et la chasse était un passe-temps prisé de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie à la fin du XIXème et au début du XXème siècle. La possession et l'entretien de chevaux étaient donc indisspensables.
Les installations des écuries de Chaumont sont parait-il exemplaires, et superbes.
Elles donnent également à voir des oeuvres d'art d'artistes contemporains.
Ce "Jardin préservé" de Rebecca Louise-Law est une installation de plus de 4000 fleurs suspendues dont une majorité de statices qui ont séchées tout au long de l'exposition.
Au début les fleurs étaient fraiches.
L'ensemble est tout à fait surprenant.
Dans la Grange aux abeilles, Sara Favriau a "sculpté" à l'aide de tasseaux de bois cet étonnant "Ou, prologue pour une chimère".
Dans la galerie du fenil, Sheila Hicks utilise la fibre textiles pour présenter un torrent de couleur.
En début d'après-midi, nous commençons la visite de ce pourquoi nous sommes venus ici : le festival international des jardins.
Depuis 1992, chaque année, sont créés dans le parc du château une vingtaine de jardins, "dédiés à l'imagination, la poésie et la nature".
Des créateurs, des paysagistes, des architectes viennent du monde entier inventer et présenter des jardins sortis de leur imagination, chaque année autour d'un thème.
En 2017, le festival parle du "Pouvoir des fleurs".
Et c'est en effet un véritable festival des fleurs.
On trouvera de plus amples informations en suivant le lien ci-dessous :
On peut suivre notre visite à nous en regardant la petite vidéo :
C'est vraiment une belle demeure ! Meublée avec goût comme il se doit.
On pourrait presque y manger et y dormir.
Emprunter un livre...
...pour le lire au coin du feu ?
S'asseoir à trois sur ce drôle de siège pour une conversation...indiscrète.
La décoration est également fort raffinée. De belles sculptures ornent les appartements historiques aussi bien que les appartements privés, ces derniers étant réservés au Prince de Broglie et à madame au temps de leur splendeur.
De superbes tapisseries décorent de nombreux murs, c'est quand même mieux que le papier peint Saint Maclou (En vendent-ils d'ailleurs ?).
Les sols sont recouverts de carrelages fort élégants ou de magnifiques parquets. Tout ici respire le luxe et l'aisance.
Des oeuvres d'art contemporaines sont également présentées à l'intérieur du château comme cette installation de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger dans la chapelle du château intitulée "Les pierres et le printemps". Laurence aime bien, moi, un peu moins...
Les écuries méritent également la visite. On se déplaçait beaucoup à cheval et la chasse était un passe-temps prisé de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie à la fin du XIXème et au début du XXème siècle. La possession et l'entretien de chevaux étaient donc indisspensables.
Les installations des écuries de Chaumont sont parait-il exemplaires, et superbes.
Elles donnent également à voir des oeuvres d'art d'artistes contemporains.
Ce "Jardin préservé" de Rebecca Louise-Law est une installation de plus de 4000 fleurs suspendues dont une majorité de statices qui ont séchées tout au long de l'exposition.
Au début les fleurs étaient fraiches.
L'ensemble est tout à fait surprenant.
Dans la Grange aux abeilles, Sara Favriau a "sculpté" à l'aide de tasseaux de bois cet étonnant "Ou, prologue pour une chimère".
Dans la galerie du fenil, Sheila Hicks utilise la fibre textiles pour présenter un torrent de couleur.
En début d'après-midi, nous commençons la visite de ce pourquoi nous sommes venus ici : le festival international des jardins.
Depuis 1992, chaque année, sont créés dans le parc du château une vingtaine de jardins, "dédiés à l'imagination, la poésie et la nature".
Des créateurs, des paysagistes, des architectes viennent du monde entier inventer et présenter des jardins sortis de leur imagination, chaque année autour d'un thème.
En 2017, le festival parle du "Pouvoir des fleurs".
Et c'est en effet un véritable festival des fleurs.
On trouvera de plus amples informations en suivant le lien ci-dessous :
On peut suivre notre visite à nous en regardant la petite vidéo :
Après la visite du festival, il nous reste à découvrir le reste du parc et ses oeuvres pérennes d'artistes d'aujourd'hui.
Ainsi allons-nous terminer notre journée par une lente déambulation au long des allées du parc de Chaumont.
Découvrant des oeuvres étonnantes...
...comme ce "Banc délirant" de Pablo Reinoso.
Le japonais Tadashi KAWAMATA a quand à lui réalisé 5 installations dans le parc. Cette promenade sous les arbres en est une.
Il a également installé 3 cabanes dans les arbres.
Le promontoire sur la Loire est également de lui.
Quant au reste, je le livre "en vrac".
François Méchain "L'arbre aux échelles" |
Betty BUI "Le presse-citron" |
Cornelia Konrads "Passage" |
Rainer GROSS "Toi(t) à terre" |
Christian LAPIE "La constellation du fleuve" |
EL ANATSUI "Ugwu" |
Patrick DOUGHERTY "Installation" |
Chris DRURY "Carbon pool" |
Une petite pause avant l'arrivée de la pluie....
...car maintenant il nous faut regagner notre petite tente.
Demain, nous reprenons la route.
Une superbe exposition. il y manque juste un peu du soleil d'été!!!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le banc: ça rappelle les circuits TCR!!!