J'avais le vent dans le dos pour aller à Montmirail. Comme chaque début de mois, je vais y acheter quelques journaux à la Maison de la presse.
Dans ce ciel tourmenté d'après la tempête, le bleu tentait par moment de se faire une petite place.
Au moment de ranger mes achats dans la sacoche (La sacoche est neuve, j'ai racheté la même que la précédente, on ne change pas une sacoche qui gagne... J'ai changé aussi la guidoline et les pneus, j'ai augmenté la section, passant du 700x23 au 700x25, il parait que c'est plus confortable : je ne suis pas convaincu après deux sorties.), j'ai eu le plaisir de voir s'approcher une personne de connaissance, Georges Dart, l'ancien président du club cyclo de Montmirail. S'il ne fait plus de vélo, le vieux monsieur occupe son temps à écrire sur l'histoire de la région après avoir publié plusieurs recueils réunissant ses chroniques cyclotouristes. Une belle rencontre de quelques minutes seulement, hélas.
Pour rentrer, ce fut plus difficile car le vent, bien que faiblissant, ralentissait ma course. Mais je n'avais rien à craindre.
Jamais encore, je n'avais eu la présence d'esprit de faire du tourisme au Vézier, qui m'en voudra ?
Le coq de clocher fut peut-être présenté ici... pas sûr.
Une église tout à fait banale en fait.
Pourtant les vitraux, dans la lumière du soir, méritent l'arrêt que je m'autorise. Surtout que le vent... m'a fatigué un brin.
La lumière donc...
Ma sacoche arrière étant chargée de journaux, ce petit dessin sur la porte de l'église, annonçant une année de la miséricorde et présentant le "Christ portant un homme égaré", je ne pus m'empêcher de penser au sujet du journal "Le 1" (l'excellent titre créé par Eric Fottorino, ancien directeur du Monde et grand cycliste).
La miséricorde est "le pardon des fautes" et l'être miséricordieux accorde sa pitié. Entre la honte et la pitié, nos dirigeants semblent avoir choisi (et nous aussi ?). Un jour, peut-être demanderont-ils miséricorde même si ce n'est pas le genre de ces maisons-là...
Alors je continue la revue de presse de ma sacoche et ce cher Siné qui continue à ch... dans la colle ! Indispensable chaque mois.
Avec ce mois-ci, en quatrième de couverture, ce dessin du dessinateur que je préfère : Rémi Malingrey.
Dans un registre plus sérieux (Quelques heures de lecture... c'est toujours mieux que de regarder Guy Lux à la télé !) le numéro spécial du Diplo apporte toujours un éclairage différent sur l'actualité. Le fameux pas de côté, cher à Gébé :
« On nous dit le bonheur, c’est le progrès, faites un pas en avant et c’est le progrès. C’est le progrès mais c’est jamais le bonheur. Alors si on faisait un pas de côté ? »
J'aime bien faire des pas de côté, même si c'est difficile à vélo.
Mais dans ma sacoche de vélo, il y a aussi un journal de vélo, ou plutôt de cycliMSe.
C'est le vrai magazine, en plein dedans, l'information prime. Bien sûr, ça n'arrive pas à la cheville du "Miroir" mais pour un sport en perte de vitesse, c'est pas mal, c'est pas mal... mieux en tout cas que Vélo magazine où il y a trop de pub. Mais dans tout ça, il manque le poster et les dessins de Pellos (ou de Malingrey, tiens, pourquoi pas ?). Il manque les récits épiques des chevaliers du vélo, des forçats du guidon, ça sent la com' et le bus customisé. Mais celui-là, Planète cyclisme, il est pas mal, la preuve, je l'achète. D'ailleurs le dernier numéro spécial paru pour les 70 ans d'Eddy Merckx était très réussi.
Pour en finir avec cette petite revue de presse (pourtant elle est grande ma sacoche !), je voudrais recommander cette revue trimestrielle. J'en ai déjà parlé, je crois.
200, le vélo de route autrement, c'est un super magazine. On y croise les doux dingues (tant que les dingues sont doux, c'est pas grave, c'est pas grave...) qui vont rouler sur toutes les routes du monde et de France pour des défis, des expériences cyclistes. Contrairement aux deux revues de cycliMSe précédentes, les récits sont magnifiquement écrits et il y a souvent ce deuxième voire troisième degré et aussi cette pointe d'humour, d'ironie, ce n'est que du vélo après tout, mais ça fait tellement de bien. Le seul reproche que je me permettrai, c'est un côté un peu Bobo qui perce parfois...
Je cause, je cause mais je ne suis pas rentré moi.
Le soir arrive doucement, le ciel se couvre à nouveau, en descendant sur Saint Martin, je grille le "Stop" et je fais une pointe à "36", s'il y avait eu ce genre de radar quand j'étais petit, sûr que j'y aurais passé mes jeudis après-midi, et avec les copains, on leur aurait fait exploser leur machine !
Au moment de ranger mes achats dans la sacoche (La sacoche est neuve, j'ai racheté la même que la précédente, on ne change pas une sacoche qui gagne... J'ai changé aussi la guidoline et les pneus, j'ai augmenté la section, passant du 700x23 au 700x25, il parait que c'est plus confortable : je ne suis pas convaincu après deux sorties.), j'ai eu le plaisir de voir s'approcher une personne de connaissance, Georges Dart, l'ancien président du club cyclo de Montmirail. S'il ne fait plus de vélo, le vieux monsieur occupe son temps à écrire sur l'histoire de la région après avoir publié plusieurs recueils réunissant ses chroniques cyclotouristes. Une belle rencontre de quelques minutes seulement, hélas.
Pour rentrer, ce fut plus difficile car le vent, bien que faiblissant, ralentissait ma course. Mais je n'avais rien à craindre.
"Le vent semble une brut' raffolant de nuire à tout l'monde...
Mais une attention profonde
Prouv' que c'est chez les fâcheux
Qu'il préfèr' choisir les victim's de ses petits jeux!"
Mais une attention profonde
Prouv' que c'est chez les fâcheux
Qu'il préfèr' choisir les victim's de ses petits jeux!"
Georges Brassens
Au Vézier, le ciel est devenu bleu et j'en ai profité pour un petit arrêt photo.Jamais encore, je n'avais eu la présence d'esprit de faire du tourisme au Vézier, qui m'en voudra ?
Une église tout à fait banale en fait.
Pourtant les vitraux, dans la lumière du soir, méritent l'arrêt que je m'autorise. Surtout que le vent... m'a fatigué un brin.
La lumière donc...
Ma sacoche arrière étant chargée de journaux, ce petit dessin sur la porte de l'église, annonçant une année de la miséricorde et présentant le "Christ portant un homme égaré", je ne pus m'empêcher de penser au sujet du journal "Le 1" (l'excellent titre créé par Eric Fottorino, ancien directeur du Monde et grand cycliste).
La miséricorde est "le pardon des fautes" et l'être miséricordieux accorde sa pitié. Entre la honte et la pitié, nos dirigeants semblent avoir choisi (et nous aussi ?). Un jour, peut-être demanderont-ils miséricorde même si ce n'est pas le genre de ces maisons-là...
Alors je continue la revue de presse de ma sacoche et ce cher Siné qui continue à ch... dans la colle ! Indispensable chaque mois.
Avec ce mois-ci, en quatrième de couverture, ce dessin du dessinateur que je préfère : Rémi Malingrey.
Dans un registre plus sérieux (Quelques heures de lecture... c'est toujours mieux que de regarder Guy Lux à la télé !) le numéro spécial du Diplo apporte toujours un éclairage différent sur l'actualité. Le fameux pas de côté, cher à Gébé :
« On nous dit le bonheur, c’est le progrès, faites un pas en avant et c’est le progrès. C’est le progrès mais c’est jamais le bonheur. Alors si on faisait un pas de côté ? »
J'aime bien faire des pas de côté, même si c'est difficile à vélo.
Mais dans ma sacoche de vélo, il y a aussi un journal de vélo, ou plutôt de cycliMSe.
C'est le vrai magazine, en plein dedans, l'information prime. Bien sûr, ça n'arrive pas à la cheville du "Miroir" mais pour un sport en perte de vitesse, c'est pas mal, c'est pas mal... mieux en tout cas que Vélo magazine où il y a trop de pub. Mais dans tout ça, il manque le poster et les dessins de Pellos (ou de Malingrey, tiens, pourquoi pas ?). Il manque les récits épiques des chevaliers du vélo, des forçats du guidon, ça sent la com' et le bus customisé. Mais celui-là, Planète cyclisme, il est pas mal, la preuve, je l'achète. D'ailleurs le dernier numéro spécial paru pour les 70 ans d'Eddy Merckx était très réussi.
Pour en finir avec cette petite revue de presse (pourtant elle est grande ma sacoche !), je voudrais recommander cette revue trimestrielle. J'en ai déjà parlé, je crois.
200, le vélo de route autrement, c'est un super magazine. On y croise les doux dingues (tant que les dingues sont doux, c'est pas grave, c'est pas grave...) qui vont rouler sur toutes les routes du monde et de France pour des défis, des expériences cyclistes. Contrairement aux deux revues de cycliMSe précédentes, les récits sont magnifiquement écrits et il y a souvent ce deuxième voire troisième degré et aussi cette pointe d'humour, d'ironie, ce n'est que du vélo après tout, mais ça fait tellement de bien. Le seul reproche que je me permettrai, c'est un côté un peu Bobo qui perce parfois...
Je cause, je cause mais je ne suis pas rentré moi.
Le soir arrive doucement, le ciel se couvre à nouveau, en descendant sur Saint Martin, je grille le "Stop" et je fais une pointe à "36", s'il y avait eu ce genre de radar quand j'étais petit, sûr que j'y aurais passé mes jeudis après-midi, et avec les copains, on leur aurait fait exploser leur machine !
Merci pour la promenade et pour cette revue de presse...pas classique...
RépondreSupprimerEh oui ! Il reste encore de la presse pas classique.
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