Revoir... en effet, car c'est de là, comme en 2011 que doit démarrer ma Flèche Vélocio. Et, comme voici 3 ans, je m'y rends à vélo.
Le mercredi 16 avril 2014, j'ai donc enfourché mon beau vélo pour prendre le chemin de la petite cité chantée par Jacques Brel.
Comme l'autre fois, une étape est prévue à Chaumont mais aujourd'hui, je choisis de remonter la Marne à l'instar de Jean-Paul Kauffman. Seulement dans sa partie amont, à partir de Joinville, en Haute Marne, pas Joinville le Pont.
Pourtant la première partie de cette étape me permet de suivre des routes que je connais bien, par la forêt de la Traconne, Barbonne Fayel et Anglure, avant de suivre la triste D56 qui traverse le département de l'Aube d'ouest en est.
Triste, cette route l'est d'autant plus qu'un fort vent de nord-est me ralentit considérablement.
Après Arcis sur Aube, je décide de ne pas m'arrêter à cette aire de repos pour mon frugal pique-nique comme en 2011 :
Roule toujours !
Et je continue donc, le nez dans le guidon. Pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque de faire demi-tour pour profiter de ce bon vent qui me permettrait de rentrer en "fumant la pipe"...
Ah ! qu'elle est monotone, cette route plate sans rien d'autre qu'un petit arbre qui vient me distraire de temps à autre.
Ouf ! Je sais que cet arbre marque mon entrée au pays du Der, je pense vraiment trouver ici des routes plus roulantes, moins monotones, moins ventées... IL N'EN SERA RIEN !
J'arrive à Chavanges par une petite descente. C'est ici que j'ai décidé de faire mon premier pique-nique.
Et je m'installe confortablement, à l'abri du vent. Il fait un temps magnifique, presqu'envie d'une petite sieste.
Mais non, si je veux être arrivé avant la nuit... il faut repartir. Et le vent est toujours là, gênant ma progression.
Heureusement avant Montier en Der, je partage la route d'un cycliste qui prépare une course FSGT. Il a la gentillesse de rester avec moi, le temps parait moins long à deux, et le vent ... moins violent.
Traversant Wassy, je sais que j'approche de la Marne mais la "tôle ondulée" qui mène à Joinville est pénible au pauvre Fléchard que je suis !
Joinville, j'y arrive par une belle descente et me voici à la page 247 du livre de Jean-Paul Kauffman, "Remonter la Marne".
"De toutes les cités traversées par la Marne, Joinville est la plus émouvante. Elle rassemble tout ce que j'ai aimé dans cette France de l'intérieur. Elle est la représentation idéale de la petite ville de province, entourée de forêts, avec ses ruelles pittoresques, ses maisons médiévales, son château féodal juché sur la colline, ses canaux, son église ancienne, sa quiétude, sans compter l'élément de surprise, la curiosité qui rend un lieu inoubliable : un palais italien..."
"De toutes les cités traversées par la Marne, Joinville est la plus émouvante. Elle rassemble tout ce que j'ai aimé dans cette France de l'intérieur. Elle est la représentation idéale de la petite ville de province, entourée de forêts, avec ses ruelles pittoresques, ses maisons médiévales, son château féodal juché sur la colline, ses canaux, son église ancienne, sa quiétude, sans compter l'élément de surprise, la curiosité qui rend un lieu inoubliable : un palais italien..."
En ce qui me concerne, j'avoue qu'après 165 km dans le vent, je suis un peu "carbonisé" et je décide de faire l'impasse sur la pause touristique en cette ville qui promet tant : je reviendrai...
Je rejoins rapidement à la sortie de Joinville le canal de la Marne à la Saône où je rejoins une voie verte accueillante, si je dois en croire les sites que j'ai consultés avant mon départ, qu'on en juge :
"150 km, de Vitry le François à Langres.
Cette Voie Verte sur le chemin de halage du canal de la Marne à la Saône a été améliorée récemment, les collectivités locales faisant de ce « canal enchanteur », un axe de développement touristique. "
Le début est encourageant et puis... ça se dégrade.
Les parties recouvertes de gravillons (beaucoup trop de gravillons !) obligent à la plus grande prudence. Occupé à regarder où je mets les roues, je ne vois pas grand chose du "canal enchanteur".
A d'autres endroits, la berge, effondrée, a été réparée par des engins de chantiers qui ont laissé leurs traces sur la voie verte. Attention à la chute ! Diplôme de cyclo-crossman conseillé.
Bref, en 5 kilomètres, je pense surtout à éviter la crevaison et la... chute. Bravo la belle voie verte !
Je décide donc de trouver une échappatoire... quitter la voie verte pour une sympa petite route qui me permettrait de remonter la Marne l'esprit tranquille.
Je quitte donc cette mauvaise voie verte à Villiers sur Marne pour gagner une belle Nationale pour quelques kilomètres.
A Froncles, je retrouve les petites routes de campagne qui me permettent de suivre la Marne et d'admirer ce "canal enchanteur".
Enfin, depuis le début de cette étape, j'apprécie pleinement de faire du vélo.
Michaël, dans un récent commentaire parlait de "Chemin de croix" : je viens d'en vivre deux stations que je pourrais nommer "Dans le vent" et "Maudits gravillons" ! J'espère qu'il n'y en aura plus.
En plus, le vent est favorable et le soleil est de la partie. Heureusement, j'ai pris la crème solaire.
Je suis maintenant en avance et je prends le temps : Carpe diem.
La montée vers Chaumont est presqu'une partie de plaisir (sur le plateau de 30 dents, quand même) et c'est fatigué et content d'en avoir fini avec cette première étape que j'arrive, comme en 2011, à l'hôtel Grand Val.
Une fois la douche prise, j'ai enfin l'impression d'être en vacances !
"150 km, de Vitry le François à Langres.
Cette Voie Verte sur le chemin de halage du canal de la Marne à la Saône a été améliorée récemment, les collectivités locales faisant de ce « canal enchanteur », un axe de développement touristique. "
Le début est encourageant et puis... ça se dégrade.
Les parties recouvertes de gravillons (beaucoup trop de gravillons !) obligent à la plus grande prudence. Occupé à regarder où je mets les roues, je ne vois pas grand chose du "canal enchanteur".
A d'autres endroits, la berge, effondrée, a été réparée par des engins de chantiers qui ont laissé leurs traces sur la voie verte. Attention à la chute ! Diplôme de cyclo-crossman conseillé.
Bref, en 5 kilomètres, je pense surtout à éviter la crevaison et la... chute. Bravo la belle voie verte !
Je décide donc de trouver une échappatoire... quitter la voie verte pour une sympa petite route qui me permettrait de remonter la Marne l'esprit tranquille.
Je quitte donc cette mauvaise voie verte à Villiers sur Marne pour gagner une belle Nationale pour quelques kilomètres.
A Froncles, je retrouve les petites routes de campagne qui me permettent de suivre la Marne et d'admirer ce "canal enchanteur".
Enfin, depuis le début de cette étape, j'apprécie pleinement de faire du vélo.
Michaël, dans un récent commentaire parlait de "Chemin de croix" : je viens d'en vivre deux stations que je pourrais nommer "Dans le vent" et "Maudits gravillons" ! J'espère qu'il n'y en aura plus.
En plus, le vent est favorable et le soleil est de la partie. Heureusement, j'ai pris la crème solaire.
Je suis maintenant en avance et je prends le temps : Carpe diem.
La montée vers Chaumont est presqu'une partie de plaisir (sur le plateau de 30 dents, quand même) et c'est fatigué et content d'en avoir fini avec cette première étape que j'arrive, comme en 2011, à l'hôtel Grand Val.
Hôtel Grand Val, route de Langres, Chaumont : je recommande. Bon accueil, chambres confortables et bon restaurant (il fait partie de l'association des Maitres restaurateurs) |
sympa ces étapes , pas drôles le long du canal mais que fait l'ex DDE dont dépendces chemins...? pas de plaques de cochers...?
RépondreSupprimerEt non, pas de plaques de cocher repérées durant ce long voyage...
SupprimerJolie balade, mais, « un frugal pique-nique » ou « une sympa petite route », ça sonne un peu british, non ? En français, en général, on met l'épithète après le nom commun, non ?
RépondreSupprimerMais merci pour ces magnifiques photos!!!
J'écris ce que je veux, comme je veux...NA !
SupprimerVisiblement, il y a des stocks de gravillons à écouler !
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