Dimanche 13 août 2017
Pourtant la nuit fut difficile : il y en a toujours une durant ces vacances estivales. L'an passé ce fut Michel Sardou et son "Lac de Connemarra" qui me tint éveillé dans le Gers. Cette année c'est un groupe de footballeurs qui vint troubler mon sommeil. En effet, le camping était mitoyen au stade municipal et comme le terrain de foot de Sauxillanges était éclairé, une bande de jeunes vint faire un petit match en nocturne (Avant qu'ils n'arrivent, c'était le bruit de l'arrosage automatique du terrain qui m'avait empêché de trouver le sommeil pendant que Laurence, sans doute bercée par le doux chant de l'eau s'endormait rapidement).
Bien entendu, quand le match fut terminé, les footeux continuèrent leur soirée, arrosée par autre chose que l'arrosage automatique, au son de la musique et cela dura jusque tard dans la nuit.
Donc ce matin, j'ai une petite mine alors que Lolo, non. Même son chocolat a l'air joyeux !
Le début de l'étape est un peu humide. Il est passé où le soleil ?
Heureusement, certains villages nous permettent de garder le sourire.
Même moi !
Au mileu de la matinée, nous découvrons ce charmant village auvergnat et néanmoins, médiéval...
Il n'y a personne dans les rues pavées.
Nous pouvons faire du tourisme comme nous l'aimons.
En ce dimanche matin, je peux même faire quelques achats dans une épicerie à l'ancienne : pas de photos hélas... j'ai pris le temps de discuter avec l'épicière mais j'ai oublié la photo. Tant pis !
Ce village est décidément charmant.
Mais pourquoi les rues sont-elles vides ? Tout le monde est-il à la messe (c'est l'heure) ?
Sortis de la vieille ville nous comprenons que ceux qui ne sont pas à la messe sont à la foire : ici, c'est la grande foule !
Nous fuyons, c'est à Lezoux que nous prendrons notre pique-nique.
Dans un jardin public à proximité de la mairie...
...et de la maison de retraite.
Puis nous reprenons notre remontée vers le nord en suivant un morceau de piste cyclable comme on sait en faire dans notre beau pays !
Nous enjambons une autoroute.
Nous franchissons des rivières.
Nous faisons notre pause goûter à Puy Guillaume.
Et nous filons par une jolie véloroute, qui a un petit air rétro, vers le terme de cette étape.
Ce ne sont pas des noms qui me font rêver...
Tout au plus nous font-ils rire quand, près de ces panneaux (Vichy & Saint Yorre, quand même ça ne rigole pas...) la fontaine affiche (Ici aussi !) le petit panneau traditionnel :
S'ils n'ont plus d'eau, qu'ils nous servent du vin ou de la bière !!
Quand nous arrivons à Vichy, nous revenons à la civilisation automobile. Pourtant, des efforts ont été faits pour faciliter la circulation cycliste en cette ville et nous nous sentons moins en danger ici qu'en d'autres lieux.
Vichy : ville splendide.
Que d'eau ! Que d'eau ! Décidément ce voyage est placé sous le signe de l'eau après tout ce qui nous est tombé sur la tête...
Il y en a même qui boivent de l'eau chaude, à tout prendre je préfèrerais de la bière tiède...
Il y en a même qui boivent de l'eau chaude, à tout prendre je préfèrerais de la bière tiède...
Après avoir récupéré un plan à l'office de tourisme, nous faisons un peu de tourisme à vélo, souvent à côté de nos machines d'ailleurs. En fait, nous serions certainement plus à l'aise sans nos machines mais le camping étant situé hors de la ville, nous préférons nous promener ainsi. Sans doute si nous allions tout de suite planter notre campement nous n'aurions pas le courage de revenir en ville. Et nous découvrons cette superbe église Notre dame de malades. Si elle ne paie pas de mine de l'extérieur...
... l'intérieur est un ravissement.
Les peintures, les vitraux sont une explosion de couleur.
Encore une belle surprise.
En face de cette belle église, la maison natale d'Albert LONDRES est en cours de rénovation. Albert LONDRES, le reporter qui suivit le Tour de France 1924 pour le journal "Le petit Parisien" et fit naître la légende des Forçats de la route.
Et le hasard faisant bien les choses, je viens d'assister à ce superbe spectacle : oui, le Tour de France à la Comédie française, je l'ai vu. Mais chut, je prépare un billet à ce propos.
Mais revenons à ce voyage 2017 et à nos pérégrinations dans les rues de Vichy.
Une belle ville, vraiment.
On comprend pourquoi certains avaient choisi d'y installer leur gouvernement entre 1940 et 1944. Il s'agit bien entendu du "Bon berger" (et que nous avons déjà croisé à Montoire) que chanta le grand Jean Guidoni.
Album Le rouge et le rose (1983, déjà...) - Paroles de Pierre PHILLIPE - Musique Yanis Spanos.
Sauxillanges - Vichy/Abrest (97 km)
... l'intérieur est un ravissement.
Les peintures, les vitraux sont une explosion de couleur.
Encore une belle surprise.
En face de cette belle église, la maison natale d'Albert LONDRES est en cours de rénovation. Albert LONDRES, le reporter qui suivit le Tour de France 1924 pour le journal "Le petit Parisien" et fit naître la légende des Forçats de la route.
Et le hasard faisant bien les choses, je viens d'assister à ce superbe spectacle : oui, le Tour de France à la Comédie française, je l'ai vu. Mais chut, je prépare un billet à ce propos.
Mais revenons à ce voyage 2017 et à nos pérégrinations dans les rues de Vichy.
Une belle ville, vraiment.
On comprend pourquoi certains avaient choisi d'y installer leur gouvernement entre 1940 et 1944. Il s'agit bien entendu du "Bon berger" (et que nous avons déjà croisé à Montoire) que chanta le grand Jean Guidoni.
Album Le rouge et le rose (1983, déjà...) - Paroles de Pierre PHILLIPE - Musique Yanis Spanos.
"...Quand grand'mère finissait d'espionner les voisines
Derrière le frais voilage des rideaux de Vichy
Elle semblait inventer la nouvelle cuisine..."
Pour notre part, nous avons pris nos vélos pour aller planter la tente au camping d'Abrest. Pas de Sardou ni de footballeurs noctambules cette nuit, espérons-le ! Derrière le frais voilage des rideaux de Vichy
Elle semblait inventer la nouvelle cuisine..."
Sauxillanges - Vichy/Abrest (97 km)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire