Jeudi 18 août 2016
Le récit de ce voyage chemine à petits pas, je l'avoue, je déguste... car c'est un grand plaisir de redécouvrir les photos et les souvenirs de ces beaux moments.
Après une journée et demie de repos à Decazeville, nous prenons la route d'Aurillac pour une demi-étape, et oui comme autrefois dans le Tour de France quand il y avait deux demi-étapes pour faire une journée de vélo, sauf que nous ne faisons une demi-étape aujourd'hui.
Partis après le repas de midi, nous allons rouler tout l'après-midi, dans la vallée du Lot avant d'emprunter la véloroute qui va jusqu'au Puy Mary.
Nous en connaissons la première partie qui mène à Maurs mais pas la deuxième qui va jusqu'à Aurillac par la vallée de la Rance entre autre.
En 2009, nous avions déjà parcouru une étape de Decazeville à Aurillac mais à l'époque, j'avais choisi un itinéraire plus à l'est pour revenir sur la route du Tour de France 1959 qui passait par la terrible côte de Viellevie à Montsalvy, côte qui devait être fatale aux ambitions de Charly Gaul dans ce Tour 1959.
Voici le lien vers l'article que j'avais publié à l'époque :
Cette année, nous avons choisi un itinéraire moins rude.
Quand nous traversons le village de Saint Santin, nous savons que nous passons dans un village siamois à cheval sur les deux départements de l'Aveyron et du Cantal.
Voici un nouveau département au palmarès de notre périple.
Après Maurs, nous voici sur une petite route magnifique, si je devais définir une "Véloroute", c'est cette route que je donnerais en exemple. On n'a même pas besoin de partager la route car il y a si peu de voitures !
Pour monter vers Aurillac, car ça monte, nous allons suivre le cours de la Rance et la pente est si douce !
Ca donne vraiment envie d'y revenir !
Même la "signalisation" est au diapason...
Nous passons à proximité de Marcolès où se court chaque été un des derniers critériums d'après-Tour, comme il y en avait tant autrefois.
Quand je disais que ça montait.
Encore un bel après-midi de vélo.
Et Laurence a étrenné son maillot du Tourmalet.
C'est un peu la régionale de l'étape.
Et il n'y a pas que les paysages et les routes qui sont splendides.
Tranquillement, nous arrivons à Aurillac qui accueille durant cette semaine le Festival International de Théâtre de Rue et des Arts de la rue. Nous n'aurons pas l'occasion d'en voir plus que les campements qui colonisent le moindre espace vert de la ville.
Pour notre part nous passons, comme d'habitude, une soirée fort agréable en compagnie de Noëllie, Fabienne et Gilles.
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