Vendredi 11 août 2017
Pas un temps à mettre un cycliste dehors aujourd'hui... et pourtant nous sommes au milieu du mois d'août ! Mais il nous faut avancer dans notre voyage.
Ces paysages qui, d'habitude, nous impressionnent tant, nous ne faisons que les deviner ce matin.
Heureusement la circulation automobile est faible et nous jouons à cache-cache avec un groupe de cyclistes étrangers.
En approchant de Saint Urcize, le visibilité s'améliore.
Les vaches, placides, doivent se demander ce que nous faisons ici. Sûr qu'elles aussi préfèreraient être sous la couette...
Avant d'entrer dans le village de Saint Urcize où nous avions prévu de faire étape la nuit précédente si la météo avait été favorable, nous changeons de direction : cap au nord.
Maintenant c'est le vent et le froid qui nous saisissent ! A tel point que nous devons faire un arrêt imprévu derrière une grange pour revêtir tout ce que nos sacoches comptent de vêtements chauds ! C'est à dire, finalement, pas grand chose car contrairement à notre voyage de 2016 vers les Pyrénées, nous avons allégé notre bagage des vêtements vraiment chauds. Il ne faudra pas renouveler cette bêtise à l'avenir : toujours prévoir des sous-vêtements d'hiver, un cuissard long, des gants, des chaussettes hautes et un bonnet. En empilant des couches et des couches de vêtements d'été et des coupe-vent, nous arrivons à avoir plus chaud malgré tout.
Le paysage est fort agréable : il serait magnifique sous le soleil !
Quand nous nous fûmes réchauffés un peu, beaucoup... c'est la pluie qui arriva !
Et les vaches, toujours placides, semblent nous plaindre de plus en plus... car en plus de la météo capricieuse, la route a été gravillonnée de frais tout récemment. Si même la DDE nous en veut ! Pourvu que nous ne soyons pas victime de la perçure.
Vers midi nous arrivons à Fournels où nous allons déjeuner.
Déjeuner, déjeuner, c'est vite dit car la pluie redouble d'intensité !
Le seul endroit abrité que nous trouvons pour casse-croûter rapidement est l'entrée d'un garage d'une entreprise de maçonnerie. Pas très sexy sans doute mais au moins nous sommes à l'abri de la pluie mais pas du froid.
Car la température est toujours fraîche quand nous repartons... sous la pluie.
Petit à petit la pluie cesse laissant la place à de petites averses et quelques lambeaux de ciel bleu.
L'horizon se dégage, nous arrivons en Margeride.
Au village de Faverolles, nous trouvons un bistrot pour boire une boisson chaude.
Avant d'entamer une longue descente vers...
LE VIADUC DE GARABIT !
De 1880 à 1884, des hommes ont construit ce géant d'acier sous les ordres de l'ingénieur Léon Boyer et de Gustave Eiffel, oui, celui qui a construit la Tour Eiffel quelques années plus tard.
Quelle prouesse technique pour franchir les gorges de la Truyère dans ce petit coin du Cantal.
Pour notre part, nous quittons la vallée de la Truyère...
...Pour passer juste sous le fameux viaduc.
C'est vraiment un bel ouvrage !
Le ciel est devenu plus clément même si au loin (car la vue est magnifique !) nous apercevons des averses qui brouillent le paysage, poussées un vent inamical.
Nous hésitons entre l'hôtel et le camping pour ce soir...
Hésitation de courte durée, les deux hôtels du village de Ruynes en Margeride sont fermés.
Pourtant il semble qu'à une époque pas si lointaine, le tourisme était florissant dans la région. Sans doute le viaduc de Garabit attire-t-il moins de touristes ?
Pourtant il semble qu'à une époque pas si lointaine, le tourisme était florissant dans la région. Sans doute le viaduc de Garabit attire-t-il moins de touristes ?
Heureusement, le camping est toujours ouvert.
Et c'est ici que nous allons passer la nuit.
Nous pouvons même manger au sec et au chaud : elle n'est pas belle la vie ?
Etape 14 : Laguiole / Ruynes en Margeride - 73 km
Heureusement que votre humeur n'est pas aussi grise que le ciel de ces photos !!!
RépondreSupprimerEncore une belle balade !!!