Oh! la belle étape...
Après
un petit déjeuner en terrasse, nous avons quitté le camping de Riom ès Montagne peu
avant 9H30 – comme d'habitude. Et malgré notre résolution de partir
plus tôt, nous n'y arrivons pas !
C'est un joli petit camping bien plus agréable que celui du Mont Dore la veille.
Voici deux ans, au retour de notre voyage estival vers les Pyrénées, nous avions déjà traversé ce gros bourg où nous avions assisté à un embouteillage auvergnat.
Nous prenons la
direction de Trizac malgré un panneau annonçant que la route D618
que nous devons emprunter est barrée : allons-nous
être obligé de faire demi-tour ?
Ouf
! C'est après Trizac que la route est fermée. Nous pourrons prendre
la route du col d'Aulac qui doit nous conduire vers Salers.
Au passage, nous ajoutons un nouveau col à notre collection : le col de Besseyre, altitude 1050 m.
A proximité, un petit monument rend hommage à la vache Salers et aux petits bergers qui gardaient les troupeaux.
Au milieu des alpages et...
...des vaches, nous avançons tranquillement vers le col d'Aulac et le pays des monts du Cantal.
Nous voici au coeur du Parc des Volcans d'Auvergne et c'est un ravissement.
La
route qui monte vers le col d'Aulac est exactement comme nous aimons
les petites routes de montagne,
la pente est douce, au milieu des
arbres avant de revenir vers les alpages.
Ce paysage nous fait penser à l'Aubrac.
Nous arrivons au sommet peu avant midi et nous ne basculerons pas tout de suite dans la descente...
La longue montée nous a ouvert l'appétit.
Et cela tombe bien, la seule construction au passage de ce col est un restaurant.
Nous nous installons en terrasse et la vue y est vertigineuse sur la vallée du Falgoux !
L'aligot-saucisse est délicieux...
... et la bière aussi, même si Laurence préfère la crêpe à la confiture de myrtilles. Encore une adresse à recommander et que l'on ne peut pas louper si l'on grimpe au col d'Aulac.
Sur le versant que nous descendons, la pente est plus abrupte et nous arrivons rapidement au village du Falgoux.
Mais plutôt que de monter tout de suite vers le col de Néronne, nous continuons notre route vers le Puy Mary. Au vu de la carte si l'itinéraire vers le troisième col de la journée semble plus long, la pente doit être moins rude...
Après avoir quitté la route du Puy Mary, tournant à droite, nous prenons le chemin de Salers.
Depuis le Falgoux, nous sommes remontés doucement mais sûrement et la vue est à nouveau magnifique.
Notre troisième col de la journée (1241m) est ainsi franchi sans effort superflu.
Il nous reste une longue descente vers Salers.
Nous profitons bien du paysage...
Et prenons le temps d'un clin d'oeil à un haut lieu du cyclisme breton.
Arrivés à Salers au milieu d'un après-midi caniculaire, nous faisons une halte touristique.
La ville grise est fort belle sous le soleil.
Les touristes sont peu nombreux.
Comme souvent, Laurence trouve un intérêt particulier à cette visite...
Il y a aussi un magasin de parapluie, mais est-ce bien nécessaire en ce moment ?
Et oui, il s'agit bien de vieux numéros de Miroir des Sports et de Miroir sprint !
Avant de reprendre la route, nous faisons quelques achats pour le repas du soir et n'oublions pas de déguster une bonne glace italienne. Ce sont les vacances, quand même...
Et la route continue à descendre vers la vallée de la Maronne.
Nous arrivons au camping de Saint Martin de Valmeroux en fin d'après-midi et comme d'habitude, nous nous étalons.
Les emplacements sont ombragés et nous trouvons la place pour étendre notre petite lessive du jour.
Après la douche et l'installation de notre campement, je découvre le menu concocté par Laurence : quiches, pounty (oui, c'est cet espèce de cake au pruneaux, spécialité locale) et fromage de salers (absolument délicieux, il me semblait qu'il y en avait beaucoup, mais non finalement...). Tout ceci est fort calorique.
Ainsi s'achève une belle journée de vélo. Demain sera un autre jour...
Encore une petite étape de 60 kilomètres, parcourue à la vitesse moyenne de 12,9 km/h.
Toute peine mérite Salers en particulier à vélo sur les routes accidentées du Cantal.
RépondreSupprimerJ'adore votre photographie de la fenêtre d'un vieux bistrot où (des)sèchent d'antiques revues de cyclisme qui nous font de plus en plus rêver. Mon regard aiguisé aura remarqué tout de suite Jacques Anquetil dans une de ses chevauchées du Grand Prix des Nations. J'ai repéré aussi Nello Lauredi, Charly Gaul (sans doute lors du Tour 1958), un cliché du derby de la route Bordeaux-Paris, le visage sans doute de Jean Forestier ...
C'est l'occasion aussi de rendre hommage à la "puce cantalouse" Lily Bergaud, un valeureux champion des années 50.
Merci pour ces vieilles photos de ma jeunesse.
Bien amicalement
Jean-Michel