C'est aujourd'hui que nous "attaquons" les Pyrénées...
Il nous faut d'abord démonter notre campement après une nuit pluvieuse mais cela s'est calmé au petit matin. Et puis nous déjeunons dans une boulangerie en périphérie de Lourdes.
Nous évitons soigneusement la ville sainte pour nous diriger vers la voie verte des gaves.
Une fort jolie voie qui va nous mener à Argelès Gazost au pied de nos premiers cols mythiques : Soulor et Aubisque.
La montagne est là et tout à l'heure nous allons monter sur la montagne à vélo !
Nous quittons la voie verte près de l'ancienne gare pour nous rendre à l'hôtel où nous dormirons les deux prochaines nuits.
Il s'agit de l'hôtel Primerose qui était complet la veille mais le patron nous a gentiment proposé de déposer nos bagages avant d'entreprendre la montée que nous avons programmée pour ce jour.
Et c'est le coeur léger, et le vélo aussi, que nous allons vers le premier but de cette randonnée : gravir l'Aubisque !
Voici à quoi ressemblait la montée de l'Aubisque en 1932 quand Antonin Magne, vainqueur en 1931, encourageait André Leducq qui gagna cette édition 1932.
La sortie d'Argelès était quand même plus roulante en 1935.
Mais qu'on se rassure, l'itinéraire est impeccable en 2016 ! Un vrai billard.
Mais avant d'arriver à l'Aubisque, il faut déjà gravir le Soulor.
C'est une grande et belle route qui nous permet de monter doucement mais sûrement en admirant le paysage.
Il y en a pour tous les goûts.
Enfin , voici ces paysages que nous attendions depuis quelques jours déjà. C'est notre première montée du Soulor. Pour ma part, je suis déjà passé par l'autre versant et j'ai donc roulé ici dans le sens de la descente lors d'une splendide "Etape du Tour" en 1998.
Nous faisons connaissance avec les embouteillages pyrénéens causés par les troupeaux en pâturages libres. Le cycliste qui s'en va là-bas vient de rouler quelques hectomètres avec nous mais il est pressé car il fait une traversée du massif pyrénéen de Cerbère à Hendaye. Il vient de passer la nuit précédente dans la paille sèche d'une grange pendant que l'orage grondait, tous les hôtels où il s'est présenté affichant "complet". Le vélo est encore une aventure.
Et nous croisons les moutons qui se fichent complètement de nous.
Nous approchons tranquillement du sommet...
En juillet 1937, il y avait un peu plus de spectateurs.
Le dernier kilomètre est un peu plus rude que les précédents.
Nous voici arrivés à l'altitude "1474 m" et nous décidons de pique-niquer ici.
Bien sûr le nôtre sera moins confortable que celui-là, nous n'avons pas pris nos pliants et notre table de camping !
Nous rencontrons un autre cyclo angevin qui fait la traversée des Pyrénées d'Hendaye à Perpignan et qui fait sécher sa tente ici en même temps qu'il casse la croûte.
Sur mon vélo le dérailleur fonctionne à nouveau correctement : merci LOURDES !
Nous profitons du paysage avant de reprendre la route.
Une route que nous ne connaissons ni l'un ni l'autre.
J'avoue que cette route en corniche, au bord du précipice, est un émerveillement.
Et nous voici dans un nouveau département : les Pyrénées Atlantiques.
Un pur moment de bonheur que nous dégustons...
...comme les quelques framboises que nous pouvons cueillir au bord du ravin.
On sait ici que je suis resté un cueilleur...
La pente est douce et je prends le temps de photographier quelques petites fleurs de montagne.
Et puis nous voici déjà au sommet.
Cela n'a pas beaucoup changé finalement. Nous venons de là-bas tout au fond à gauche.
Et nous sommes bien contents d'être ici.
Nous nous offrons une petite tarte aux myrtilles...
... une boisson chaude ou une bière.
Pour la descente, je crois que je vais reprendre ma machine à moi.
Maintenant il nous faut redescendre. J'avoue que nous sommes plus rassurés sur nos vélos que si nous devions passer ici en voiture... la trouille !
Des moutons, encore des moutons...
Descente lente, on en profite ! Ce qui nous vaudra, en arrivant à Argelès Gazost, une remarque désobligeante d'un couraillon qui trouve que nous n'allons pas assez vite : nous l'ignorons et le méprisons... Il a de la chance car je n'ai pas pris mon laser désintégrateur de crétin...
Nous repassons au col du Soulor.
Est-ce que ça ne vaut pas le coup de prendre son temps ?
Je m'arrête souvent et Laurence va bien plus vite que moi.
Arrivés à Argelès, nous mettons un peu de temps à retrouver notre hôtel. Nous rangeons nos vélos dans le garage prévu rien que pour eux puis nous montons dans notre chambre, que ça fait du bien après une belle journée en montagne.
Le repas du soir est délicieux, la moitié des résidents est composée de cyclistes. Cet hôtel est un petit paradis pour les amateurs de vélo.
Nous pouvons même faire la lessive avant de nous coucher. Demain soir nous aurons des vêtements propres pour reprendre la direction du nord.
Il nous faut d'abord démonter notre campement après une nuit pluvieuse mais cela s'est calmé au petit matin. Et puis nous déjeunons dans une boulangerie en périphérie de Lourdes.
Nous évitons soigneusement la ville sainte pour nous diriger vers la voie verte des gaves.
Une fort jolie voie qui va nous mener à Argelès Gazost au pied de nos premiers cols mythiques : Soulor et Aubisque.
La montagne est là et tout à l'heure nous allons monter sur la montagne à vélo !
Nous quittons la voie verte près de l'ancienne gare pour nous rendre à l'hôtel où nous dormirons les deux prochaines nuits.
Il s'agit de l'hôtel Primerose qui était complet la veille mais le patron nous a gentiment proposé de déposer nos bagages avant d'entreprendre la montée que nous avons programmée pour ce jour.
Et c'est le coeur léger, et le vélo aussi, que nous allons vers le premier but de cette randonnée : gravir l'Aubisque !
Voici à quoi ressemblait la montée de l'Aubisque en 1932 quand Antonin Magne, vainqueur en 1931, encourageait André Leducq qui gagna cette édition 1932.
La sortie d'Argelès était quand même plus roulante en 1935.
Mais qu'on se rassure, l'itinéraire est impeccable en 2016 ! Un vrai billard.
C'est une grande et belle route qui nous permet de monter doucement mais sûrement en admirant le paysage.
Il y en a pour tous les goûts.
Enfin , voici ces paysages que nous attendions depuis quelques jours déjà. C'est notre première montée du Soulor. Pour ma part, je suis déjà passé par l'autre versant et j'ai donc roulé ici dans le sens de la descente lors d'une splendide "Etape du Tour" en 1998.
Nous faisons connaissance avec les embouteillages pyrénéens causés par les troupeaux en pâturages libres. Le cycliste qui s'en va là-bas vient de rouler quelques hectomètres avec nous mais il est pressé car il fait une traversée du massif pyrénéen de Cerbère à Hendaye. Il vient de passer la nuit précédente dans la paille sèche d'une grange pendant que l'orage grondait, tous les hôtels où il s'est présenté affichant "complet". Le vélo est encore une aventure.
Et nous croisons les moutons qui se fichent complètement de nous.
Nous approchons tranquillement du sommet...
Le dernier kilomètre est un peu plus rude que les précédents.
Nous voici arrivés à l'altitude "1474 m" et nous décidons de pique-niquer ici.
Bien sûr le nôtre sera moins confortable que celui-là, nous n'avons pas pris nos pliants et notre table de camping !
Nous rencontrons un autre cyclo angevin qui fait la traversée des Pyrénées d'Hendaye à Perpignan et qui fait sécher sa tente ici en même temps qu'il casse la croûte.
Sur mon vélo le dérailleur fonctionne à nouveau correctement : merci LOURDES !
Nous profitons du paysage avant de reprendre la route.
Une route que nous ne connaissons ni l'un ni l'autre.
J'avoue que cette route en corniche, au bord du précipice, est un émerveillement.
Et nous voici dans un nouveau département : les Pyrénées Atlantiques.
Un pur moment de bonheur que nous dégustons...
...comme les quelques framboises que nous pouvons cueillir au bord du ravin.
On sait ici que je suis resté un cueilleur...
La pente est douce et je prends le temps de photographier quelques petites fleurs de montagne.
Et puis nous voici déjà au sommet.
Cela n'a pas beaucoup changé finalement. Nous venons de là-bas tout au fond à gauche.
Et nous sommes bien contents d'être ici.
Nous nous offrons une petite tarte aux myrtilles...
... une boisson chaude ou une bière.
Pour la descente, je crois que je vais reprendre ma machine à moi.
Maintenant il nous faut redescendre. J'avoue que nous sommes plus rassurés sur nos vélos que si nous devions passer ici en voiture... la trouille !
Des moutons, encore des moutons...
Descente lente, on en profite ! Ce qui nous vaudra, en arrivant à Argelès Gazost, une remarque désobligeante d'un couraillon qui trouve que nous n'allons pas assez vite : nous l'ignorons et le méprisons... Il a de la chance car je n'ai pas pris mon laser désintégrateur de crétin...
Nous repassons au col du Soulor.
Est-ce que ça ne vaut pas le coup de prendre son temps ?
Je m'arrête souvent et Laurence va bien plus vite que moi.
Arrivés à Argelès, nous mettons un peu de temps à retrouver notre hôtel. Nous rangeons nos vélos dans le garage prévu rien que pour eux puis nous montons dans notre chambre, que ça fait du bien après une belle journée en montagne.
Le repas du soir est délicieux, la moitié des résidents est composée de cyclistes. Cet hôtel est un petit paradis pour les amateurs de vélo.
Nous pouvons même faire la lessive avant de nous coucher. Demain soir nous aurons des vêtements propres pour reprendre la direction du nord.
Quelle belle étape! Ce voyage est vraiment chouette à suivre et ça donne le goût du voyage itinérant à vélo !
RépondreSupprimerHeureusement qu'il y a encore des gens qui descendent lentement pour admirer le paysage, photographier les fleurs, ou manger des framboises!!!....Et pour profiter plus longtemps de la descente, aussi...
RépondreSupprimer