1965
Les années se suivent et Poulidor est toujours là à la une.
Dans le numéro de mars du Miroir, on notera l'élégance du gentleman cyclotouriste.
Et il partage la couverture du numéro spécial d'avril mai avec son rival (et Van Looy).
Anquetil forfait, le Tour semble promis à Poupou, ici accompagné encore de Van Looy.
Dans le numéro de présentation de ce Tour 1965, le champion limousin mène le peloton.
Hélas, Poulidor reste dans l'ombre d'un jeune et brillant Italien : Felice Gimondi. Il termine deuxième comme en 1964.
Et Gimondi rejoint les deux champions Français à la Une du numéro d'août...
1966
1966 sera-t-elle l'année de Raymond Poulidor ?
Dès Paris-Nice, la rivalité entre les deux champions est à son paroxysme. Anquetil prend la première place à Poulidor lors de la dernière étape. A la "régulière" prétend le Normand tandis que l'entourage du Limougeaud pense le contraire : la France est coupée en deux !
Dans le numéro de juin, Gimondi (Non, non, il n'a pas la rougeole, un petit problème de scanner: impossible d'enlever les points rouges pourtant l'original est inpeccable !) rejoint bien entendu Anquetil et Poulidor à la une pour annoncer la belle bagarre de juillet.
Et comme en 1965, Poupou semble vouloir mener la danse dans le numéro de présentation des champions du Tour 1966.
Mais une fois encore, Poulidor est battu ! Il ne termine que troisième... C'est Aimar, l'équipier d'Anquetil qui ramène le maillot jaune à Paris.
Au championnat du monde, un Allemand gagne en Allemagne devant Anquetil et... Poulidor ! Ach ! Gross Malheur...
Et la rivalité deux Français reste une des préoccupations premières du peuple français !
Le Livre d'or 1967 pose une question essentielle : en effet, le Tour 1967 doit se courir à nouveau par équipes nationales. Poulidor dans une équipe du Limousin et Anquetil dans une équipe de Normandie, c'est impensable dans la France de De Gaulle...
1967
Mais Anquetil ne prend pas le départ de ce Tour 1967 et Poupou fait la Une du numéro de juin de ma revue préférée (comme d'habitude !) au côté de Lucien Aimar, vainqueur sortant.
Hélas ! Poulidor doit se contenter de jouer les équipiers de luxe pour Roger Pingeon son leader dans l'équipe de France. Poupou termine neuvième seulement. Mais la France lui promet : Un jour ton Tour viendra !
Bonjour. Je découvre votre joli blog. A propos de la photo de remise des trophées Pernod, vous vous interrogez sur ce M. Cambournac : il s'agit de Bernard Cambournac qui était PDG de la société Petrnod-Ricard, ainsi que Président de la Chambre de Commerce de Paris. Je l'ai bien connu, ainsi que Brassens qui figure aussi sur la photo, et que René Fallet, que vous transformez en "fallait" ! dans votre texte. Bravo également pour vos commentaires sur un autre chanteur que j'ai connu, le fantastique Allain Leprest.
RépondreSupprimerBonjour
Supprimerje suis intéressé par la photo avec Bernard CAMBOURNAC
(sous forme électronique)
Merci
Arnaud CAMBOURNAC
arnaudcambournac@free.fr