Le but de ma promenade est le village de Capdenac le Haut, appelé Uxellodunum par les Romains. Jamais encore je n'y avais mis les pieds, ni les...roues.
Pourtant, j'avais souvent vu ce panneau en passant sur la route Nationale entre Figeac et Decazeville.
Mais avant de monter vers le village haut perché, je me suis arrêté près de la gare de Capdenac, dans la vallée du Lot, où est exposée cette magnifique locomotive à vapeur : La 130 B-139 qui date d'avant la première guerre mondiale.
Et si je n'ai pas vu Jean Gabin sortir la tête de cette "Bête humaine"...
J'ai croisé la route de Toinou du Tinnou, chauffeur de locomotive.
Puis je suis monté vers "l'un des plus beaux villages de France".
Donjon du Moyen Age...
Portail majestueux...
Belles demeures...
Cave servant de musée...
Il n'y a pas qu'Astérix !
Petite salle musée intéressante qui fait état des trouvailles faites sur le site.
Mais il me faut repartir !
Non, pas par là...
Il ne me manque que les visites aux fontaines romaines et gauloises qui sont accessibles par un sentier que je ne peux emprunter qu'à pied. Alors je me contente de ces deux baignoires qui ne sont ni romaines, ni gauloises... mais j'adore les baignoires des champs !
Et je repars par la route Nationale vers Figeac que j'évite, en prenant la route du joli village de...
...Saint Jean Mirabel où le...
...Tour de France passa voici quelques années (étape gagnée par le régional (si je me souviens bien) : David Moncoutié.).
Quelques kilomètres plus loin, comme je photographiais cette plaque de cocher fixée sur l'église du village de Guirande, deux randonneurs m'apprirent que je me trouvais sur un chemin de Saint Jacques de Compostelle (l'étape allant de Figeac à Decazeville). Je comprenais pourquoi j'avais croisé quelques personnes équipées de ces ridicules "bâtons de ski" pour marcheurs (avis personnel...).
Les deux randonneurs avec qui je m'entretenais avaient un vrai bâton, à l'ancienne... Ils me dirent également que cette église banale de l'extérieur, recelait un trésor en son coeur :
Une fresque polychrome de la fin du Moyen-Age, qui fut retrouvée sous un crépi défraîchi il y a environ 40 ans. On peut voir ici les quatre saints évangélistes : Marc, Mathieu, Luc et Jean (dans le désordre).
La voûte est également richement décorée.
Ainsi que les bas-côtés (est-ce le terme exact ?) où sont représentés des animaux fantastiques.
Les piliers sont également décorés.
Par contre, le vieux confessionnal ne semble plus recevoir de pénitents en mal de repentance depuis longtemps...
Comme je m'en allais, un groupe de pèlerins, ou de randonneurs, entrait : ils n'avaient pas les skis aux pieds...
Combien de pieds, justement, ont franchi le seuil de cette église pour arriver à pareille usure ?
La fontaine près de l'église a été équipée d'un "robinet" moderne.
Continuant ma promenade, je me laisse tenté par un bel arbre en surplomb de la route, ...
...par une maison abandonnée,...
...une grange quercynoise,...
...par une vache contorsionniste et...
... par une rude montée vers le village, lui aussi perché, de Montmurat qui me permet d'avoir une magnifique vue du pays environnant :
le village de Montredon d'où je viens...
...et l'Aveyron où je dois rentrer.
Je termine mon périple par une traversée des villages de Saint Santin :
Saint Santin de Maurs, dans le Cantal, et Saint Santin d'Aveyron, dans l'Aveyron, on l'aurait deviné.
Ces deux villages limitrophes ont chacun leur église : l'une dans le Cantal, l'autre dans l'Aveyron.
Deux mairies...
Cette histoire fut le sujet d'un reportage (et d'autres depuis, sans doute...) dans l'émission "Le petit rapporteur" voici bien longtemps. C'est même devenu un argument touristique pour les deux villages.
Enfin, je remarque au passage du village de Livinhac ce nouveau musée, ce sera le but d'une prochaine visite certainement.
Avant de rentrer, je gravis la rude côte vers le col de Estaques, col non homologué par le Club des 100 cols, il en a pourtant toutes les caractéristiques géographiques.
Il ne me manque que les visites aux fontaines romaines et gauloises qui sont accessibles par un sentier que je ne peux emprunter qu'à pied. Alors je me contente de ces deux baignoires qui ne sont ni romaines, ni gauloises... mais j'adore les baignoires des champs !
Et je repars par la route Nationale vers Figeac que j'évite, en prenant la route du joli village de...
...Saint Jean Mirabel où le...
...Tour de France passa voici quelques années (étape gagnée par le régional (si je me souviens bien) : David Moncoutié.).
Quelques kilomètres plus loin, comme je photographiais cette plaque de cocher fixée sur l'église du village de Guirande, deux randonneurs m'apprirent que je me trouvais sur un chemin de Saint Jacques de Compostelle (l'étape allant de Figeac à Decazeville). Je comprenais pourquoi j'avais croisé quelques personnes équipées de ces ridicules "bâtons de ski" pour marcheurs (avis personnel...).
Les deux randonneurs avec qui je m'entretenais avaient un vrai bâton, à l'ancienne... Ils me dirent également que cette église banale de l'extérieur, recelait un trésor en son coeur :
Une fresque polychrome de la fin du Moyen-Age, qui fut retrouvée sous un crépi défraîchi il y a environ 40 ans. On peut voir ici les quatre saints évangélistes : Marc, Mathieu, Luc et Jean (dans le désordre).
La voûte est également richement décorée.
Ainsi que les bas-côtés (est-ce le terme exact ?) où sont représentés des animaux fantastiques.
Les piliers sont également décorés.
Par contre, le vieux confessionnal ne semble plus recevoir de pénitents en mal de repentance depuis longtemps...
Comme je m'en allais, un groupe de pèlerins, ou de randonneurs, entrait : ils n'avaient pas les skis aux pieds...
Combien de pieds, justement, ont franchi le seuil de cette église pour arriver à pareille usure ?
Continuant ma promenade, je me laisse tenté par un bel arbre en surplomb de la route, ...
...par une maison abandonnée,...
...une grange quercynoise,...
...par une vache contorsionniste et...
... par une rude montée vers le village, lui aussi perché, de Montmurat qui me permet d'avoir une magnifique vue du pays environnant :
le village de Montredon d'où je viens...
...et l'Aveyron où je dois rentrer.
Je termine mon périple par une traversée des villages de Saint Santin :
Saint Santin de Maurs, dans le Cantal, et Saint Santin d'Aveyron, dans l'Aveyron, on l'aurait deviné.
Ces deux villages limitrophes ont chacun leur église : l'une dans le Cantal, l'autre dans l'Aveyron.
Deux mairies...
Enfin, je remarque au passage du village de Livinhac ce nouveau musée, ce sera le but d'une prochaine visite certainement.
Avant de rentrer, je gravis la rude côte vers le col de Estaques, col non homologué par le Club des 100 cols, il en a pourtant toutes les caractéristiques géographiques.
Décidément, j'aime le tourisme avec toi!!!
RépondreSupprimerEncore une belle balade, même si le temps n'avait pas l'air terrible...
Un peu déprimante tout de même, la photo des arbres à l'entrée de Saint Santin de Maurs, non?
RépondreSupprimerTu en as déjà photographié des pas joyeux, mais là, ....
Au fait, tu as raté ton but: "ce sera le... d'une prochaine visite certainement".
Je ne te parle pas des quelques fautes d'orthographe qui jalonnent cette si jolie promenade: on sent comme un relâchement, un moment de détente, non?
Salut !
RépondreSupprimerJe viens de relire et de corriger certaines... erreurs. Oui, je n'avais pas relu car j'ai un petit coup de fatigue en ce moment. J'en reparlerai.
Ravi de ce retour en Aveyron et dans le Lot, cela me rappelle le séjour Séjour à Sonnac, entre Quercy et Rouergue que j'ai effectué avec mon épouse en septembre 2011.
RépondreSupprimerFigeac et les hauts du Célé,
Les Causses du Quercy par Saint-Cirq-Lapopie,
Conques et le défilé du Dourlou ,
Les bastides du Rouergue entre Villefranche-de-Rouergue et Najac,
Rocamadour par le col de Menges,
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