Un petit récit, car il y eut peu de péripéties lors de cette randonnée...
Départ à partir de 16 heures pour les 91 participants. Et c'est par vagues successives de 20 cyclos que les bénévoles de l'ACP (Pierrot et Gilbert) nous donnent le départ.
Avec l'ami Yves, nous sommes les derniers partants dans un petit paquet. Première épreuve : quitter cette fichue banlieue, avec ses feux tricolores, ses ronds-points et ses automobilistes aimables... ou pas...Mais après Villeneuve le Comte, c'est la campagne et nous rattrapons quelques cyclos partis avant nous comme ce vélomobile qui participera sans aucun doute au prochain PBP.
Nous rattrapons aussi Marc, de l'ACP qui avait roulé avec nous sur son vélo couché lors du BRM 300 voici 3 semaines.
Après Mormant, nous accompagnons un groupe d'une vingtaine de cyclistes emmenés par des gars de Sceaux qui roulent très forts, ce qui fait que nous arrivons au premier contrôle de Pont sur Yonne à 19h45 où nous attendent Yvette et Jean-Pierre Pendu qui valident notre passage.
J'y arrive un peu en retard car en traversant un village où le revêtement n'est pas terrible, je perds mes cartes routières, ce qui m'oblige à un arrêt imprévu.
Rapidement nous reprenons la route pour Joigny car nous aimerions bien atteindre ce prochain contrôle avant la nuit. Et en effet, nous arrivons sur les bords de l'Yonne au moment souhaité.
Et c'est au bar des Promenades où nous accueille Michèle que je mangerai un bon plat de pâtes au fromage. Je crois que nous y reviendrons pour le BRM de 600 km.
Quand nous repartons pour notre troisième étape, il est 22 heures passées. J'ai revêtu, comme Yves, ma tenue de nuit (J'avais oublié mon pyjama...). J'ai allumé mon éclairage, le moyeu dynamo est décidément une bien belle invention.
Au vu de l'éclairage de certains (voire de l'absence d'éclairage arrière : j'en ai vu !), je me demande s'il ne serait pas utile de rendre obligatoire le double éclairage à l'arrière. Ce qui permettrait, en cas de panne ou de casse, d'avoir un éclairage de secours.
Nous sommes 4 à quitter Joigny ensemble. En effet, Marc et un cyclo de Val d'Europe nous accompagnent.
Au vu de l'éclairage de certains (voire de l'absence d'éclairage arrière : j'en ai vu !), je me demande s'il ne serait pas utile de rendre obligatoire le double éclairage à l'arrière. Ce qui permettrait, en cas de panne ou de casse, d'avoir un éclairage de secours.
Nous sommes 4 à quitter Joigny ensemble. En effet, Marc et un cyclo de Val d'Europe nous accompagnent.
Les éclairs au loin nous inquiètent pour la suite de notre nuit sur le vélo...
Hélas, dès la première grosse bosse (s'il n'y en avait qu'une, ce serait celle-là !), Marc n'arrive pas à nous suivre. Au sommet, nous l'attendons un peu, nous sommes même obligés de nous arrêter pour revêtir notre tenue de pluie qui ne nous servira que 20 minutes !
Nous indiquons à Pierrot qui fait un contrôle secret dans la forêt (Il n'a pas peur des loups ! Ouououououou...) près de Sommecaize de lui dire que nous continuons tranquillement notre route.
Hélas, jamais plus nous ne reverrons notre vélo couché préféré...
Et nous arrivons au contrôle de Gien à 1h40 après avoir monté une jolie petite bosse pour arriver au café du château. En 2003, je ne connaissais pas et ce fut une mauvaise surprise...
Gilbert, qui avait fait route avec nous sur la fin du BRM 300, est le contrôleur de Gien. Il va passer sa nuit ici à pointer les cartes !
"Des p'tits trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous..." Mais non, ici, c'est le tampon :
"AUDAX CLUB PARISIEN - CONTROLE".
"Des p'tits trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous..." Mais non, ici, c'est le tampon :
"AUDAX CLUB PARISIEN - CONTROLE".
Il y a là aussi Christine et Jackie , deux cyclos de la Ferté Gaucher qui nous accompagneront jusqu'à Chatillon Coligny avant de nous laisser partir.
A Montargis, nous sommes contraints à un arrêt forcé : ici pas de Douceurs, mais plutôt des pralines, un des deux cyclos de Saint Germain en Laye qui nous accompagne, monte sur un trottoir (un de ces pièges à cyclistes comme on en voit dans nos belles villes françaises), bien sûr il chute et ses deux roues sont crevées. Heureusement, plus de peur que de mal et les deux équipiers de Saint Germain en Laye finiront leur randonnée.
Nous continuons notre route à trois avec notre compère du Val d'Europe.
Au petit matin nous sommes dans le sud de la Seine et Marne et comme dans mes souvenirs de 2003, c'est la partie la plus pénible du circuit.
Il y a la fatigue et surtout beaucoup de petites routes qui sont mal signalées. En plus, lorsque l'on roule en paquet (les gars de Sceaux et d'autres nous ont rejoints ou bien nous les avons rejoints... je ne sais plus !), on a tendance à faire confiance à celui qui mène et qui nous mène parfois dans des impasses !
Heureusement, Yves est un bon guide et je ne suis contraint de sortir les cartes qu'une seule fois !
A 6h15, nous arrivons à Saint Mammès où Michèle et Christian "tiennent" ce dernier contrôle de 2h00 du matin à 14h00 ! Cette année, ils sont mieux installés que lors du BRM 300 à Saint Gobain où ils avaient passés la nuit dans leur voiture à attendre les cyclos-noctambules.
Nous traversons la Seine au petit matin à Saint Mammès et je sors l'appareil photo...
A Chaumes en Brie, cela sent de plus en plus l'écurie...
Et en effet, à 9h45, nous arrivons à Noisiel, nous pouvons commencer à rêver -après une nuit blanche nous y avons bien droit- au prochain PBP : il ne nous reste que (!) le BRM 600 à réaliser !
Ici aussi, 2 membres de l'ACP, Nicole et Didier, nous accueillent avec le sourire.
Je profite de ce petit récit pour saluer tous les bénévoles du club qui nous permettent de réaliser de si belles randonnées !
Mais je n'en ai pas fini, il me faut reprendre le vélo pour regagner ma Brie profonde.
Je profite de ce petit récit pour saluer tous les bénévoles du club qui nous permettent de réaliser de si belles randonnées !
Mais je n'en ai pas fini, il me faut reprendre le vélo pour regagner ma Brie profonde.
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