La nuit de vendredi à samedi fut courte. En effet, nous devions prendre le départ, Pascal et moi, du Brevet de Randonneurs Mondiaux de l'ACP de 300km à 4h du matin. Donc, lever vers 2h pour un départ en voiture à 2h45... Et oui la vie du randonneur cycliste est rude ! Mais nous n'étions pas les seuls, il y avait plus de 110 cyclos au départ de Noisiel dans la nuit froide de l'est parisien.
Pour ma part, c'était ma troisième participation à cette épreuve qui nous mène vers la Picardie par de jolies petites routes parfois assez accidentées.
Dès le départ, à 4h10, nous roulons avec Yves Lanoé, qui fut mon équipier sur la Flèche Vélocio, et un cyclo de Croissy, dans les Yvelines, qui, ne connaissant pas le circuit, nous propose de nous accompagner.
Ce fut une bonne "recrue" car bon rouleur et d'agréable compagnie.
Hélas après 25 km, à la suite d'un arrêt-pipi, je perdis de vue mes équipiers.
Hélas après 25 km, à la suite d'un arrêt-pipi, je perdis de vue mes équipiers.
Nous ne sommes pas seuls sur la route, il y a d'autres petits groupes éparpillés sur ces routes du nord de la Seine et Marne et la nuit tous les chats sont gris... Au petit matin, je cherche encore.
Et c'est seul, que je me retrouve au lever du jour. Mes compagnons de route sont-ils devant ou derrière moi ? Mystère...
Heureusement, à Betz, ils me rejoignent : je les ai dépassés à la suite d'une erreur d'aiguillage qui leur a fait parcourir quelques kilomètres supplémentaires.
Dans la traversée de Crépy en Valois, nous roulons dans un groupe d'une quinzaine de cyclos qui respectent le code de la route...
...ou pas !
Le cyclo en vélo couché (un ACéPiste) sera le cinquième membre de notre petit groupe tout au long de la journée, lâchant prise dans les côtes les plus rudes mais revenant toujours dans les descentes.
Le cyclo en vélo couché (un ACéPiste) sera le cinquième membre de notre petit groupe tout au long de la journée, lâchant prise dans les côtes les plus rudes mais revenant toujours dans les descentes.
Sur le chemin de Pierrefonds, cela me donne l'occasion de faire des photos dignes du Tour de France, n'est-ce pas ?
Yves et Pascal y ont également droit.
A Pierrefonds, à 7h45, nous faisons notre premier arrêt à la boulangerie, l'occasion pour moi de prendre ma traditionnelle photo du château restauré par Viollet le Duc et d'avaler un petit sandwich à l'andouille de Guémené (Je sais, je sais : la diététique...).
Les côtes succèdent aux côtes que chacun monte à son rythme, le regroupement se faisant tranquillement au sommet.
Le troisième cycliste de cette photo est un personnage de notre petit monde cyclo : c'est lui qui a parcouru l'an passé près de 20000 km rien qu'en faisant des BRM (12 de 200 km , 9 de 300, 3 de 400, 2 de 600 et 10 de 1000km !). Tout au long de la matinée, nous le croiserons. Son train est régulier et solitaire...
Le passage à Coucy le Château est pour moi l'occasion d'une autre traditionnelle série de photos. Je m'efforce de grimper rapidement dans le village et "Clic-Clac-Kodak" !
L'entrée du village fortifié.
L'arrivée de Pascal au sommet, il a définitivement décidé qu'il n'aimait pas les bosses, le bougre !
La sortie du village par la route qui va nous mener à Anizy le Château, lieu du premier contrôle : cette année nous n'irons pas à Saint Gobain.
Anizy, kilomètre 137, où nous retrouvons de petits groupes de cyclos qui profitent de la pause obligatoire pour se restaurer. Il est 10h10, nous sommes sur la route depuis déjà 6 heures.
C'est l'ami Philippe qui pointe nos cartes de route avec le sourire comme d'habitude !
Sur la route de Fismes, lieu du deuxième contrôle, nous longeons de nombreux cimetières militaires, nous sommes à proximité du Chemin des Dames où se déroulèrent voici presque qu'un siècle d'effroyables boucheries. Aujourd'hui, Français, Allemands et même Italiens, sont enterrés dans la même terre...
Et le vent dans tout ça, je n'ai pas encore parlé car il ne nous a pas beaucoup gêné depuis le départ : petit vent de nord-est.
Et à partir de Fismes, il va nous pousser, nous aider à rentrer à Noisiel. Nous avons parcouru les 125 km séparant ces deux villes en moins de 5 heures : une belle partie de manivelles. Jusqu'à Villers Cotterêts, lieu du troisième contrôle, mais surtout après de Villers Cotterêts à Claye Souilly où nous avons roulé très fort en particulier sur la plaine au nord de Meaux. Ceci nous a permis de réaliser ce BRM en 13h20mn, arrêts compris ! Pas mal pour des "vieux" cyclos...
J'ai terminé ainsi un mois d'avril qui m'a vu faire 2390 kilomètres de vélo (un record !). Mon compteur (que je n'ai pas...) affiche 5636 kilomètres pour 53 sorties depuis le 1er janvier 2011.
Il me reste encore à homologuer un BRM 400km et un BRM 600km pour pouvoir prétendre participer au PBP randonneurs d'août prochain.
Pour cela, j'ai 3 semaines pour apprivoiser mon "vieux vélo neuf" car j'ai bien l'intention de faire les deux derniers brevets qualificatifs sur le vélo de René Chardon ! Prochain rendez-vous: le 21 mai pour le BRM 400 de l'ACP.
Le troisième cycliste de cette photo est un personnage de notre petit monde cyclo : c'est lui qui a parcouru l'an passé près de 20000 km rien qu'en faisant des BRM (12 de 200 km , 9 de 300, 3 de 400, 2 de 600 et 10 de 1000km !). Tout au long de la matinée, nous le croiserons. Son train est régulier et solitaire...
Le passage à Coucy le Château est pour moi l'occasion d'une autre traditionnelle série de photos. Je m'efforce de grimper rapidement dans le village et "Clic-Clac-Kodak" !
L'entrée du village fortifié.
L'arrivée de Pascal au sommet, il a définitivement décidé qu'il n'aimait pas les bosses, le bougre !
La sortie du village par la route qui va nous mener à Anizy le Château, lieu du premier contrôle : cette année nous n'irons pas à Saint Gobain.
Anizy, kilomètre 137, où nous retrouvons de petits groupes de cyclos qui profitent de la pause obligatoire pour se restaurer. Il est 10h10, nous sommes sur la route depuis déjà 6 heures.
C'est l'ami Philippe qui pointe nos cartes de route avec le sourire comme d'habitude !
Sur la route de Fismes, lieu du deuxième contrôle, nous longeons de nombreux cimetières militaires, nous sommes à proximité du Chemin des Dames où se déroulèrent voici presque qu'un siècle d'effroyables boucheries. Aujourd'hui, Français, Allemands et même Italiens, sont enterrés dans la même terre...
Midi sonnant, nous arrivons à Fismes où nous croisons à nouveau notre "Cinglé" des BRM (Il y a bien des cinglés du Ventoux...) qui repart déjà.
Pour notre part, nous ne repartirons après nous être restauré et reposé. Une dernière grosse difficulté nous attend à la sortie de Fismes.
En effet, sur la route de Fère en Tardenois, la pente est rude ! Et nous aimerions bien avoir des ailes...Et le vent dans tout ça, je n'ai pas encore parlé car il ne nous a pas beaucoup gêné depuis le départ : petit vent de nord-est.
Et à partir de Fismes, il va nous pousser, nous aider à rentrer à Noisiel. Nous avons parcouru les 125 km séparant ces deux villes en moins de 5 heures : une belle partie de manivelles. Jusqu'à Villers Cotterêts, lieu du troisième contrôle, mais surtout après de Villers Cotterêts à Claye Souilly où nous avons roulé très fort en particulier sur la plaine au nord de Meaux. Ceci nous a permis de réaliser ce BRM en 13h20mn, arrêts compris ! Pas mal pour des "vieux" cyclos...
J'ai terminé ainsi un mois d'avril qui m'a vu faire 2390 kilomètres de vélo (un record !). Mon compteur (que je n'ai pas...) affiche 5636 kilomètres pour 53 sorties depuis le 1er janvier 2011.
Il me reste encore à homologuer un BRM 400km et un BRM 600km pour pouvoir prétendre participer au PBP randonneurs d'août prochain.
Pour cela, j'ai 3 semaines pour apprivoiser mon "vieux vélo neuf" car j'ai bien l'intention de faire les deux derniers brevets qualificatifs sur le vélo de René Chardon ! Prochain rendez-vous: le 21 mai pour le BRM 400 de l'ACP.
Explique-moi comment tu fais pour croiser un cyclo(qu'il soit cinglé de BRM ou d'autre chose, ou pas cinglé du tout)qui parcourt le même circuit que toi ?
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