Quand nous partons pour quelques jours de vacances à cette époque de l'année, la question se pose toujours : Faut-il ou non prendre le vélo ?
Cette année, je l'ai pris et ce fut un bon choix. En effet, j'ai parcouru plus de 200km en trois sorties, le temps fut magnifique et la cueillette de châtaignes fort intéressante !
La descente vers le village rouergat est toujours aussi belle.
Et le petit pont qui enjambe la rivière Dourdou toujours aussi... "casse-gueule".
Et puis, j'ai traversé le village, admirant le tympan de la basilique Sainte Foy.
Je crois en avoir déjà parlé sur ce blog (je ne retrouve pas le message, il va falloir que je fasse un sommaire ou quelque chose comme ça..)
Et puis j'ai continué ma route vers Sénergues, un secteur où je me suis peu aventuré depuis 30 ans que je roule dans les parages.
C'est une longue montée qui m'attend. Je la connais pour l'avoir empruntée en été sous une forte chaleur et ce n'est pas forcément mon meilleur souvenir de vélo.
Aujourd'hui, c'est un peu différent car le temps est bien plus agréable et je peux même faire plusieurs arrêts pour ramasser des châtaignes au bord de la route et dans les fossés. Si nous en avons peu en Brie et en Champagne cette année, il en va tout autrement ici. N'ayant ni sac ni sacoche, je m'en remplis les poches. C'est Laurence qui va être contente, elle qui adore ces fruits!
Plus loin j'aborde un chantier mobile : on élague les arbres ici aussi, un peu à la façon de celui dont j'ai parlé voici quelques mois en Seine et Marne. Il semble qu'il faille coûte que coûte, et un peu n'importe comment, couper tout ce qui dépasse au bord des routes...
J'arrive bientôt au joli village de Sénergues.
Le nom de l'ancien garagiste me fait un peu rire, tant il me semble à propos : "Si vous tombez en panne ici, venez chez Panissie !"
Le donjon du Moyen-âge semble bien fragile, pourtant il est là depuis des siècles, tout comme le château tout proche.
Massif, imposant...
Mes poches sont pleines, quel dommage de laisser toutes ces châtaignes.
Je traverse des villages déserts... certaines vaches semblent m'encourager - heureusement, il ne pleut pas comme "vache qui pisse".
Je choisis de continuer ma route vers Entraygues sur Truyère et la vallée du Lot par une route qui devrait descendre beaucoup, après tout ce que je viens de grimper, cela me semble logique !
Et en effet, ça descend...
... de plus en plus.
Et bientôt, j'arrive en aplomb de la vallée du Lot que je vais suivre pour rentrer à Decazeville.
J'emprunte le vieux pont de pierre (le panneau, quel panneau ?)...
...Comme les coureurs du Tour de France 1959 le firent lors de l'étape décisive qui les menait d'Albi à Aurillac.
Cinquante-sept ans entre ces deux clichés : mon âge...
Il me reste une quarantaine de kilomètres et je vais suivre le parcours de l'étape du Tour de 1959 jusqu'à Viellevie et sa terrible côte vers Montsalvy qui vit Charly Gaul connaitre une terrible défaillance.
OUI ! Charly Gaul chassa la canette sur ces routes en 1959 !
Mais aujourd'hui, pas question pour moi de prendre la route d'Aurillac, je reste bien sagement dans la vallée du Lot où je retrouve bientôt l'itinéraire de l'étape Arpajon/Cère - Montauban du Tour 2016.
Moi aussi, je suis passé à Saint Parthem aujourd'hui. J'aurais même pu croire que c'était le Tour car un cyclo m'accompagnait et on n'amusait pas la galerie, ça roulait fort, enfin pour moi...
Quand le col des Estaques (qui fut le col N° 49 de Laurence en 2012) s'est présenté à nous, j'avoue que j'ai eu peur de me faire larguer, lâcher, exploser... alors j'ai mené, j'ai roulé à un bon rythme, attendant le moment où mon compagnon de route place une mine, démarre et "Bye-bye, JP..." mais non, il est resté derrière moi jusqu'au passage du col, me laissant même empoché les points du Meilleur grimpeur. Et puis au moment où il allait prendre une autre direction que la mienne, il m'a dit "Aurevoir et merci pour ce bout de route partagée..."
Il reste encore des cyclistes qui ont du savoir-...rouler !
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